Bonus: les Bahamas vus du ciel

Dans la famille "eau verte chargée de vase", je voudrais "Les Sablanceaux-Ile de Ré".
Dans la famille "eau cristalline verte et bleue", je voudrais "Les BAHAMAS", belle découverte !


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Marina de Horta - Faïal - Les Açores

C'est une marina dans laquelle il fait bon s'arrêter quelques jours. Pour récupérer de sa transat, pour faire un avitaillement à prix portugais, pour aller boire des coups chez Peter (le mythique Café des Sports), pour manger des côtes de boeuf (il y a des vaches partout!), et bien sûr pour visiter l'île.

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La marina a été agrandie il y a quelques années, mais la place reste comptée à cette période de l'année: il y a des départs et des arrivées tous les jours ce qui donne une atmosphère particulière à cet endroit. Tout le monde se raconte sa transat! L'amarrage aux quais en béton se fait la plupart du temps à couple, de quoi ravir les enfants qui peuvent changer de bateau-copain encore plus facilement qu'au mouillage.

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Personnel très aimable. Les formalités se font en quelques minutes dans le bureau en face de celui de la marina. Eau et électricité sur les pontons (mais prévoir de grandes rallonges car les bornes sont assez espacées). Wifi comme d'habitude très limité: il faut préférer les cafés en face.
Supérette juste en contrehaut de la marina et gros hypermarché à 10minutes à pied (à côté de l'hôpital). Location de voiture et de scooter dans le centre d'Horta.
Shipschandler le long des quais vers le Nord.
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Enfin!

Sophie rêvait de nager avec des dauphins. Le cousin de Jojo est venu nous rendre visite aux Exumas.
Je rêvais de plonger avec les requins. Il m'a fallu attendre notre dernière escale pour que je leur rende visite.
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Je ne suis pas un adepte du shark feeding… mais franchement c'est AMAZING, AWESOME!!

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Mouillages Nassau - Bahamas

Pour arriver à Nassau depuis les Exumas, il faut traverser le lagon sur plus de 35 milles! Nous avons choisi de partir depuis Hawksbill cay, ce qui devait nous permettre de conserver au moins 3m de fond et limiter les rencontres avec les patates de corail. En restant bien sur la route entre les waypoints suivants, la traversée s'est déroulée sans souci, mais au moteur pour cause de vent totalement nul. WP1 24°35.70N 76°52.00W - WP2 25°03.70N 77°14.70W
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A juste quelques milles de la bruyante et développée ville de Nassau, il y a heureusement plusieurs mouillages très agréables.
Le premier arrêt se fera sur la côte Nord de Rose island (25°05.40N 77°13.88W). Mouillage sur fond de sable. Snorkling +++ au Nord-Est du mouillage avec de très belles gorgones. Le mouillage est forcément fréquenté le week-end en journée du fait de la proximité de Nassau, mais nous n'étions que 3 bateaux à y rester la nuit.
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1 mille au Nord, on peut poser son ancre devant la charmante Sandy cay. L'endroit était très calme lors de notre passage, mais je ne suis pas sûr que ce soit le cas avec des conditions plus établies.
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Et enfin, nous sommes restés quelques jours au Nassau Harbour club, une petite marina située à l'Est de la ville, notamment pour faciliter les aller-retours de nos amis depuis l'aéroport. L'intérêt principal de cette marina est d'avoir un supermarché où l'on trouve de tout de l'autre côté de la rue. Pontons fixes en bon état. Eau et électricité (avec adaptateur US). Wifi parfois potable que l'on peut capter du bateau. Possibilité de faire recharger ses bouteilles de gaz. On a aussi accès à la petite piscine juste derrière le quai.
Shipchandler à moins de 10mn à pied.
Par contre, comme dans toutes les marinas de la zone, le clapot (et le bruit) peuvent être importants, particulièrement le week-end quand tous les jets-ski et autres bateaux à moteur sont de sortie.
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Mouillages aux Exumas - Bahamas

Les Exumas forment un archipel d'îles qui s'étendent sur près de 100 milles (180 km), avec jamais plus d'un demi mille entre chaque île. On pourrait donc y rester plusieurs mois en changeant de mouillage tous les jours! Il a donc fallu choisir en prenant conseil auprès de navigateurs et en lisant les guides nautiques de la région.

Nous avons commencé par Georgetown, sur l'île de Great Exuma. C'est un peu l'étape incontournable car on y trouve notamment un supermarché au bord du Victoria lake, qui dispose d'un ponton pour les annexes!
On mouille par 2/3m sur fond de sable, dans le "kidd cove". L'endroit est assez clapoteux par fort vent d'Est/Sud-Est, mais parfait pour laisser passer une dépression avec des rafales venant de l'Ouest. La ville de Georgetown est décevante car peu développée et sans cachet particulier.
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Heureusement, il y a pleins d'autres mouillages autour de Georgetown, bien abrités, notamment sous le vent de Stocking island. Nous avons choisi Sand dollar beach car peu fréquentée par les autres bateaux (normal, il n'y a pas de restaurant sur la plage). Le mouillage se fait devant une plage sauvage avec 4m d'eau sur fond de sable/herbe. Nous avions prévu d'essayer d'autres mouillages dans cette baie, mais la visite d'un dauphin venu jouer avec nous autour du bateau pendant 3h ne nous a pas incité à bouger!
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Une fois nos amis François et Mika à bord, nous avons emprunté la passe de Conch cay cut pour sortir côté océan, direction la passe de Cave cay cut. Cette passe est réputée facile. Mais avec 15nds de vent et une marée descendante (donc contraire au vent), la mer fume déjà! Heureusement que la passe reste profonde.
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Une fois côté lagon, nous nous dirigeons vers Rudder cut cay.
Première halte juste à l'Est de Jimmys cay pour faire nos premières brasses dans le lagon et pour faire du kite. Après seulement quelques bords, ce sera me première rencontre (furtive) avec des requins (récif au bord et nourrice plus au large). Mouillage par 1,6m de fond à marée basse (10cm sous les ailerons!). 23°52.860N 76°15.109W. Sable poudreux façon cocaïne!
De ce mouillage on peut accéder en annexe à l'épave d'un avion qui s'est écrasé dans 2 m d'eau devant Little lansing cay.
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1 mille plus au sud et l'on arrive dans un mouillage idyllique dans une superbe baie bien abritée du vent. 23°52.446N 76°14.492N. Une nouvelle fois, nous étions seul au mouillage. Encore 10cm d'eau sous les ailerons :)
On peut alors accéder en 2 mn d'annexe à une sculpture sous-marine installée par 4m de fond par David Copperfield qui possède l'île voisine Musha cay. 23°52.170N 76°14.170W. Tout cela au milieu de nulle part!!
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Nous sommes ensuite repassés côté océan pour rejoindre Big rock cut. La passe se négociera plus facilement avec un vent faiblissant.
Premier arrêt devant l'incontournable plage de Big major spot, où des cochons (plus trop) sauvages vous attendent pour être nourris. Mouillage très agréable et bien abrité. On peut s'approcher très près de la plage en gardant un peu d'eau sous le bateau. A plusieurs reprises, nous avons croisé des gros requins nourrice en nageant, et certains vont tranquillement se poser au fond, à l'ombre des bateaux!
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Les cochons rassasiés, nous avons ensuite posé l'ancre juste à l'ouest de la grotte où a été tournée le film de James Bond Thunderball, devantt l'île de Staniel cay. Grandiose en y allant bien à l'étale (pile entre la marée haute et basse) pour ne pas subir un fort courant qui peut rendre l'exploration difficile (à marée haute, il faut déjà faire une apnée de 3/4m pour la rejoindre). De ce mouillage (3m de fond, sable et herbe), on accède facilement au Staniel Cay Yacht club, bien connu du fait de la multitude des requins nourrice qui nagent au bord. Son restaurant est surprenant: nous y avons mangé la meilleure viande depuis un an. 2 petites supérettes dans la "ville".
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Une navigation de 25 milles, cette fois-ci côté lagon, nous emmènera sur l'île de Hawksbill cay, dans le parc naturel des Exumas. 24°29.036N 76°46.250W. Superbe mouillage désert au bord d'une grande plage de poudre blanche, avec 3m d'eau. En empruntant un sentier à travers les palmiers, on peut rejoindre la côte au vent. La plage est aussi magnifique mais on y retrouve de nombreux déchets (du plastique) apportés par l'océan.
Ce sera notre dernier mouillage avant de rejoindre Nassau par le lagon.
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Mouillage Calabash bay - Bahamas

Attention, mouillage carte postale sur l'île de Long island!
Des américains rencontrés à Cuba nous l'avaient recommandé. Ce fut notre premier arrêt en venant directement des Turks and Caicos. En arrivant, on reste bouche bée devant la clarté de l'eau et surtout des fonds de sable pur.
Il faut négocier les patates de corail pour entrer, mais après, c'est le paradis.

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Une nouvelle fois, nous n'avons pas été dérangés par les voisins :)
Nous aurions aimé rester plusieurs jours, mais une dépression approche et nous oblige à partir assez vite pour se mettre à l'abri à GeorgeTown dans les Exumas à quelques 25 milles.
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Turks&Caicos vues du ciel

Enjoy!


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Mouillage Malcom Roadstead - TCI

Mouillage assez sauvage (bien que situé devant un luxueux resort caché dans la végétation) dans 5 à 7m d'eau. Bien abrité des vents et houle d'Est/Sud-Est.
L'accès est franc, c'est-à-dire sans patates de corail à éviter. Ce mouillage est donc pratique pour un départ aux aurores vers les Bahamas.
Par contre, il faut bien vérifier son ancre car il y a des plaques rocheuses (sous une fine couche de sable) à plusieurs endroits.
Les petites bouées blanches situées au niveau des tombants (là où la profondeur passe rapidement de quelques dizaines à quelques mètres) sont destinées aux bateaux de plongée qui viennent la journée.

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Mouillages Grace Bay - TCI

On continue notre tour des mouillages de Providenciales: cette fois, nous nous arrêtons dans le lagon de Grace Bay, sur la côte Nord. Il s'agit d'un très grand lagon, dont le rivage est souvent occupé par des gros hôtels (dont le Club Med). Mais il reste encore plein d'endroits où la côte est bien préservée.

Premier arrêt juste sous la passe de Leeward cut. Assez clapoteux. Mais Manon se fera suivre par un dauphin alors qu'elle faisait de la planche à voile!

Deuxième arrêt au lieu dit "The bight". Nous avons préféré ressortir du lagon pour parcourir les quelques milles depuis Leeward Cut. Le lagon est en effet truffé de patates de corail.
Pour accéder à ce mouillage, il faut alors emprunter la première partie de la passe Sellars Cut, dont l'entrée est balisée. Après, il suffit de choisir une belle portion de sable pour poser son ancre. Mouillage bien moins clapoteux que sous Leeward cut.
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Si le vent est fort d'est ou sud-est, on peut aussi mouiller à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la Turtle Cove Marina. Le mouillage est plus abrité, et surtout, il permet d'accéder en 2mn d'annexe à la marina et donc à la civilisation (restaurant, taxi pour l'aéroport…). On vous conseille le restaurant TikiHut.
Par contre, il faut bien suivre le balisage du chenal. Je n'avais encore jamais emprunté un chenal aussi étroit!

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Mouillage Little Water Cay - TCI

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En empruntant la passe de Leeward cut, on pénètre dans le lagon de Grace bay et on peut ensuite aller mouiller derrière Little Water Cay. La passe est bien balisée et donc peu dangereuse par temps maniable. C'est dans cette passe que nous apercevrons à chaque passage des dauphins venant jouer avec le bateau.
Mouillage totalement incroyable dans 2,5m d'eau à marée haute. Par contre, on est vite dérouté par l'orientation du bateau qui se met dans l'axe de la marée et non du vent (sauf à l'étale comme sur la photo). La place (en largeur) est comptée.
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On peut aussi mouiller de l'autre côté, derrière la barrière de corail, mais le lagon reste très clapoteux.
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Mouillage French cay-TCI

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Situé au bord du Caïcos bank (le lagon qui fait 45milles de large!), à 15milles des autres îles. On a donc l'impression de mouiller en plein océan…turquoise! Le cadre est tout simplement exceptionnel. Et bien sûr, on est seuls au monde.
Mouillage dans 3/4m d'eau cristalline sur fond de sable et herbier. Il faut bien viser pour poser son ancre, mais la tenue est très bonne.
En mouillant à l'ouest, on est (un peu) abrité des vents d'Est/Nord-Est et du clapot qui se forme sur le caïcos bank. Très beau snorkling sur les rochers au Sud-Ouest de l'île; on y a même vu des petits requins de récif.
Sans trop chercher, on tombe aussi très rapidement sur des langoustes, dans 2m d'eau…
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Avec Barbuda, c'est pour le moment notre plus beau mouillage.
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Kite paradise - Long Bay - TCI

Ca y est. J'ai trouvé le spot de kite parfait sur l'île de Providenciales.
Un lagon d'eau translucide à perte de vue avec 20 à 50cm de fond de sable exclusivement. Même en m'éloignant très très loin, je n'ai pu arriver au bout! La plage fait aussi plusieurs kilomètres de long. Bref, il y a toujours moyen de naviguer sans être dérangé.
Vent side/on-shore, rien pour le perturber, des palmiers pour s'abriter du soleil de temps en temps, et une côte encore très préservée. A part un hôtel disgracieux, le front de mer est presque vierge*.

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C'est l'endroit aussi parfait pour apprendre le kite. Sophie fera ses premiers essais avec la planche!DSC05942

Le seul inconvénient: impossible de mouiller à proximité avec le bateau du fait de la trop faible profondeur.

*une fois en ville, nous avons vu un programme immobilier en projet le long de cette plage. Les maisons démarrent à 5 millions de dollars…
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Mouillage Sapodilla bay - TCI

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Avec les waypoints trouvés dans les guides, on peut facilement arriver à ce mouillage sur l'île de Providenciales, malgré les 10milles à parcourir au préalable dans le lagon (3 à 5 m de fond).
On est bien abrité du Nord au Sud-Est pour peu que l'on s'on avance près de la plage. La seule limite sera votre tirant d'eau. Attention au marnage de 70cm.
Mouillage sur fond de sable/herbier/vase. La tenue est excellente. Beaucoup de tortues.
On peut laisser l'annexe sur la plage pour aller faire les formalités (500m à pied sur la droite, au niveau du "port"). Restaurant très correct et abordable (pour ici…) sur le bord du lagon intérieur avec piscine.
Les supermarchés ne sont accessibles qu'en voiture. Bon à savoir: quand quelqu'un vous klaxonne, c'est pour vous proposer de vous prendre contre quelques dollars.
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Mouillage Ragged islands/Jumentos - Bahamas

Pour pouvoir retrouver nos amis Laurence et Guillaume aux Turks and Caicos, il va falloir naviguer contre les vents dominants puisque ces îles se situent à l'est de Cuba. Guettant la météo depuis plusieurs jours, une fenêtre semble se dessiner: avec un vent d'est nous allons remonter au Nord vers les Bahamas, puis nous profiterons d'une bascule temporaire au Nord pour rallier directement Providenciales (T&C) sur un seul bord.

On s'offre donc quelques jours aux Bahamas pour naviguer tranquillement et commencer à profiter des eaux turquoises.

Mais attention, aux Bahamas, il faut quasiment oublier la carte électronique trop peu à jour, et naviguer grâce aux cartes papier "Explorer" et aux guides nautiques (notamment celui de Pavlidis). Nous avions les guides, mais pas les cartes. Heureusement, Alexandre, un Suisse rencontré en République Dominicaine nous avait prêté les siennes pour scanner celles sur notre route. Sans ces outils, on prend trop de risques et il est difficile de trouver les bons passages entre les bancs de sable et les bancs de coraux: la préparation des navigations se doit d'être très minutieuse et j'accorde beaucoup de temps à préparer tous les waypoints nécessaires.

Premier arrêt à Hog Cay, au nord de Ragged island.
Ce mouillage nous a été conseillé par des Américains rencontrés à Cuba. Grâce à leurs waypoints, on pourra y arriver sans risque, même de nuit. Indispensable pour nous puisque nous ne pourrons y être avant la fin de l'après-midi, soit bien trop tard pour bien distinguer les patates de corail.
Mouillage dans 2/3m d'eau cristalline, sur fond de sable et herbier. La baie est immense et il est donc possible de ne pas avoir de voisins :)

On continue ensuite avec un arrêt à Buena Vista cay, après avoir fait 10 milles dans 3m d'eau verte.
Mouillage devant une plage magnifique. Sophie dit même que c'est plus beau qu'à Barbuda. On peut mouiller très près de la plage pour profiter d'un fond exclusivement de sable. Là aussi, le mouillage offre beaucoup de place. Nous étions seuls au mouillage.
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Notre prochain arrêt se fera à Nurse cay, car nous prévoyons de sortir du lagon en empruntant le Nurse channel, sûr puisque large et profond. Nous serons aussi suffisamment au Nord pour traverser vers les Turks and Caicos.
Ce mouillage devant une petite plage est digne d'une carte postale, dans 2m d'eau, mais un seul bateau peut se mettre près de la plage, et nous aurons la mauvaise surprise de subir un méchant roulis en pleine nuit.

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Marina Puerto Vita - Cuba

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Cette petite marina est située au fond de la baie de Vita, en pleine mangrove. Très abritée, relativement bien équipée et gardée, elle est parfaite pour laisser son bateau quelques jours pour aller se balader à terre.
Amarrage sur bouée, cul à quai. L'eau est disponible sur le ponton ainsi que l'électricité. Mais comme en République Dominicaine, il s'agit de prises américaines. N'ayant toujours pas d'adaptateur (impossible de trouver même une rallonge ici), l'électricien de la marina a branché directement nos fils dans la prise…
Personnel très agréable.
Possibilité de faire laver son linge. Petite supérette pour liquider ses derniers CUC (lait, eau, rhum et vin exclusivement).

Cette marina permet bien sûr de réaliser les formalités d'entrée et sortie du pays (qui doivent d'ailleurs se faire à chaque port). En arrivant, impossible de mettre pied à terre avant de les avoir faites. Une fois annoncé à la VHF, on doit donc mouiller juste à côté et attendre le médecin. Celui-ci monte à bord pour prendre notre température et vérifier notre état de santé! Une fois qu'il s'est assuré que nous ne ramenions pas la peste ou le choléra, on peut s'amarrer à la marina et attendre les douanes qui nous font remplir un tas de formulaires, mais en s'excusant de cette imposante paperasserie. Puis vient l'étape du chien (un vieil épagneul), qui vient chercher la drogue. Tout se passe vraiment dans la bonne humeur et le maître chien a même essuyé les pattes de sa bête avant de monter à bord. Incroyable. Dernière étape avec un représentant du ministère de l'agriculture qui vient contrôler l'état de nos fruits et légumes!
Cette fois c'est bon, on va pouvoir profiter de Cuba!

Pour repartir, c'est plus simple, mais il faut absolument larguer les amarres dans les 2 heures qui suivent la signature officielle de sortie du pays (contre 24h dans tous les autres pays). Surement pour s'assurer que nous repartons pas avec pleins de cubains à bord.
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Mouillage Baie de San Lorenzo - Rép Dominicaine

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Après avoir quitté la marina, direction la baie de San Lorenzo, au coeur du parc naturel. Plusieurs mouillages sont possibles puisque tous abrités de la houle. Nous avons choisi celui le plus au fond de la baie, devant un accès à la mangrove. Fond de sable/vase de 2/3m de très bonne tenue. On peut remonter dans la mangrove assez loin en annexe et la balade vaut le détour. On y retrouve les paysages de l'indien river (Dominique), mais on est seul au monde! En prenant à droite après l'entrée, une fois arrivé au bout, on peut aller déjeuner dans un éco lodge (15mn de marche) avec des piscines (presque) naturelles.

L'annexe permet aussi d'aller découvrir tranquillement de plus près les mogotes et leurs grottes.
Un mouillage coup de coeur même si la couleur de l'eau n'incite pas à la baignade.

Pour quitter la République Dominicaine, il faut remonter toute la baie de Samana, la plupart du temps contre le vent. Nous sommes ainsi partis le matin très tôt avant le renforcement du vent thermique qui peut rendre la navigation très pénible (vent dans l'axe de la baie). Une fois sorti de la baie, le calvaire n'est pas terminé puisque la mer, même avec 10nds de vent, est souvent très mauvaise tant que l'on n'a pas arrondi le cap de Samana.
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Marina Puerto de Bahia - Rép Dominicaine

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Marina luxueuse située dans la baie de Samana, à 13 milles de la première bouée du chenal d'entrée dans la baie.
Le personnel est aux petits soins et vous aidera à vous amarrer, ce qui peut être un peu périlleux en fonction de la place qu'ils vous attribuent. On apprécie d'autant plus que les quais sont en béton sans aucune protection. Le ressac peut être parfois important le long des quais: les amarres souffrent (mais moins qu'à Mindelo ou Madère).
Les formalités d'immigration et de douane se font directement dans les bureaux de la marina et tout se fait dans une attitude assez décontractée.

La marina se trouve dans un immense complexe avec un hôtel et des villas haut de gamme (résidences secondaires de très riches dominicains), mais tout est assez discret dans le paysage, et en dehors de la semaine de Pâques c'est assez calme. L'accès est très sécurisé.
En restant dans la marina, vous avez accès à 2 très belles piscines et même une salle de sport !?
Wifi très correct en dehors des heures pleines. Mini supérette aux tarifs raisonnables dans l'enceinte de la marina. Pour un ravitaillement complet, on trouve tout à Las Terrenas (30km, à faire lors d'une excursion à la chute d'eau El Limon) dans un grand supermarché qui propose plein de produits français à des prix défiant toute concurrence (bien moins cher qu'aux antilles françaises!).
Location de voiture aussi depuis la marina. Pour aller à Saint-Domingue, de nombreux cars passent à l'extérieur du complexe et relient la capitale en 2/3h.
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Mouillages aux BVI

Virgin Gorda a été notre point d'entrée aux British Virgin island. Après une nav un peu agitée sur la fin, nous sommes heureux d'arriver dans le Gorda sound, normalement bien abrité. Mais le vent à plus de 20nds rend l'ensemble des mouillages assez ventés et clapoteux.

Pricky Pear island - Virgin Gorda
Juste à gauche en rentrant dans le Gorda sound par le chenal, ce mouillage est en fait un des plus calmes. Peu de houle, mais quelques grosses rafales de vent quand même. 3m d'eau sur du sable. Mouillage très peu fréquenté. Depuis ce mouillage, nous sommes allés en annexe au ponton de Leverick bay pour rejoindre ensuite la capitale en voiture pour faire les formalités.
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Eustatia island - Virgin Gorda
En passant entre Saba rock et Bitter end, on rentre dans l'Eustatia sound, un grand lagon protégé par une barrière de corail. Même avec 20 nds de vent, ce mouillage est envisageable mais le clapot est bien présent. Lagon génial pour le kite et la planche: on peut tranquillement préparer son matériel sur la superbe petite plage d'Eustatia island.
Il faut une bonne visibilité pour rentrer sereinement dans le lagon, même si un chenal est balisé le long de la côte.
Depuis ce mouillage, on a une superbe vue sur Necker island, l'île de Richard Branson, le fondateur de Virgin. On souhaitait vraiment y mouiller, mais le vent, le clapot et la mauvaise visibilité nous a malheureusement obligé à rebrousser chemin. Ce sera pour une autre fois Richard!
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The baths - Virgin Gorda
Endroit incontournable des BVI. Plusieurs bouées disponibles juste en face du site, normalement limitées à 1h30!? Mais si le vent et la houle ne sont pas trop nord, il est possible de mouiller 200m au Nord.

White bay - Guana island
Le vent étant toujours assez fort de Nord-Est, ce mouillage devait être bien abrité. Et c'est bien le cas. Par contre, le fond n'est qu'une immense plaque rocheuse, où il est quasi impossible de bien crocher l'ancre. Il n'y a que 5 bouées disponibles qui permettent de passer une bonne nuit. On déconseille donc ce mouillage du fait de l'ancrage aléatoire. C'est dommage, la plage est magnifique.
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Cane garden bay - Tortola
Baie très sympathique, très abritée. Plusieurs bouées disponibles, mais le mouillage sur ancre est tout à fait possible (notamment entre les bouées et la plage). Fond de sable de 3m de profondeur. Attention à l'évitage parfois folklorique des bateaux. Plusieurs restaurants sur la plage. Petit supermarché. Baie assez poissonneuse (un barracuda de la taille de Camille est venu somnoler sous l'annexe pendant 2h).
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Sandy spit - Jost Van Dyke
Mouillage carte postale dans 3m d'eau translucide. Ventilé mais relativement bien protégé de la houle si elle n'est pas trop nord. Top pour le kite grâce à la plage qui permet un décollage facile.
Les guides le classent en mouillage de jour. Donc la nuit, on était super tranquille!
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Great Harbour - Jost Van Dyke
Baie très agréable dans laquelle on peut faire les formalités (de sortie pour nous puisque nous mettons le cap pour la République Dominicaine). Mouillage essentiellement sur bouées (très peu de place pour s'y ancrer). Le Foxys bar est tout simplement incontournable: nous y avons bû nos meilleures pina coladas (et il y a du wifi gratuit).
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Mouillages à Saint-Martin

Premier arrêt dans Orient bay, sous la caye verte. Mouillage bien abrité de la (faible lors de notre passage) houle grâce à la barrière de corail, mais bien ventilé. Les couleurs sont superbes. Mouillage dans 2/4m de fond de sable/herbe. Ce mouillage pourrait être très agréable… si on ne regarde qu'au vent. Sous le vent, la plage est remplie de chaises longues où se délassent beaucoup de touristes, pour la plupart américains. Et apparemment, ils aiment bien le jet-ski ou autre parachute ascensionnel :(
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En redescendant sur la côte Ouest, l'arrêt à Grand case est plus typique. Mouillage tranquille dans 3m d'eau (sable/herbe), bien abrité de la houle et du vent. Plusieurs restaurants le long de cette plage.
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Et pour finir, l'arrêt dans la baie devant Marigot reste incontournable pour faire un gros ravitaillement (supermarché accessible à pied à 10-15mn). Le mouillage est bondé, mais on arrive toujours à y trouver une place. Pour nous, ce sera tout près du rivage dans 3m d'eau: le plus pratique pour décharger les courses! Bon shipschandler accessible en annexe, juste à l'entrée du lagon. Pleins de commerces en ville et autour de la marina Port royale.
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Mouillages à Saint-Barth

Pour descendre à terre sur Saint-Barthelemy, il n'y a pas beaucoup de mouillages. Celui à l'entrée du port de Gustavia est donc presque obligatoire… et peu agréable. Exposé à la houle qui passe entre la côte et les rochers "Les Saintes" ainsi qu'au vent, on a presque l'impression d'être en navigation. Et la place est très limitée depuis que des bouées privées (on ne peut pas s'y accrocher) ont été installées un peu partout. Par contre, l'eau est très claire, même avec 10m de fond. L'anse Corossol semble plus appropriée maintenant pour un mouillage sur ancre et le port reste accessible avec une bonne annexe.
Clearance dans les bureaux du port. Mouillage payant!
A terre, on trouve des petites supérettes, des boutiques de luxe et plusieurs bars/restaurants. On conseille "le Sélect" qui n'a de sélect que le nom: cocktails accessibles dans des verres en plastique avec une bonne ambiance musicale.
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Le mouillage le plus agréable est sans doute celui de l'anse du Grand Colombier. La baie est superbe, en pleine nature, l'eau claire et transparente. Mouillage sur bouées (gratuites) ou sur ancre en dehors de ces zones. Très tranquille. Très belle plage.
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A seulement quelques milles de cette anse, il faut absolument s'arrêter à l'île Fourchue. Cadre grandiose devant une île déserte sans construction. Eau magnifique. Mouillages sur bouées (gratuites) ou sur ancre.
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Mouillage Low bay - Barbuda

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Ce mouillage est très agréable le long d'une plage déserte de 10km, cela laisse de la place pour mouiller tranquillement sans voisin!
L'approche est très simple car il y a beaucoup d'espaces entre les cayes et la côte.
Mouillage par 3m sur fond de sable. L'eau est verte mais très sablonneuse.
Le village de Corrington est accessible en annexe… si vous la portez au-dessus de la fine langue de sable séparant la mer du lagon.

L'endroit est aussi un bon spot de kite même si le vent peut être irrégulier.

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Comme à Non such bay et à Spanish point, inutile de chercher une épicerie.
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Mouillage Deep bay - Antigua

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L'intérêt de ce mouillage est d'être à proximité de la capitale St John où il était facile pour nos amis de repartir vers l'aéroport. Nous avions pensé au départ mouiller dans le port au pied des ferrys, mais il nous fallait un sas de décompression après Spanish point!
Le mouillage est bien abrité des vents et de la houle et se fait dans 2/3m d'eau, sur un fond de sable, devant une belle plage. L'eau est très sablonneuse (donc trouble). Malheureusement, la vue est un peu gâchée au Sud par un hôtel qui a du avoir ses heures de gloire il y a bien longtemps,
Pour prendre un taxi et se rendre à St John (10mn), demandez à la réception de l'hôtel, même si le manager n'aime pas trop que les plaisanciers rentrent dans son établissement juste pour cela (en plus en tongues avec des bidons d'essence à la main :) ). Sinon, il faut prendre la route au nord de la baie pour éviter l'hôtel.
St John ne vit que par les cruising boats qui déversent des milliers de touristes pour la journée. On y trouve des boutiques de marque détaxées et heureusement un très beau marché bien achalandé à l'extérieur de cette zone surfaite.
Pour les formalités, les douanes sont aux pieds des ferrys le long du quai, mais les bureaux du port sont à plus de 30mn à pied dans un endroit assez paumé vers le nord.
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Mouillage Spanish point - Barbuda

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Nous avions mouillé ici avec mon père il y a plus de vingt ans. L'endroit était devenu un peu mythique pour moi. L'attente était donc forte.
Enorme claque en arrivant: l'endroit est encore plus beau que dans mes souvenirs.
Les photos parlent d'elles-même.

L'arrivée peut être compliquée (voire impossible) par mauvaise visibilité. Il faut un soleil généreux bien haut pour ne pas se prendre dans une patate de corail. Attention aussi aux cartes électroniques qui sont un peu décalées comme à Non such bay. Le mouillage est donc peu fréquenté.
Un fois arrivé sous la barrière juste sous la pointe, on peut mouiller dans 2 m ou 4m d'eau translucide. Les nombreuses cayes (patates de corail) sont accessibles depuis le bateau à la nage: le spectacle est grandiose, et en cherchant un peu, on aperçoit des antennes de langoustes…

Sans aucun doute le plus beau mouillage des Antilles à nos yeux.

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L'endroit doit être fabuleux pour le kite. Malheureusement, le vent n'a pas dépassé les 10nds lors de notre séjour.
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Mouillage Non such bay - Antigua

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Cette baie, que nous avions découverte il y a 20 ans, faisait partie de mes meilleurs souvenirs: un mouillage juste derrière une large barrière de corail, en plein vent, dans une eau bien verte.
Nous avons mouillé au vent de Green island, par 2m d'eau, mais il y a maintenant aussi des bouées pour s'amarrer derrière, à l'abri du vent mais dans une eau moins claire.
Une sorte de petit Tobago avec seulement 4 bateaux au vent (dont 3 bateaux-copains). Même avec 15nds de vent, le clapot reste très faible: la barrière joue mieux son rôle qu'aux Tobago Cays.

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L'endroit est fabuleux pour le kite et même s'il y a maintenant une école qui vient de la côte en bateau à moteur tous les jours, on est peu dérangé par les autres :)

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Pour sortir de la baie et aller vers Barbuda, nous avons pris la passe Nord qui est assez large. Mais attention aux cartes électroniques qui sont un peu décalées.
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Mouillage Freeman bay - English Harbour - Antigua

English Harbour est un point d'entrée agréable à Antigua. L'entrée reste difficile à voir du large, mais heureusement, les mâts des yachts amarrés au Nelson Dockyard sont visibles de très très loin.
Nous avons mouillé juste après l'entrée dans la Freeman bay, comme la plupart des voiliers de plaisance, devant une belle plage où l'on peut se baigner.
Mouillage dans 3/5m sur fond de sable/herbe. Attention à l'évitage car le vent ne cesse de tourner dans cette baie. A plusieurs moments, on peut être dans un sens et le bateau d'à côté dans l'autre. Tout le monde se retrouve donc à un moment donné à moins de 2m de ses voisins. Pare battages obligatoires.

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Formalités sur le dock faites rapidement, surtout si vous les préparez avant sur le site eseaclear.
Plusieurs restaurants sont disponibles sur le quai mais ils sont remplis de touristes américains. Il faudra aller à pied vers Falmouth harbour pour trouver des lieux plus typiques.
Un nouveau ship vient d'ouvrir sur le ponton d'essence.

Attention, vu les bateaux qui sont amarrés aux quais, tout est très cher ici et se paie en dollars US.

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La Dominique vue du ciel

A mettre en plein écran en montant le son.


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Mouillage pointe de Malendure

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Mouillage sur un herbier par 3 m (près de la plage) à 10m de fond. Les bateaux peuvent faire plusieurs 360° en une heure, donc attention à l'évitage des autres bateaux.
On peut facilement laisser l'annexe aux pontons des clubs de plongée qui sont directement sur le rivage. Mouillage assez rouleur.

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Pour l'ilet Pigeon, il faut laisser son annexe sur les (rares) bouées jaunes situées sur les sites de plongée. Même en snorkling, cela vaut le détour.
En faisant 10mn d'annexe vers le sud, on peut rentrer dans un mini port de pêche… qui est situé juste derrière un C. Market/Pharmacie/Boulangerie/Médecin/Laverie.
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Mouillages aux Saintes

Anse du bois joli
Le premier mouillage que nous avons fait est celui de l'anse du bois joli, sous le pain de sucre. Le cadre est agréable et l'on est très bien abrité de la houle/clapot. Le vent rentre en rafales et a tendance à tourner, donc attention à l'évitage. Les fonds descendent vite: de 6m près de la plage au Sud, ils passent à 12m très rapidement. Des bouées jaunes semblent indiquer l'interdiction de mouiller, mais nous étions plus de 10 à avoir jeté l'ancre…
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Anse du bourg
C'est le mouillage principal puisque situé devant le village. Il est désormais interdit de mouiller son ancre dans la baie (sauf au Sud dans l'anse Galet) et l'amarrage sur bouée est donc obligatoire. Le hic, c'est que le mouillage est tout le temps surpeuplé et il faut avoir un peu de chance pour arriver au moment où quelqu'un part. Il y a toutefois beaucoup d'allers et venues, donc le matin, cela reste possible, surtout quand les bateaux copains gardent la bouée le temps d'arriver! Le mouillage peut être assez rouleur.
Plusieurs petits supermarchés dans le village (sur la droite en regardant le mouillage), une boulangerie, des restaurants et locations de scooter. Formalités possibles dans le centre au bureau des "Saintes multi-services", l'entreprise qui gère les bouées.
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Ilet Cabri
Très agréable, car bien abrité du vent et du clapot. Par contre, là aussi le mouillage sur ancre est interdit et il faudra encore de la chance pour prendre l'une des 10 bouées disponibles (beaucoup plus facile le matin). Le village reste accessible avec une annexe si le vent n'est pas trop fort entre l'ilet et Terre-de-haut. Les fonds le long de l'ilet sont superbes pour le snorkeling et il y a un beau site de plongée bouteille que nous avons découverts avec Renan de Krysfil. Des tables de pique-nique, ainsi qu'un barbecue, sont disponibles juste au-dessus de la plage: génial pour le diner que nous avons partagé à 27 avec tous les bateaux copains.

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Mouillages de Roseau et Portsmouth - Dominique

Roseau
En arrivant depuis la Martinique, Roseau, capitale de la Dominique, est le premier mouillage que l'on rencontre. Roseau est le point de départ des excursions pour le Sud de l'île. La grande particularité est que les fonds sont de plus de 40m …. à 40m de la plage. 2 solutions donc: poser son ancre près du rivage et reculer pour s'amarrer à terre, ou prendre une des bouées que les boat boys vous proposent. Ce sera notre choix pour passer 2 nuits tranquilles.
On s'est posé devant l'Anchorage hôtel et c'est un boat boy avec le bateau Seacat qui nous a amarré à une bouée. Seacat est une mini "entreprise" puisque Seacat en personne sera aussi notre (super) guide pour les excursions. S'il n'est pas venu à vous en arrivant, son ponton est juste à gauche de l'Anchorage hôtel. Mouillage très abrité du vent.
Pour effectuer les formalités d'entrée (et de sortie en même temps), il faut aller au terminal des ferrys en ville. Comptez 20mn de marche ou allez-y en annexe si un paquebot de croisière n'est pas amarré devant.
La ville s'est organisée autour du terminal de ferry où s'arrêtent ces paquebots: pleins de boutiques de souvenirs et de guides qui vous proposant leur service pour visiter une partie de l'île.
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Portsmouth
Changement d'ambiance: pas de cruising ships ici mais uniquement des bateaux de voyage. Le mouillage peut se faire dans 3m d'eau près de la plage sur un herbier. Les rafales de vent peuvent être fortes mais le fond tient bien. L'embouchure de l'Indian River est toute proche et les boat boys vous prendront directement à bord. On vous recommande Albert (ou Spaghetti - noms véridiques!).
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EDIT: Wanted

Wanted

Même si nous ne sommes qu'en février, il est temps de penser un peu au trajet du retour…
Pour profiter un max de cette 2ème transat, nous recherchons un équipier/ière expérimenté/e pour nous accompagner sur la partie Bahamas - Açores (et éventuellement Açores - La Rochelle).
Au programme: embarquement à Nassau vers le 20 mai, puis 17 à 21 jours de navigations pour rejoindre l'archipel des Açores.

Les conditions: être (toujours) de bonne humeur et avoir une furieuse envie de contempler une vingtaine de levers et de couchers de soleil!

EDIT: c'est Nicolas, notre ami (bientôt) champion du monde de cata de sport qui va nous rejoindre aux Bahamas pour faire cette transat. On est ravi de partager ce moment avec lui.

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Les nouveaux dessous de SEAVIEW

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L'antifouling est une peinture spéciale que l'on applique sur les carènes des bateaux. Elle permet de limiter l'invasion de coquillages ou autres algues sur la coque. Je nettoie toutes les semaines les coques en plongeant sous le bateau pour garder une carène impeccable, mais un défaut dans la première application à des endroits bien précis (à la jonction entre les coques) faisait partir l'antifouling par petites plaques.
Comme depuis le début, le SAV Nautitech a été à la hauteur: nous avons facilement organisé avec leur représentant local la sortie du bateau. Cela peut paraître impressionnant de sortir un bateau de près de 10T, mais l'opération a été rapidement menée par le chantier de carénage.
Au programme: ponçage des zones incriminées, application d'une sous-couche (primaire) et nouvelle couche d'antifouling sur tout le bateau.
Résultat: Seaview a des dessous tous neufs.

J'ai aussi profité de ces 48H hors de l'eau pour faire (ou parfois faire faire :) ) quelques travaux d'entretien: pose d'un renfort sur la grand-voile, ponçage des hélices, changement d'un joint d'une pompe à eau de mer d'un moteur qui avait tendance à goutter, nettoyage des cales moteur, pose d'un interrupteur déporté pour le convertisseur et préparation de renforts destinés à accueillir l'hydrogénérateur que Sandrine et Christophe vont nous amener à Antigua dans quelques jours…

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On appréhendait un peu ces 48H au sec car nous habitions toujours dans le bateau, mais finalement, les filles ont trouvé cela trop court! Elles ont appris à faire du skate en anglais et en allemand avec des équipages d'autres bateaux aussi en travaux, et ont pu continuer à jouer avec leurs copines de Siminoé sans demander qu'on les amène en annexe. Siminoé est aussi sorti de l'eau de même jour.
On les retrouvera à la Dominique qui sera notre prochaine escale, après que Sophie ait passé son niveau 1 de plongée… aux Anses d'Arlet.
Et oui, Anse d'Arlet, le re-retour.

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Mouillage de Marigot bay - Ste Lucie

C'est à Marigot bay que nous avons décidé de nous arrêter 2 nuits pour couper la navigation vers la Martinique. Marigot bay est en effet souvent mis en avant dans les guides et des navigateurs rencontrés à Canouan nous l'avait conseillé.

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A moins de poser son ancre dans l'entrée, le mouillage se fera sur une bouée à l'intérieur vu l'espace restreint. Et quand on choisit Marigot bay, c'est justement pour pénétrer à l'intérieur de la baie!
Une fois passé une languette de sable bordée de cocotiers, on arrive dans le fond de la baie, bordée de palétuviers. On est dans la mangrove.

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Mais il ne s'agit pas d'un mouillage sauvage: il y a maintenant une petite marina avec des places à quai et un hôtel de luxe.
On recommande de prendre une bouée "officielle" (celles avec un numéro et une étoile bleue) gérée par la marina car on a ainsi accès au wifi et à la piscine de l'hôtel. Génial pour se rincer…
Bien sûr, les boatboys qui vous attendent à l'extérieur du mouillage essaient de vous placer sur d'autres bouées qui ne donnent pas accès à la piscine. Mais ils se rendent vite compte que l'on n'a pas prévu de se faire avoir et que même s'ils nous tendent leurs amarres, on ne les prendra pas!

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Mini supérette de dépannage dans les bâtiments de la marina. Il y a même un diamantaire !?
Inutile d'essayer d'aller plonger un peu à l'extérieur de la baie: l'eau reste trouble.


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Mouillage de Port Elisabeth - Bequia

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Il y a beaucoup de bateaux à Bequia. C'est normal, l'endroit est vraiment très agréable. On peut mouiller très près de la côte dans 2m d'eau très claire (au vent de tout le monde; comme ce que l'on aime), sur fond de sable/herbes. Il y a aussi des bouées comme partout.
La côte est une longue enfilade de petits restaurants/ bars très agréables, avec un ponton pour annexe tous les 100m!

On trouve "beaucoup" de choses dans la ville: marché aux légumes, petites supérettes, une banque… C'est le meilleur endroit pour faire un mini approvisionnement aux Grenadines.
Il y a même un petit shipchandler.

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Mouillage de Petit-Nevis

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Le mouillage se trouve sous le vent de l'île, devant l'ancien ponton qui servait jadis aux baleiniers. On pose l'ancre dans 6m d'eau cristalline, sur du sable/herbe avec quelques rochers. Il vaut mieux bien vérifier son ancre.
Les fonds sont vraiment superbes pour faire du snorkling. Peut-être les plus beaux depuis que nous sommes partis.

Mouillage qui peut être un peu rouleur, mais qui reste bien abrité même avec 15nds dans les passes situées de part et d'autre de l'île. Si les guides nautiques parlent de mouillage de jour, nous y avons passé une très bonne nuit, tout seul!

Accostage périlleux en annexe. On a préféré mettre pied à terre en y allant à la nage.

La plage au vent de l'île
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Mouillage de Charlestown Bay - Canouan

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Désolés, mais nous avons oublié de prendre une photo du mouillage. Nous étions trop occupés à préparer les langoustes :)
Et non, ce n'est pas moi qui les ai pêchées. La pêche est interdite aux étrangers dans toutes les Grenadines!
Donc tous les jours, nous avons la visite de pêcheurs locaux au bateau qui nous proposent des poissons ou langoustes. Aux Tobago, nous avions pris un petit thon. Ici, ce sera 3 langoustes achetées à un pêcheur qui était bien content de les vendre à quelqu'un (nous étions 3 au mouillage), un samedi soir avant de rentrer chez lui.
Résultat: un prix défiant toute concurrence; moins cher que du surimi en supermarché. Nous n'étions pas trop de 5 adultes pour manger les 3 bestioles avec Siminoé.

Sinon, le mouillage est calme et le snorkling intéressant autour du rocher "White rock". Et en mouillant près de la plage du Tamarino Beach Hotel, on capte son wifi depuis le bateau!

Le guide Patuelli n'est une nouvelle fois pas à jour: la base Moorings n'existe plus (l'enseigne a été réutilisée -en la retournant- par le club de plongée) et l'activité en ville s'en ressent. Les hôtels sont déserts et il ne reste qu'une petite épicerie.
En se promenant dans la ville, on est accompagné par une odeur de cigarettes interdites :)
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Mouillage "The Pool" - Canouan

L'avantage d'avoir plus d'une semaine pour visiter les Grenadines, est de pouvoir essayer des mouillages moins recommandés par les guides. C'est le cas de The pool, situé sur la côte au vent de Canouan. Cette baie est un mini Tobago Cays, à savoir un mouillage derrière une barrière de corail dans de l'eau verte, mais avec seulement 2 bateaux au mouillage: nos amis de Siminoé et nous!

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L'entrée de cette languette d'eau verte derrière la barrière doit uniquement se faire avec une très bonne visibilité. Toutes les cayes ne sont pas répertoriées sur les cartes, donc on se crée son chemin en fonction de la couleur de l'eau.

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Mouillage de sable dans tout juste 2m d'eau devant 2 plages désertes, avant d'arriver dans la baie d'un hôtel de luxe (on aperçoit les bungalows).
Le mouillage est par contre assez rouleur, particulièrement à marée haute, même avec 10 nds de vent. Il doit être difficile d'y rester avec un vent et une houle plus forts.
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Mouillage de Salt Whistle bay - Mayreau

On poursuit notre visite des Grenadines en mouillant sur l'île de Mayreau, à Salt Whistle bay.
Ce mouillage est typique des Antilles: une petite baie sous le vent, dans une eau turquoise, au bord d'une plage de sable bordée de cocotiers qui s'avancent au-dessus de la mer.
Et à terre, plusieurs bars-paillottes plus ou moins improvisés pour boire un Tipunch.

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La baie est assez petite et des bouées sont installées près de la plage. Possibilité de mettre son ancre un peu en retrait, mais plus exposé à la houle. La houle de Nord rentre d'ailleurs dans la baie et déferle même autour. Certains bateaux faisaient 3m en avant en surfant quasiment la houle, puis refaisait 3m dans l'autre sens quelques secondes plus tard. On a donc pris l'option "amarrage sur bouée" qui permet d'éviter (tourner autour de son ancrage en fonction du vent et de la houle) de la même façon que les bateaux alentours.

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Le petit village est accessible en 20mn à pied (ça monte rude!) et on peut y trouver de nouveau des bars / restaurants très couleur locale! Il y a aussi une mini épicerie.
La vue depuis les hauteurs est magnifique (les Cays, Union…).

Une languette de sable/cocotiers sépare cette baie d'une belle plage sur la côte au vent qui est un bon spot de kite.

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Mouillage de Tobago Cays

Les Tobago Cays font incontestablement partie des plus beaux mouillages des Grenadines. C'est l'étape obligatoire.
Même si nous avons eu la chance d'y être déjà allés, on s'émerveille toujours devant la beauté des lieux. Les photos parlent d'elles-même…

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Nous sommes le 2ème bateau en bas et les autres catas sont, pour la plupart, des bateaux-copains. La petite île à côté est Barradal. L'avantage du cata est de pouvoir mouiller très près de la barrière dans moins de 2m d'eau. Les monocoques mouillent plus au Sud avec plus d'eau sous leur quille.

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L'endroit est fabuleux pour faire de la planche et du kite car le lagon est immense, et immensément turquoise!

Il y a depuis 2 ans des bouées payantes mais aucun souci pour mouiller son ancre dans un endroit dégagé. On s'attendait même à plus de monde alors que nous sommes en pleine saison; mais nous avons évité volontairement les semaines de Noël et du jour de l'an.

L'endroit est maintenant classé en réserve naturelle et il y a un droit à payer pour y mouiller (même sur ancre) mais cela reste très raisonnable.
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Mouillage à Union

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Union est notre point d'entrée dans les Grenadines. On doit y retrouver SIminoe et Mimosa qui étaient arrivés de transat à Grenade.

Le mouillage est assez petit et encombré autour des week-ends (beaucoup de bateaux de location font leur entrée aux Grenadines ici), mais quand on y reste quelques jours, on peut facilement changer de mouillage pour se retrouver au vent des autres dans l'eau turquoise.

Des bouées sont aussi disponibles (mais chères) et les boatboys vous orientent naturellement vers celles-ci. Mais on peut mouiller ailleurs dans la baie.
Les formalités s'effectuent à l'aéroport (à 10mn de marche) et ont été relativement rapides.

Le village de Clifton est très agréable avec des échoppes de légumes et quelques restaurants. On peut aussi y trouver des cartes SIM (opérateur LIME) pour se connecter à internet depuis le bateau à des tarifs bien moins importants qu'en Martinique.

On peut faire du kite juste devant la barrière en partant de la petite plage. Eau turquoise garantie devant Green Island - en couverture du guide Patuelli.

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Anses d'Arlet

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Les anses d'Arlet ne sont qu'à quelques milles de Sainte Anne. L'eau y est beaucoup plus claire et on peut même y voir des tortues en plongeant depuis le bateau.

Dans la grande Anse, les parties Nord et Sud sont réservées au mouillage sur bouées (payantes), mais on peut poser l'ancre dans toute la partie centrale. Cela tombe bien, c'est la plus agréable et on peut mouiller très près du rivage. Plusieurs restaurants sont directement sur la plage (on conseille le Ti-Sable le dimanche soir avec grillades et concert live).
Fond de sable avec des herbiers (où les tortues viennent manger). 2 petites supérettes.

Dans la petite Anse (là où il y a le bourg), la partie Nord est inaccessible (cayes) et au Sud, il y a aussi des bouées. Mais une fois de plus, pas de problème pour poser son ancre. Fond de sable et herbiers. Le mouillage est par contre assez rouleur (ce qui n'est pas le cas à Gde Anse).
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Mouillage de Sainte Anne

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L'anse de Ste Anne est un bon point d'atterrissage en Martinique (et particulièrement après une transat): le village est très sympa, les accras vendus dans la rue sont fantastiques, on est pas loin du Marin si l'on a des travaux à faire, et on peut se baigner au mouillage. Cela explique pourquoi le mouillage est très fréquenté. Mais peu importe, on est bien à Ste Anne!
Le fond accroche bien partout et les places les plus près de la plage sont peu ventées. Normalement il faut respecter les zones de mouillage (derrière les bouées jaunes), mais vu le nombre de bateaux dans ces zones, on a même du mal à voir les bouées et on n'a pas vu de gendarmes en bateau…

On peut débarquer facilement au grand ponton où plus de 20 annexes y sont amarrées quelle que soit l'heure de la journée.
Veillez toutefois à bien cadenasser la vôtre.

2 petites supérettes et une très bonne boulangerie (un régal après 15j de transat). Location de voitures vers le Club Med.

PS: on m'a dit que le mouillage allait sans doute devenir payant (sur des bouées).
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Marina de Mindelo

La marina est au fond d'une baie qui semblait être bien protégée en consultant les cartes nautiques. En fait, elle est assez ventée (le vent s'engouffre entre les collines avoisinantes), mais surtout elle est soumise à un ressac important. Ca bouge! Amarrage à l'avant, cul à quai, sur des pendilles ou des bouées. Amortisseurs d'amarre conseillés.
Mais l'attrait principal de cette marina est qu'elle est située la plus à l'ouest du Cap-vert, donc la plus proche des Antilles. La majeure partie des bateaux qui projettent de traverser l'Atlantique depuis le Cap-vert partent donc d'ici. Cela discute donc beaucoup d'avitaillement, de technique, et de conditions météo! On y retrouve aussi pleins de bateaux que l'on a croisé à un moment ou à un autre lors de la descente depuis l'Europe. Il y a de l'ambiance sur les pontons :)

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La marina, gérée par un allemand, est gardée 24/24 avec des pontons sécurisés, ce qui contraste un peu avec la ville de Mindelo, bien plus pauvre.
En ville, on trouve plusieurs supermarchés et … un coiffeur (dans son jus…).
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Mouillage à Sao Nicolau

Nous avons fait escale d'une journée à Tarrajal sur Sao Nicolau. Le cadre est grandiose car l'on mouille en face d'un grand canyon entouré de falaises, et devant une plage de sable noir.
L'endroit est réputé très venté avec de violentes rafales descendant des falaises. Cela n'a pas été le cas pour nous et nous avons même eu une petite brise côtière. Attention donc à avoir suffisamment de place pour éviter.
Mouillage entre 7 et 12m de fond.
La ville très typique et pas du tout touristique est au niveau du port où l'on peut laisser l'annexe qui sera gardée par des enfants du village.
Aluguer (taxi en commun) directement sur le port pour aller à Ria Brava, la capitale.

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Mouillage à Boa Vista

Pour le moment, Boa Vista fait partie des plus beaux mouillages visités.

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Une fois l'ilot de Sal Rei passé, on découvre une gigantesque piscine d'eau verte bordée par des dunes de sable. Les fonds sont très variables (plaques rocheuses, sable) donc il faut trouver le bon endroit pour bien planter son ancre. Pour nous, ce sera avec 3m de profondeur. Les vents dominants viennent de la terre mais si la houle vient du Nord ou Nord-Ouest, le mouillage peut être assez rouleur.

En face du mouillage, on trouve quelques bars et restaurants de plage assez sympathiques mais ouverts uniquement la journée. On peut y laisser son annexe et nous avons même profiter d'un gardien d'un de ces restaurants pour y jeter un oeil alors que nous étions en ville en soirée. Sinon, une petite plage se trouve au niveau de la ville.
La ville est à 10mn à pied. On y trouve une boulangerie et quelques mini épiceries. Ne comptez pas y faire votre ravitaillement. Oubliez aussi les fruits et légumes, hors de prix sur cette île quasi désertique.
Pour les formalités de la "policiai maritima", le bureau se trouve tout au bout du port "industriel".

En faisant du kite, j'ai pu apercevoir plusieurs tortues à la surface de l'eau!

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Mouillage à Sal

Les îles du Cap-vert sont fantastiques mais les mouillages se comptent généralement sur les doigts de la main. La baie de Palmeira est un des mouillages de l'île de Sal, et surtout celui où l'on peut faire les formalités d'entrée dans le pays. Passage donc obligé (comme à chaque arrivée dans un pays) à l'immigration et aux douanes. Heureusement, cela a pris beaucoup moins de temps qu'à Dakar!
Mouillage par 3m de fond (tout près de la plage) pour nous sur fond de sable. Mais attention, il y a aussi des plaques rocheuses. Le mouillage est assez venté, mais sans aucun ressac. Par contre, le vent est souvent chargé de sable (que l'on préfère quand même à la poussière de Dakar!). Baignade non recommandée (sortie d'égoûts et requins -aux dires des locaux- du fait des restes de poissons jetés à la mer au retour des pêcheurs).
Eau/Gasoil et même approvisionnement en pain proposés par un local qui vit sur un bateau.

La petite ville de Palmeira est vraiment … petite mais très agréable et sans touriste. On est tout de suite plongé dans l'atmosphère Cap-Verdienne. Le dimanche, c'est la fête avec une "boite de nuit" locale en plein air sur le quai.
La capitale Espargos est à 5mn d'Aluguer (taxi collectif). On y trouve des petites boutiques et épiceries.

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Télécoms Sénégal

Le Sénégal est très loin de nos standards… Culture, écologie, démographie, religion, richesse…
Mais le téléphone portable est partout.

Au fin fond du Sine Saloum, il n'y a bien sûr pas de réseau électrique. Les villages les mieux lotis ont des panneaux solaires qui alimentent quelques prises. Et ces prises sont alors monopolisées par une télé (avec Canal+ Sport!) et des téléphones portables. Dans chaque village, Il suffit de demander une carte de recharge pour qu'une personne vous en amène une dans les 5 minutes. A Dakar, elles sont même vendues dans la rue aux carrefours par des vendeurs ambulants.
Ce développement, comme dans beaucoup de pays, s'expliquent par l'absence de réseau téléphonique filaire développé. Le téléphone portable a ainsi rendu inutile l'extension des réseaux filaires.

Ici, le mobile sert même à des tableaux :)
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Alors qu'en france, on cherche à dissimuler les antennes relais dans les clochers des églises ou derrière des pergolas sur le toit des immeubles, ici, on les dissimule dans des faux palmiers (île de Gorée). Fou rire garanti quand on passe juste à côté et que l'on découvre un porte dans le palmier (pour accéder à un escalier à l'intérieur).

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Sauve qui peut!

VSF a financé il y a quelque temps des ruches et formé des habitants de Diogane pour les exploiter. L'objectif est de servir toutes les familles et même d'en faire éventuellement commerce. VSF nous avait donc chargé d'aller les voir.
Avant de partir pour 20 minutes de marche à travers la brousse, Salif en charge des rûches nous prête 4 combinaisons d'apiculteur. Leur état proche du neuf est bien agréable, mais nous renseigne déjà un peu sur leur niveau d'utilisation.

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Arrivés sur place, tout le monde s'équipe. Tout le monde? Pas tout à fait. Mon gabarit de jeune homme m'empêche de fermer la combinaison. Impossible d'enfiler le haut. A l'inverse, Camille et Manon y sont bien à l'aise. Je n'ai à peine le temps de me rendre compte que je ne rentrerai jamais dans cette protection, que Salif et son collègue sont déjà en train d'ouvrir les rûches à 15m de moi, en pleine mangrove. Résultat immédiat: je commence à voir voler vers moi plusieurs dizaines d'abeilles qui m'ont l'air d'être bien agressives (on nous le dira après, les abeilles du Sénégal sont bien plus féroces que les abeilles françaises). 30 secondes après, je suis déjà piqué à la main et j'entends des bourdonnements partout autour de ma tête. Camille, même bien protégée, prend peur. Nous voilà donc partis tous les deux en courant pendant 5mn dans la brousse pour échapper aux abeilles! Comme dans les films…

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Nous serons vite rejoints par Sophie et Manon qui courent elles aussi: Sophie avait enlevé son gant pour prendre une photo de loin. En 2 secondes, plusieurs abeilles se sont posées sur elle et elle s'en sortira avec plusieurs piqures sur le bras.
Nous laissons donc nos apprentis apiculteurs (ils reconnaissent n'y aller qu'une ou deux fois par an) sur place et déguerpissons vite fait car la nuit est déjà en train de tomber. Et le chemin du village en pleine brousse n'est pas vraiment balisé :)
Une fois arrivés au village dans le noir, nous avons été la risée des habitants: les filles, pour se protéger des insectes de la brousse, avaient gardé sur elles leur combinaison! Le tout, par 35°c.

Une pensée spéciale pour Emmanuel P avec ses abeilles!

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Nav en bande vers le Sine Saloum

Ca y est. Bernard et Geneviève ont emménagé à bord (nous les logeons le temps de notre mission pour VSF), les légumes de Mama Légumes sont chargés, les habits légers pour les jours à venir confectionnés par Mama Tissu, et la marée est favorable pou pouvoir passer la passe du Sine Saloum en fin de journée.
Départ donc en bande avec Siminoé et Catapulte pour aller mouiller à Djiffer. Ceux qui étaient en veille sur le canal 72 n'ont pas pu faire de sieste!

C'est une traversée que je qualifierai de traversée de "maintenance". A 10 milles au large, l'eau redevient bleue et on fait donc tourner à plein régime le dessalinisateur pour remplir les réservoirs et le bateau retrouve son blanc d'origine (il était jaune après quelques jours à Dakar) après s'être pris plusieurs seaux d'eau de mer. On en profite pour enlever de la même façon les milliers d'insectes venus mourrir sur le pont tous les soirs.
Même si la photo ci-dessous peut me faire mentir, cette traversée n'est pas si reposante que cela: il faut en effet slalomer entre les centaines de bouées de filets posées un peu n'importe. Impossible pour un poisson d'échapper à tous ces filets qui vont jusqu'à 15 milles des côtes. Un toubab qui a fondé un camp de pêche dans le Saloum il y 10 ans nous confirmera plus tard que la mer et le fleuve se vident: la surpêche est bien réelle et tous les moyens sont utilisés (pêche à la dynamite…).

Valentin sur Siminoé qui fait bronzette.
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Une fois la passe franchie (sans encombre du fait de l'absence de vent), nous voilà mouillés à Djiffer. Cette ville située juste à l'embouchure du Saloum, est une ville où l'on fait du commerce (matières premières, poissons…) entre tous les villages du Saloum. De loin, le paysage est une nouvelle fois magnifique. De près, on y retrouve toujours et encore des déchets partout sur la plage et dans les "rues".

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Le lendemain matin, on commence la remontée du fleuve, toujours en compagnie de Siminoé et Catapulte, qui nous quitteront plus tard dans la journée (ils interviennent dans d'autres villages) .
On en profite pour faire voler notre drone et capter ainsi les premières images du Sénégal vues du ciel.

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Arrivés au village de Djinrda, nous embarquons Seydou, correspondant local de l'association VSF. Djinrda est en effet le dernier village sur le grand bras du Saloum et il nous faut maintenant nous enfoncer dans les bolons, non dragués et non balisés. Grâce à lui, nous arriverons à Diogane sans avoir touché une seule fois le fond (la trace enregistrée au GPS nous permettra de faire de même au retour) Merci Seydou!

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Alors que le bolon fait à certains endroits plusieurs dizaines de mètres de large, seul Seydou sait exactement où il faut passer!

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Après 3 heures à serpenter dans le Saloum, nous voilà arrivés à Bassar, première étape de notre mission VSF. Il fait 35°c à l'ombre.
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Le Cercle Nautique de Dakar

Pour s'arrêter à Dakar, c'est simple. Pas de port et un seul mouillage dans la baie de Hann devant le Cercle de Voile de Dakar (CVD).
Le CVD a, parait-il, connu ses heures de gloires il y a bien longtemps. Plus de 30 bateaux (jusqu'à 60 nous a-t-on dit) y séjournaient fréquemment et on se souvient des courses la Baule/Dakar.
La situation actuelle est toute autre: à part nous (Siminoé, Catapulte et Seaview), seuls 2 autres bateaux y faisaient escale, aux côtés de quelques bateaux épaves dont l'antifouling a plusieurs années… Et visiblement, cela faisait quelques temps que le passeur se tournait un peu les pouces.

Sans doute la faute aux formalités excessives jusqu'à l'année dernière (visa…) et surtout à la pollution. Omniprésente, on ne peut l'ignorer.

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Sur la plage bien sûr, qui ressemble à une décharge; dans l'eau, verte, mousseuse, remplie de poissons nageant sur le ventre avant de flotter le ventre ouvert; et dans l'air avec une odeur d'égout quasi-permanente. Depuis de nombreuses années, tous les égoûts de cette partie de Dakar se déversent directement dans la baie et les usines rejettent tous leurs déchets au même endroit. Résultat: cette baie fait partie des baies les plus polluées au monde.

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Bref, il ne vaut mieux pas toucher l'eau et rester le minimum de temps ici.
Et pourtant, le CVD se révèle un petit havre de paix au milieu des bidonvilles et on y a apprécié se retrouver tous les soirs pour y prendre l'apéritif et y diner simplement tous ensemble. Et l'accueil chaleureux des sénégalais nous fait heureusement oublier cette triste réalité.

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Approvisionnement de légumes et fruits auprès de "mama légume" au CVD, de nougat auprès de "mama nougat", d'habits africains sur-mesure auprès de "mama tissu"…
Mécano sur place qui a fait du très bon travail sur le moteur d'annexe de Siminoé. Il y a aussi un voilier qui nous a confectionné des moustiquaires sur mesure en batilyne et une housse pour l'annexe.
Comptez plusieurs heures pour les formalités (police, puis douane) à faire dans le port industriel (un taxi vous y emmène et vous attend - quasiment 4H pour nous).
Supermarché ATAC (Auchan) à 20mn de taxi où l'on trouve beaucoup de produits européens.
Carte de téléphone aux "boutiques" à la sortie du CVD.
Il y a un USHIP flambant neuf devant le CVD. Incroyable quand on voit les alentours!
Pour le diesel, ils peuvent en amener dans des bidons à votre bateau, mais j'ai préféré aller moi-même à la pompe shell (on nous a reporté qu'une quantité d'eau importante était parfois rajoutée dans les jerricans…).
Se renseigner avant sur les 3 épaves coulées près du CVD.

De l'eau douce est disponible au CVD, mais personnellement, je ne remplirai pas mes réservoirs avec (on boit l'eau de nos réservoirs). Pensez donc à faire marcher le dessalinisateur avant d'arriver (on l'a arrêté 10milles au large), ou à économiser l'eau dès le départ des Canaries.

Sans cette pollution, cette baie serait magnifique.
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La traversée vers le Sénégal vue par Jules

Cette traversée, tout le monde à bord la redoutait: très longue (presque 2000km, soit 7 jours environ), potentiellement assez ventée et houleuse, au large de côtes peu recommandées (Sud Maroc et Mauritanie) et n'offrant aucun abri (seulement quelques ports de pêche au Maroc), dans des zones où on l'on peut rencontrer des bateaux de migrants (aux Canaries, nous avons entendu plusieurs appels à la VHF indiquant leur présence), et sans retour possible vers les Canaries en cas d'avarie (trop difficile de remonter contre le vent et la houle). Une traversée qui me semble être plus compliquée que la transatlantique donc, d'autant plus que pour la transat, Daniel sera à bord.

Pour une fois, pas de départ anticipé pour cause de vent fort prévu à l'arrivée: nous sommes même partis en sachant que le premier jour allait se faire au moteur (car avec un vent trop faible), mais nous étions attendus à Dakar par Geneviève et Bernard que nous accueillons à bord pour une mission Voiles Sans frontières. Et le routage s'est avéré relativement exact avec 7 jours de navigation réalisés contre 7 prévus. Nous avons fait 1030 milles (1900km), soit plus de 100 que la route directe (en ligne droite au plus près des côtes), mais je m'étais interdit de naviguer à moins de 90milles des côtes: on évite ainsi les petits bateaux de pêche et leurs filets trop mal signalés.
La houle nous a beaucoup secoué pendant au moins 4 jours, et je n'avais qu'un objectif en tête: préserver le bateau en limitant autant que possible les efforts (donc en réduisant parfois les voiles plus que le vent ne l'exigeait) et adapter les allures et la voilure pour limiter l'inconfort, et préserver ainsi le moral de l'équipage (ex: passer la nuit vraiment dans le sens des vagues sans être en route directe).

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Les moments forts de la traversée

-Notre première nuit de navigation à la voile avec une lune pleine: un vent maniable, pas (encore) de houle et l'impression qu'un phare géant projette de la lumière depuis le ciel

-Notre première pêche. Nous ne mettons pas souvent la canne à l'eau car on a rarement envie de découper un poisson vivant en pleine navigation, mais nous étions pour le moment restés bredouilles. Camille me demandait même si je pensais que, pendant ce voyage d'un an, on pêcherait un jour quelque chose… L'honneur est sauf avec une magnifique daurade coryphène de 1,18m!

Capture d’écran 2015-10-30 à 07.12.30

-Les échanges quotidiens par Iridium (téléphone satellite) avec les batocopains Siminoé et Catapulte partis un peu après nous: c'est sympa et on se sent moins seul sur l'océan

-Le passage des 3000 milles (5500km) faits avec le bateau depuis le début

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-"House of cards". Avec toutes ces nuits de navigation, j'ai pu regarder l'intégralité de la saison 1. La série est très prenante, et il est amusant de voir à quel point nous nous sentons loin, de façon tout à fait momentanée, de ces préoccupations (politique, pouvoir…).

-A 60 milles de l'arrivée, au petit matin, j'ai été surpris par un bruit soudain et complètement assourdissant dans le bateau. J'ai du réveiller Sophie pour comprendre que nous étions sans doute passés à travers un nuage de crickets. 24h n'ont pas été de trop pour venir à bout de tous ceux qui avaient pris place à bord et qui nous continuaient à nous agacer avec leur bruit. Nos amis de Siminoé ont, eux, été envahis par des libellules.

Les 2 choses les plus pesantes dans ce type de traversée

-Le bruit. En navigation, qui plus est dans de la grosse houle, le bruit est permanent: le vent bien sûr, mais surtout le sillage du bateau et les vagues qui déferlent autour. Je ne sais pas comment font les skippers du Vendée Globe pendant 3 mois dans leur bateau beaucoup plus inconfortables et bruyants que les nôtres.

-Le fait de réaliser que l'on ne peut pas appuyer sur un bouton pour se mettre à l'abri et au calme en un instant. Une fois parti, il faut aller au bout!

Nous voilà donc maintenant à Dakar, pour faire les formalités et se reposer un peu. Malheureusement l'escale se fait dans une des baies les plus polluées au monde (on n'ose même pas toucher l'eau) mais le sourire des sénégalais fait bien vite oublier cette triste réalité.
Départ prévu vendredi pour rejoindre l'embouchure du fleuve Sine Saloum (60 milles au Sud). Avec ces 2000km faits presque plein Sud, la température a sérieusement monté et les moustiques sont là :(
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Dernière baignade avant le départ

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Sur le trajet vers le Sénégal, nous avons fait une petite pause avec Tiphaine et JB de Sequoia. Nous avons profité d'une mer d'huile sans vent pour se baigner au large avec les 2 bateaux à couple.
Bon, maintenant, il faut songer à partir!
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Sotavento : une nouvelle case cochée!

Sotavento, sur l'île de Fuerteventura, fait partie de la liste des spots de kite et de planche mondialement connus qui se trouvent sur notre route. Nous devions donc nous y arrêter et essayer d'y naviguer!
La météo en ce moment est très capricieuse sur les Canaries: au lieu d'un vent stable de Nord-Est, nous rencontrons beaucoup de vent de Sud ou d'Ouest créés par des dépressions qui se succèdent. Les abris étant assez rares avec ces régimes de vent (et de houle), nous avons laissé Seaview sur Lanzarote et avons donc rejoint Fuerteventura avec le ferry depuis Lanzarote pour y passer 2 jours.
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Ambiance "djeunes" au programme: on a réservé 2 chambres dans un surf camp à Corralejo, un village au Nord de l'île. Les filles découvrent l'ambiance "collocation" avec une cuisine à se partager :)
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Fuerteventura est radicalement différente de sa voisine Lanzarote: de villages typiques et homogènes, on découvre maintenant des villes sans cohérence, avec des rues remplies de magasins de marques, et on tombe aussi très vite sur des complexes hôteliers gigantesques. Une surprise pour nous qui nous attendions à une destination plus sauvage et plus préservée.
Heureusement, ces complexes sont regroupés à quelques endroits de l'île, et Fuerteventura se rattrape avec ses paysages magnifiques, sa dune de plusieurs kilomètres et ses plages immenses solidement balayées par le vent et les vagues. Fuerte est le royaume du surf et du kite.

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La plage de Sotavento se trouve à l'extrémité Sud de l'île et le vent bénéficie de 2 effets accélérateurs: l'effet "venturi" (le vent est accéléré entre 2 montagnes), et l'effet thermique (le vent passe au-dessus d'une dune de sable immense). Résultat: au moindre rayon de soleil, le vent se lève et peut rapidement atteindre 35nds l'été. Lors de notre passage, 25nds m'ont permis de faire une super session de kite dans un cadre magnifique, le tout au ras de la plage dans 30cm d'eau. Attention tout de même: ici le vent souffle depuis la terre et envoie tous les imprudents très rapidement au large. L'énorme école de kite installée sur la plage est d'ailleurs équipée de plusieurs jet-skis qui vont récupérer sans arrêt les stagiaires débutants.

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Quand aux filles, elles ont passé l'après-midi à jouer avec des petites allemandes sur les stack-lines et les trapèzes du club de kite. Elles n'hésitent d'ailleurs plus maintenant à aller vers les autres enfants, quelle que soit leur nationalité: un des bienfaits de ce voyage.

On est donc rentré tous très contents de cette escapade, d'autant plus que c'était "relâche" côté CNED après plus de 10 jours non-stop.

Désormais nous guettons la première bonne fenêtre météo pour rejoindre directement le Sénégal, avec une grosse semaine de navigation en perspective donc.
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Mouillage Papagayo - Lanzarote

Par vent bien établi de secteurs E à N, on peut mouiller devant les plages juste après la pointe de Papagayo. La baie est très ouverte donc il faudra vite la quitter en cas de vents de W à SE, et on peut alors se diriger vers la marina Rubicon qui est juste à côté.
Les plages sont très belles et préservées des constructions. Les nudistes en ont d'ailleurs colonisé certaines.
Plusieurs bateaux viennent y mouiller la journée, mais on y est vraiment tranquille. Nous y avons passé une nuit avec Siminoé et nous étions les 2 seuls bateaux!
Le fond est un mélange de sable et de roches donc il faut bien essayer de mouiller dans le vert. Profondeur de 6/7m. L'eau est très claire.

Au final, un très beau mouillage, que l'on a fait après Graciosa avant de revenir à la civilisation à la marina toute proche.

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Papagayo
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Graciosa vue du ciel

Graciosa vue du ciel from Jules et So on Vimeo.

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Mouillage à Graciosa

On attendait cette escale avec impatience car tout le monde nous en avait fait l'éloge.
Et nous n'avons pas été déçu. Par vent dominant de N/NE, on est bien protégé de la houle. Le paysage est magnifique avec d'un côté les dunes et les cratères de Graciosa, et de l'autre, les falaises abruptes de Lanzarote. Pour y mouiller, il faut demander l'autorisation aux autorités compétentes 10 jours avant et le séjour ne peut excéder 10 jours. Une façon de préserver ce mouillage (situé dans une réserve naturelle) qui ne peut accueillir beaucoup de bateaux. C'est d'ailleurs un des seuls inconvénients: on est parfois très proches des autres bateaux et il faut s'assurer à chaque arrivée que le bateau de devant ne mouille pas sur votre ancre.

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Mouillage dans 9 à 12m d'eau sur du sable. La partie NE de la baie est par contre remplie de rochers.
On peut témoigner de la bonne tenue des fonds (avec 50m de chaine…): nous avons en effet été surpris par un coup de vent non prévu de SE entre 23h et 4h du matin qui est monté jusqu'à 30nds. Avec ce vent, la côte de Lanzarote est suffisamment éloignée pour qu'il arrive à générer de la houle: rapidement on a eu plus plus d'un mètre au mouillage. Aucun des bateaux présents n'a dérapé, mais notre voisin y a laissé son guindeau!

Le village (ambiance far-west avec des rues en sable et des bouts de buisson qui volent) est à 45mn de marche via une piste en sable. Il reste accessible avec une annexe puissante et par vent faible. On y trouve 3 petits supermarchés, des restaurants et une quincaillerie digne d'ali-baba.

Le long de cette même piste, une petite lagune se remplit à marée haute par fort coefficient. L'endroit est idéal pour y apprendre le kite et Sophie a ainsi pu commencer à se familiariser avec l'aile.

PS: la Guardia civile passe au large du mouillage tous les jours, mais ils ne sont jamais venus contrôler les bateaux (nous y sommes restés une semaine).

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Photos prises avec un vent orienté au SW.
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Madère vue du ciel

Madère from Jules et So on Vimeo.

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Quinta do Lorde - Madère

La marina de Funchal n'a que très peu de place pour accueillir les voyageurs, donc nous nous sommes arrêtés à la récente marina Quinta do Lorde.
Située à l'extrémité Est de l'île, elle est très excentrée et il faudra prendre un bus ou un taxi pour sortir de ce complexe qui ressemble un peu à un village Disney avec ses façades colorées toutes neuves (et quasi personne dans les rues!). Le cadre est malgré tout impressionnant avec le pontons au bord des falaises.
L'accueil est vraiment excellent et il y règne une bonne ambiance. Pas besoin de pontons sécurisés, c'est tout le complexe qui est fermé par des grilles (mais quel réel intérêt?).

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Même sans vent et sans grosse houle, les bateaux bougent beaucoup dans le port et les pontons ne semblent pas non plus d'une solidité à toute épreuve. Certains étaient d'ailleurs passés sous des bateaux lors d'un gros coup de vent de Sud il y a quelques années. Personnellement, j'hésiterais à y laisser mon bateau pour une longue durée.

Supérette et restaurant sur le quai. Wifi correct. Grand supermarché à Machico (10mn de voiture).
Magique: en arrivant, je demande s'il y a un mécano agréé Yanmar pour faire la révision de mes moteurs. 2h après, un représentant était à bord et dans un français parfait me propose de venir le lendemain. Travail très pro (il est ingénieur!) et pour beaucoup moins cher qu'en France… (Marc Herminio +351 962 370 315)

J'ai pu aussi faire 2 belles plongées (avec 25m de visibilité) avec le club présent sur le complexe. Pas mal de poissons sans que ce soit exceptionnel. La veille de notre arrivée, un phoque était venu jouer avec eux par 20m de fond!

Location de voiture bon marché depuis la réception de la marina.
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Petite navigation vers l'île de Madère

Porto Santo étant relativement plate, les nuages ne s'accrochent pas à l'île et celle-ci bénéficie donc d'un climat beaucoup plus sec que l'île principale de Madère. Une zone orageuse étant prévue sur la zone, nous sommes restés sur cette île un peu plus longtemps que prévu, pour contempler, de loin, les éclairs sur Madère.
Une fois le beau temps revenu, il était temps de mettre les voiles pour aller randonner sur Madère.
Traversée courte (30 milles, soit 55km) très agréable en compagnie de Catapulte et Séquoia avec une météo très clémente: 10/12 nds, avec un angle de 140°, le tout avec une houle très légère.

Merci à Eric pour la photo.

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Porto Santo - Le mouillage

Porto Santo bénéficie d'un mouillage sûr par vent établi de NE à O (par le le N). Le fond est recouvert de sable et permet de bien encaisser les rafales qui peuvent dévaler des collines toutes proches. Par vent de NE, il vaut mieux mouiller tout prêt du port pour bien s'abriter du vent, mais par vent de NO, c'est plus sympa et plus pratique de mouiller devant le village. Par vent et houle de E/NE, comptez aussi sur un roulis capable de bien vous malmener.

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La visibilité sous l'eau est excellente et l'eau d'un bleu-vert des plus agréables. Aucun souci pour discerner son ancre par 10m de fond. Venant des rias de Galice et des ports portugais, cela faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu les dessous de Seaview. Nous serons bons pour une grande séance de grattage des coques.

Le débarquement en annexe est possible sur le ponton fixe du village, mais par vent de NE, il vaut mieux préférer le port qui n'est qu'à 15/20mn à pied des commerces (ou à 5€ en taxi avec les courses!). Supermarché à 50mètres de la plage.

Assez inhabituel: le mouillage le long de cette plage fait partie d'une zone réglementée. Il faut donc se présenter à la marina pour s'acquitter de quelques euros. Je ne suis pas sûr qu'il y ait quelqu'un pour contrôler… Par contre, la police veille à la bonne déclaration du bateau et de l'équipage aux douanes. Cela prend 10mn avec un douanier sympathique qui cherche à apprendre quelques mots de français :)

Vue du mouillage par le NE au petit matin (Catapulte et nous), près du port.

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Traversée de Cascais à l'archipel de Madère vue par Jules

Même constat que pour le Golfe de Gascogne : pour éviter de se prendre une dépression sur la tête avec 25/30 nds de vent dans la mauvaise direction, nous devions partir samedi au plus tard (voir le post «Prévoir une navigation »). A défaut, il aurait fallu patienter une semaine de plus à Cascais. La traversée étant la plus longue jamais faite (500 milles, soit 900 km), nous prenons l’option tranquille en partant en début de matinée, avec une arrivée prévue dans la nuit de mardi à mercredi. On prévoit donc 3 à 4 nuits en mer ; de quoi arriver bien fatigués. Quelques échanges SMS par satellite plus tard, RDV est pris avec Catapulte à Porto Santo (eux viennent de Gibraltar), une île de l’archipel de Madère, à quelques milles au Nord de l’île principale. Après les péripéties de l’attente des cours du CNED, tout se (re)met en place.

Au final, la traversée se sera très bien déroulée même si les nuits accumulées en mer se ressentent dans l’état général de l’équipage à l’arrivée (on est RINCE !).
Les conditions légères ont quand même mis à l’épreuve nos estomacs (surtout celui de Camille) et le gennaker nous a encore fait faux bond, la faute à un ridoir dont j’ai du faussé le filetage au montage/démontage. Mais cette fois-ci, pas de réelle casse, et on s’est contenté du solent pour cette traversée.
On se rend compte maintenant, qu’il faut attendre le 4ème jour en mer pour pouvoir lire sereinement (ou faire le CNED !). Eric de Catapulte nous conseille la veille de passer la nuit au mouillage (qui bouge toujours un peu), plutôt qu’au port. A essayer.
Les dauphins –ces fois-ci la plupart du temps tout gris, genre Flipper- nous ont accompagné plusieurs fois par jour et c’est toujours la fête à leur apparition. On a même eu droit à quelques sauts dignes des marineland.
La température de l’eau n’en finit pas de grimper à se demander si la sonde n’est pas faussée : on peut maintenant lire 25°c. !? Nous qui étions habitués au 16°c de la Gallice et du Portugal, reprenons espoir avec la perspective d’une vraie baignade sans combinaison à l’arrivée. De quoi remettre du baume au cœur à tout le monde après déjà 3 jours en mer.
Le dernier jour aura été plus calme que prévu et on s’est même appuyé du moteur pour arriver avant la nuit mardi: l’appel de l’apéro avec Catapulte a été plus fort que le traditionnel bol de pates chinoises prévu initialement…Bizarre.

Pendant cette traversée, point de bateaux de pêche (nous étions très au large), mais une multitude de cargos : on traverse en effet l’axe Nord-Sud (de Gibraltar vers l’Europe) et l’axe Est-Ouest (de Gibraltar vers l’Amérique). Le record est un cargo de 366mètres !

Mais comment fait-on pour les éviter ?

Règle numéro 1 : on scrute l’horizon et les points lumineux. Le hic avec les cargos, c’est leur vitesse : bien plus élevée que la nôtre. Donc le risque de mal estimer leur trajectoire par rapport à la nôtre existe.
Règle numéro 2 : on utilise en renfort l’AIS magique : un transpondeur à usage maritime, qui indique à tous les bateaux équipés –obligatoires pour les cargos- la position, le cap, la vitesse, la longueur et le nom du navire. La plupart des bateaux de plaisance en sont aussi équipés depuis quelques années. Ces informations sont reprises sur l’écran du traceur (en superposition de la carte électronique de la région). Ainsi, les cargos nous « voient » et nous les « voyons ». Dans la plupart des cas, nos routes ne se croisent pas : ils passent bien devant ou bien derrière. Mais parfois, on se retrouve en route de collision. Je cherche alors systématiquement à les contacter par la VHF (la radio) pour savoir si je passe « at your head » ou pas. Un seul sur trois a répondu : je les soupçonne de faire les sourds pour leur éviter de se dérouter. Bien sûr, au moindre doute, je change de trajectoire, même si en théorie, nous sommes prioritaires… On se sera donc dérouté 3 fois pendant cette traversée, et comme d'habitude, cela arrive toujours de nuit ; sinon ce serait trop facile.

Un exemple avec cette capture d’écran : au milieu, c’est Seaview. Le triangle qui vient vers nous est un autre bateau. Il est à 15milles (28km). En cliquant dessus, je m’aperçois qu’il va 3 fois plus vite que nous et qu’il fait 200mètres de long. A éviter donc.

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Préparer une navigation

Il est loin le temps où les navigateurs partaient pour une traversée en connaissant uniquement la météo de leur point de départ!

Pour préparer une navigation, on télécharge maintenant des fichiers « grib », qui sont des recueils -gratuits pour une fois- des données météo sur les jours à venir. On peut donc y trouver des informations sur le vent, la pression, la nébulosité, la houle dans une zone donnée…
Placées sur une carte, ces informations nous permettent de reconstruire l’évolution du temps sur plusieurs jours (jusqu’à 10). La fiabilité diminue bien sûr avec l'éloignement de la prévision, mais on peut souvent avoir une bonne idée de l’évolution du système météo global.

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Rem : les petites flèches représentent le vent.

Sur une traversée de plusieurs jours, le vent change parfois plusieurs fois de direction et bien sûr de force. Si on reste en ligne droite, on peut rencontrer des périodes avec un vent qui vient de face, du côté, et/ ou de l’arrière. Mais un bateau n’a pas la même vitesse en fonction de la force et de l’orientation du vent par rapport à sa route. Comment donc savoir où nous devrions passer pour optimiser notre trajectoire?

On utilise alors les « polaires » du bateau, censées représenter la vitesse optimum du bateau avec un vent de telle ou telle force venant de telle de telle direction. Comme nous sommes en famille avec un bateau chargé, j’utilise un coefficient d’efficacité de 80%.

Un exemple pour un vent de 16nds : avec un vent qui vient à 90° de notre trajectoire, nous sommes censés avancer à un peu plus de 8 nds.

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En compilant l'évolution de la météo et les polaires du bateau, des logiciels (venant du monde de la course) calculent alors la trajectoire idéale à suivre une fois l'heure de départ indiquée. Il ne faut pas du tout y voir une science exacte: le logiciel ne sait pas quand vous êtes fatigués et que vous n'optimisez pas la vitesse du bateau, quand vous décidez de lever le pied (=vous réduisez les voiles) pour passer une nuit tranquille, que la houle vous oblige à modifier votre trajectoire pour que le bateau ne tape pas trop dans la mer etc… Mais ce type de logiciel (et surtout les données météo que vous chargez!) représente tout de même une aide précieuse pour prévoir une navigation de plusieurs jours. Et on peut même les paramétrer pour éviter les zones avec un vent supérieur à Xnds ou des vagues de plus de Xm.

C'est notamment grâce à cela que nous pouvons mettre toutes les chances de notre côté pour éviter de se retrouver au milieu d'une tempête pendant une traversée.
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Anecdotes des services publics français

Episode 1: Colissimo International
Partis le 9 août de la Rochelle, il manquait quelques jours pour recevoir les cours du CNED de Manon. Pas de problème: mon père et Françoise acceptent de convertir leur ferme en société de domiciliation le temps d'un mois d'été pour recevoir le colis, et ils nous renverront le colis à une marina. Sitôt reçu, sitôt défini pour le renvoi: ce sera à la marina de Porto dans laquelle nous prévoyons d'être dans 10 jours. Cela laisse de la marge par rapport aux 4 jours annoncés. A postériori, pas assez…

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Le plus rageant reste de se connecter à l'interface de suivi chaque jour pour assister à la grande cavalcade de notre colis, qui sera donc passé trois fois par le centre export. Et à chaque connexion, on refait nos plans: "alors, s'il arrive après-demain, aujourd'hui nous faisons…, demain… et on part ….". Au bout de quelques jours et noeuds au cerveau, c'est décidé: on part et je reviendrai chercher le colis d'un autre endroit en voiture (c'est fou comme la voiture rapproche deux endroits par rapport au bateau -on oublie vite). La Poste ne va quand même pas dicter notre programme!
Le colis arrivera finalement le 9 septembre, soit 23 jours après l'expédition. No comment.

Episode 2: le CNED
Je ne parlerai pas des heures passées avec eux au téléphone depuis le printemps pour essayer de comprendre le fonctionnement. Sophie y reviendra sans doute plus tard car cela mérite un post à part entière.
Suite à nos soucis avec Colissimo, on rappelle le CNED pour essayer de se faire renvoyer les cours. Miracle: ils acceptent sans souci et nous annonce qu'un nouveau colis part de Rouen en fin de semaine (nous étions mercredi). Pour assurer et pour joindre l'utile à l'agréable, on propose à Chantal de venir nous rejoindre pour quelques jours à Lisbonne dès qu'elle aura reçu les précieux cours (à priori donc mardi, mercredi ou jeudi). Mardi, on veut se rassurer en rappelant le CNED qui nous confirme que le colis est bien parti. Mercredi, on commence à se lasser. Jeudi, on insiste et la réalité tant redoutée tombe: "ah bien non, le colis n'est pas encore parti. Où souhaitez-vous qu'on l'envoie?". L'ambiance est en berne: on ne peut plus attendre car il faut partir samedi pour Madère (pour éviter une dépression qui nous obligerait à rester une semaine de plus à Lisbonne) et Chantal ne peut donc plus venir. Lot de consolation: on reçoit un email de la marina de Porto qui a reçu le 1er colis (celui du dessus). Au programme donc du lendemain, 700km pour aller chercher ces p… de cours.

Les leçons
-Ne jamais faire confiance à Colissimo International. Ce n'est pas notre première mésaventure avec eux.
-Si vous projetez de faire le même type de voyage que nous, ne partez pas sans les cours, ou prévoyez bien avant que quelqu'un vous les amène en vous rendant visite mi-septembre.


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Marina et mouillage de Cascais

Cascais était le point prévu le plus au Sud de notre parcours en Europe continentale. Nous avions en effet choisi cette escale car elle permet de visiter Lisbonne (30mn de train) et ses environs, tout en restant dans un environnement moins urbanisé que les marinas dans le Taje. Et il y a même un mouillage qui permet d'y rester en dehors des grosses périodes de vent fort.

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En arrivant depuis le Nord, il y a presque toujours une accélération du vent dès le Cap de la Rocca (au Nord de Guincho), puis en arrivant sous le vent de la marina. Nous n'avons pas eu la première accélération (le vent est resté à 15nds), mais avons bien senti la deuxième: de 15 à 20/25nds en 30 secondes et une mer qui blanchit à vue d'oeil.

Direction donc dans un premier temps la marina. La marina est grande et peut accueillir beaucoup de bateaux, mais elle est très (trop) optimisée. Un bateau de 12m est ainsi guidé vers un ponton d'un bateau de 12m. Normal. Sauf que la place pour manoeuvrer est ridicule et avec notre catamaran, l'entrée dans une place peut s'avérer périlleuse, surtout avec 25nds de vent! Prudence donc (un monocoque en partant est rentré dans 2 bateaux…). Heureusement nous avons pu compter sur l'aide de tous les bateaux avoisinants (nombreux à être venus s'abriter du vent).
Le wifi est accessible depuis le bateau, mais le débit est ridicule. Limite vu le prix de la marina (quasi* 2 par rapport aux marinas précédemment visitées).
Pontons en excellent état, sécurisés…
Cascais offre tous les services nécessaires directement sur la marina (Ship, voilerie…) et la ville est accessible à pied (ainsi que son grand supermarché ouvert de 9h à 22H tous les jours yc le dimanche!).

Mais Cascais c'est aussi son mouillage très agréable, situé juste à l'extérieur du port, devant les plages de la ville. Fond de bonne tenue mais attention, le bateau à côté de nous n'a pas réussi à relever son ancre (beaucoup mettent un orin). On peut s'y baigner, même si comme partout dans les endroits visités depuis notre départ, l'eau n'est pas spécialement transparente, et toujours aussi fraîche (=bonne pour les bretons). Le Samedi soir, on "profite" du son des bars/discothèques.
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Guincho

Encore un nom qui me faisait rêver quand je dévorais plus jeune les Wind Magazine ou autres Planche mag: Guincho est un spot de planche à voile mondialement connu. Chaque année, une étape de la coupe du monde de planche à voile y était d'ailleurs organisée.
Guincho reçoit en effet de plein fouet la houle de l'Atlantique et un vent thermique particulièrement fort dû à la différence de température entre la mer (16°c!) et l'intérieur des terres. Ce vent est aussi canalisé par les falaises au Nord et amplifié par le tracé de la côte (la côte s'oriente ensuite à l'Est vers Lisbonne).
En s'arrêtant à la marina de Cascais (notre point de chute pour visiter Lisbonne puis partir vers Madère), il était obligatoire d'y passer un peu de temps.

Et Guincho n'a pas failli à sa réputation. Alors que Seaview était sagement amarré à la marina, nous voilà partis avec le kite sous le bras pour profiter du spot: 30 noeuds établis et quelques vagues sympathiques. Un moment que je n'oublierai pas.

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Peniche - Cascais: 1000 milles

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Heureusement, il n'y a pas 1000 milles (1852km) entre Peniche et Cascais. Mais c'est entre ces 2 ports (45M) que nous avons passé le cap des 1000 milles parcourus avec Seaview depuis avril.
1000 milles, c'est à la fois beaucoup pour nous, qui ne faisions que du cabotage lors de croisières familiales, et peu pour un bateau qui est encore dans sa période de rodage.

Un exemple avec cette navigation qui avait tout pour être parfaite: une houle raisonnable (2/3m), un vent de 15/20nds venant de l'arrière qui nous a enfin permis de faire une navigation 100% sous voile - depuis notre départ, le vent était la plupart du temps trop léger et nous avons donc trop utiliser les moteurs à notre goût. C'était sans compter sur la casse d'un câble d'acier (plus précisément le sertissage), qui permet de fixer le genaker (le bout-dehors pour être exact). Résultat: un bon gros stress avec 70m2 de toile qui battent en plein vent (+20nds) en navigation. On s'en souviendra. Nautitech assure en nous expédiant les pièces cassées.

1000 milles, c'est aussi le temps qu'il faut pour commencer à bien connaître le bateau, anticiper ses réactions en fonction du vent et de la houle, repérer tous les petits coins/accastillages qui ne demandent qu'à vous érafler les mains ou les pieds et commencer à s'y sentir vraiment chez soi. Les filles parlent maintenant de "rentrer à la maison" pour le bateau ou de "chambre" pour évoquer leur cabine. C'est bon signe.
Mais 1000 milles, c'est encore un peu juste pour ne plus se faire peur à chaque entrée de port avec un vent soutenu ou pour dormir de façon 100% sereine dans un nouveau mouillage.
A suivre.
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Mouillage à Peniche

On souhaitait s'arrêter à Peniche pour ne pas faire Porto-Lisbonne d'une traite, ce qui nous aurait obligé à naviguer de nuit - ce que j'essaie d'éviter le long de l'Espagne et du Portugal du fait des pêcheurs et autres filets particulièrement nombreux sur ces côtes.
La marina ne peut accueillir que quelques bateaux visiteurs, et bien sûr, en arrivant, plus de place pour nous. On nous a donc dirigé vers le mouillage situé au Sud de la digue E, devant la plage.
Le fond est de bonne tenue, et c'est nécessaire puisque le mouillage reçoit le vent de Nord en rafales (15/20nds pour nous). Par contre, le mouillage est très rouleur et j'ai eu de la peine pour les 3 monocoques à nos côtés.
Pour couronner le tout, étant sous le vent du port de pêche, on a parfois l'impression d'avoir oublié des sardines sur les jupes du bateau.
Dommage, on serait bien resté une journée de plus pour visiter le village.

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Nazaré

Cette ville du Portugal m'a toujours fait rêver parce que c'est à Nazaré même que l'on peut voir déferler les plus grosses vagues du monde. Oui, oui, du Monde!
L'explication est assez simple: il faut aller voir sous l'eau pour comprendre. Nazaré (et plus particulièrement sa plage Del Norte) se trouve exactement au bout d'un canyon sous-marin de 230km de long, avec des profondeurs qui atteignent 5000m. Ainsi, la houle qui arrive d'Ouest/Nord-Ouest dans cette zone de l'Atlantique, se retrouve canalisée et s'amplifie même au fur et à mesure que la largeur du canyon diminue. Comme la profondeur près de la côte est encore de 150m, la houle ne rencontre aucun frein avant de venir s'écraser sur les falaises.
Il n'y a donc pas meilleure configuration pour créer les plus grosses vagues du monde dès lors qu'une tempête d'hiver a eu le temps de créer cette houle en plein océan Atlantique.

On retrouve ce type de canyon à Cap Breton (ce qui explique la réputation de nos plages du Sud-Ouest), mais en beaucoup moins prononcé.

Une explication en 3D de Nazaré:
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Et le résultat (cette vague est pour le moment considérée comme la plus grosse vague jamais surfée - plus de 30mètres…), vu du phare qui est déjà en haut d'une falaise:nazaré

Rassurez-vous. Lors de notre passage en voiture, il y avait juste 2m de shore-break (vague qui casse directement sur le sable, donc qui peut quand même facilement vous assommer). Et lors de notre passage au large en bateau, nous n'avons rien senti.
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Marina de Figueira da Foz

Cette marina se trouve sur la rive Nord du Monego, le plus long fleuve du Portugal. L'entrée du rio peut être dangereuse (la houle peut déferler) et il faut être très prudent en fonction de la houle et de la marée. Arrivant avec seulement 10nds de vent sans houle, l'entrée a été simple pour nous bien qu'avec 3nds de courant contraire.
La marina est très confortable et reste assez calme malgré son hyper proximité avec la ville.
Eau/Electricité disponibles sur les pontons, en bon état et sécurisés par clé électronique.
Wifi inopérant depuis le bateau (mais accès au réseau payant MEO).
Devant la marina se trouve un marché couvert très agréable où l'on trouve tous les produits frais à des coûts très inférieurs à la France. Supérette dans la ville.
La grande plage (une des plus larges du Portugal) est accessible à pied et il faut se contenter de regarder vers la mer (de l'autre côté, c'est plutôt la Grande Motte). Baignade dangereuse du fait du shore-break.
Location de voiture le long de la plage (visite de Coïmbra…).

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Douro Marina - Porto

L’entrée de la ria du Douro est vraiment petite. Nous ne l’avons testée que par temps calme, avec quand même plus de 3nds de courant. A voir par grosse houle et reflux.
Marina récente (février 2012). Tout est donc en excellent état. Pontons sécurisés. On commence à bien s’habituer au zodiac qui vient à notre rencontre pour nous guider et nous amarrer. Le personnel de la marina est vraiment très agréable.
Le petit plus: chaque matin, on vous apporte du pain frais au bateau gratuitement. Imaginez la même chose en France…
Wifi gratuit à la capitainerie (8h30/20H 7j/7). Payant sur le réseau Vodaphone, accessible du bateau, avec une connexion en haut débit (mais pas très stable).
Resto/snack agréable sur place. Il y a aussi 2 autres restaurants beaucoup plus chics et très design. Boulangerie et épicerie typiques dans la ville à 300m.
La ville de Gaia (là où sont les caves) est 3,5km de la marina. Il faut rajouter la traversée d’un pont pour rejoindre Porto. Faisable à pied; sinon, il y a une navette qui traverse le fleuve à 200m de la marina, puis un bus ou le vieux tramway pour rejoindre le centre de Porto.

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Hans

C’est le nom donné par les météorologues à la dépression qui est arrivée sur la France en début de semaine. Avant la France, elle est passée sur l’Atlantique, mais plus au Nord de notre position (heureusement!). Elle nous a quand même envoyé des rafales à 25/30 noeuds le dimanche -nous nous étions préventivement abrités à Vigo. Mais ce qu’elle nous a laissé de plus marquant, c’est une bonne grosse houle.

Le lundi, alors que le vent s’était complètement calmé dès le dimanche soir, nous avions encore plus de 3/4m de houle pour notre mini navigation de Vigo à Baïona. Il fallait passer bien au large du groupe d’iles et de rochers de Las Estelas car cette houle déferlait partout sur ces hauts fonds. La puissance des vagues était fascinante et en même temps on se sentait bien petit avec notre catamaran de 12m. Un bon rappel à l’ordre après nos premières semaines calmes d’un point de vue météo (je me plains même du manque de vent qui nous oblige à utiliser (beaucoup trop) les moteurs).

Mardi, les prévisions annonçaient enfin un affaiblissement de cette houle et nous avons pu ainsi continuer notre descente vers Porto. Mais le vent de Sud, couplé aux restes de houle (venant du NO), a créé une mer hâchée qui a failli nous faire faire demi-tour après 2 heures de navigation, tellement ces conditions étaient désagréables pour le bateau et l’équipage. Pour couronner le tout, j’étais en pantalon de ciré, veste de quart et bonnet! Back to Bretagne en quelque sorte.
Quelques heures plus tard, nous étions au moteur sous le soleil avec juste quelques ondulations sur la mer: les prévisions se sont révélées étonnamment précises!
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Mouillage de Baiona

Au fond d’une baie, à la sortie du ria de Vigo se trouve la ville de Baïona dans laquelle nous souhaitions nous arrêter pour visiter notamment une réplique de La Pinta (bateau de Christophe Colomb). Il y a 2 marinas et un mouillage situé à l’est de celle la plus au Sud.
Fond de 6/7m, partiellement vaseux et surtout recouvert d’algues. On l’a découvert en relevant l’ancre, qui était coiffée d’un paquet vraiment énorme d’algues vertes (on aurait dit une ancre à la Jackson5). Il faut donc bien vérifier que l’ancre a véritablement croché (un bateau français nous avait dit la veille avoir dérapé ici même).
Le mouillage est très bien abrité, même par forte houle de NW.
Ville/Pinta/Forteresse accessibles facilement en annexe (on l’a remontée sur une cale). Petit centre ville historique agréable. Par contre, on a cherché longtemps une épicerie (à 10mn vers le sud-est).

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Puerto de Portivo de Vigo

Petite marina (anciennement appelée Real Club Nautico) située en plein centre ville, donc assez en profondeur dans la ria de Vigo. Idéale pour avoir accès au centre piétonnier -plus développé et animé que celui de la Corogne- et pour laisser s'échapper une dépression qui passe juste au-dessus de nous.
En s'annonçant à la VHF, on est accueilli par un zodiac qui nous montre notre place et vient même nous aider à s'amarrer.
Les pontons sont dans un état correct et sont fermés la nuit (il faut appeler le gardien pour nous ouvrir le soir). Eau/Electricité OK. Par contre, le ponton visiteur est sous une digue ouverte au public, donc il faut accepter d'être un peu l'attraction.
Wifi pas encore au top, mais juste suffisant pour arriver à faire un skype vidéo.
Supermarchés à 10mn.

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Ensenada de barra

En face de l'ile de Cies, toujours dans la baie de Vigo. Grande plage magnifique bordée de pins et d'eucalyptus.
Le mouillage le plus agréable se trouve au NW, très près de la côte pour être bien abrité.
On a vite découvert que la plage était en grande partie naturiste. Du coup, certain bateaux qui y mouillent ont le même hobbie. Cela fait drôle de voir des gens nus dans leur annexe :)
Le paysage est superbe. Les fonds de 8/10m tiennent bien (sauf pour un gros yacht à moteur qui a dérapé droit sur nous - on a découvert quand ils ont remonté l'ancre, qu'ils ne devaient pas avoir mis plus de 20m de chaine…).
Eau très claire le long des rochers: superbe balade en paddle.
Au final, le mouillage est beaucoup plus sympa et calme que l'île de Cies.

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Bateaux orientés au NE
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Isla de Cies

L'ile de Cies fait partie d'un parc naturel de Galice. Il est donc nécessaire d'avoir au préalable l'autorisation pour y mouiller: dans un premier temps il faut un permis annuel de navigation dans ce parc puis demander au plus 7 jours à l'avance l'autorisation pour y mouiller le jour J. Cela reste faisable car tout se fait par internet www.iatlanticas.es. Cela a l'air d'être assez contrôlé (une vedette a fait le tour de notre bateau et a ensuite décroché sa VHF).
En arrivant, on est forcément un peu déçu: vu ces formalités, on s'attendait à un peu plus de quiétude. A la place, 40 bateaux entassés la journée, un camping sur l'ile et des vedettes qui déversent toute la journée des centaines de visiteurs (il vaut mieux mouiller au sud de la plage pour être moins dérangé).
Heureusement, les espagnols se lèvent tard, donc jusqu'à 10h30, l'ile est quasi déserte. Et c'est vrai qu'elle est magnifique. Plusieurs ballades de 1 et 2h.
Mouillage devant la plage de Rondas (splendide le matin et le soir) par 6m de fond environ. Bonne tenue malgré le vent qui s'engouffre un nouvelle fois entre les collines.
Eau claire au bord, mais vite chargée en micro particules végétales après.

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Ensenada de Llagosteira

Après avoir contourné le Cap Finisterre (en venant du Nord), on remonte plein Nord jusqu'au bout de la baie devant la plage de Llagosteira.
Grande baie sans danger (sauf au SW), très abritée de la houle d'W à l'E par le N. Les vents dominants de l'été (NO à NE) s'engouffrent entre les collines (vent de terre), mais les fonds sont de très bonne tenue (on a croché du premier coup). Mouillage par 8m de fond. Marnage de 2,6m. Aucun capot. On dort très bien!
Les guides indiquent que c'est un mouillage fréquenté en été. Pas cette année visiblement…

En mouillant, on a aperçu un banc de dauphins à 100m du bateau!

Vue du NE avec sous le vent, le village de Fisterra et le Cap.
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Vue du S, sur la droite de la plage
Ensenada de Llagosteira

Marché le mardi (au moins!) sur le port à Fisterra (accessible avec une bonne annexe).
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Marina Nautico

Nous avons choisi la marina Nautico car elle est située en plein centre ville. On a donc accès à toutes les petites ruelles typiques de la Corogne en 2 mn.
Supermarchés à 10mn à pied. Location de voiture à 20mn.

Après s'être annoncé par VHF 10mn avant d'arriver, un gardien nous a accueilli sur le ponton en prenant nos amarres (à 8h du mat en plus). Royal.
Les employés sont très serviables et font tout pour essayer de vous comprendre (personne ne parle espagnol sur le bateau).
Pontons en bon état, accessibles avec une clé. Eau/Electricité dans chaque panne.
Wifi gratuit mais de très mauvais débit: même récupérer les mails était compliqué.
Le bateau sollicite beaucoup les amarres à marée haute, même sans vent.

Le ponton gasoil se trouve dans la première marina en arrivant (Marina Coruna). Attention, pas de pompe 24/24. Il faut attendre 8h du matin.

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Le DEPART

Après ces 10 jours passés en compagnie de nos amis et familles à bord, le bateau était prêt et la météo prise depuis plusieurs jours s'annonçait favorable pour un départ le 10 août au matin. Nous avions donc organisé nos derniers jours/heures en fonction de cela. Daniel, Françoise, Agathe, Charlotte et Stéphane venaient déjeuner à bord le dimanche, et après on se concentrait sur le départ du lendemain.

Mais la météo reprise dimanche midi nous mettait devant un choix: soit on partait rapidement pour arriver avant une dépression qui passait à la Corogne (notre destination!) mercredi et qui allait ensuite s'étendre dans le Golfe (avec du vent et de la houle forts, contraires à notre route), soit on attendait plusieurs jours que la situation redevienne calme.
Nous nous décidons en quelques minutes et nous voilà donc passés immédiatement en mode départ avec un appareillage au plus tôt, soit vers 17h.
Plein d'eau, machines à laver, dernier approvisionnement sont vite expédiés et du coup, nous aurons une partie de notre famille au départ. Cela solennise encore plus le début de notre aventure. On met une nouvelle fois nos lunettes de soleil…

C'est le moment qui concrétise tous ces mois de préparation et qu'on attendait depuis très longtemps.
L'émotion est grande.

A très vite en Espagne
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Exercice

Hier, nous avons demandé à Camille de tester son gilet de sauvetage - exercice d'entrainement encadré par Agathe, Nath et Eric qui ont bien voulu se mettre à l'eau.
Résultat positif: gonflage immédiat, et à la fin, une grosse rigolade pour Camille.

On est prêt pour partir lundi :)

IMG_2810 from Jules et So on Vimeo.

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Sur le départ

Une fois les derniers papiers et formalités faits à Paris, nous voilà partis à la Rochelle, avec une nouvelle fois la voiture pleine. C'était l'heure de l'emménagement à bord de Seaview, que nous avons effectué seuls avant que les filles ne débarquent à bord.

Au programme:
-Enorme plein chez Carrouf (4 caddies en tout) pour emporter des réserves et remplir les cales du bateau. Et comme ces cales sont peu accessibles (sous les couchettes notamment), il faut savoir précisément ce qui reste (et où!) pour éviter de retourner tout le bateau (et nous voilà repartis à faire des listes de gestion logistique sur numbers!). On profite aussi encore du confort de la voiture pour l'approvisionnement avant de la remplacer par l'annexe dans les ports et mouillages que l'on rencontrera sur notre route.

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-Derniers travaux et bricolages sur le bateau: pose d'un davier sous la poutre avant qui nous facilite grandement les opérations de mouillage (mettre/relever l'ancre), fixation de roues sur l'annexe pour pouvoir la trainer sur la plage (80kg quand même), pose du support de la canne à pêche (en espérant que cela soit efficace…), installation des balises AIS dans le gilets de sauvetage, remplissage des jerricans de sécurité (100L d'eau, 60L de gasoil pour le moteur du bateau, 30L de super pour l'annexe), renforcement et protection de la patte d'oie, grattage des hélices qui commençaient déjà à être recouvertes de coquillages, nettoyage du speedo, lui aussi colonisé par des coquillages…

-Emballage et stockage du matériel scolaire envoyé par une école de Montreuil sur Mer pour le Sénégal, idem pour les dictionnaires généreusement donnés par deux écoles, stockage de la balise ARGO que l'on déposera en mer au large du Cap-vert… Sophie reviendra en détail dessus dans un autre post.

A présent, nous attendons la première bonne fenêtre météo pour traverser le Golfe de Gascogne. Ce sera une grande première pour nous tous avec 3 jours de navigation et 2 nuits en pleine mer. Pour bien commencer notre voyage, on va donc choisir le moment du départ pour que cette traversée se fasse le plus tranquillement possible.
Bien sûr nous avons une certaine appréhension pour cette première traversée, mais surtout, nous sommes très impatients de larguer enfin les amarres et de retrouver de l'eau bleue!
A priori, ce sera pour le tout début de semaine.



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Seaview (ENFIN) en mode croisière

ENFIN il a fait beau quand nous étions à la Rochelle. Franchement, il fait globalement meilleur en Bretagne nord.
Il y a certes quelques degrés en plus ici. Mais il est vrai aussi qu'en plongeant sa main dans l'eau, on ne la voit quasiment plus car l'eau est chargée en microparticules de vase :(

ENFIN nous avons passé 4 jours entiers sans bricolage, sans visite chez le shipchandler, sans grosses courses à faire, sans liste excel à checker.

ENFIN nous avons donc profité du bateau en vrai mode croisière pour ce long week-end du 14 juillet, en compagnie de Chantal et des 2 tourtereaux Christelle et Clément qui fêtaient leur 2 ans de mariage.

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Au programme donc: mouillages à Ré et Oléron, baignades, petites navigations, apéros, balade dans les pins, paddle, 1er cours de planche pour Camille et Manon... Bref, un bon aperçu de ce qui nous attend (mais sans le CNED...). Il ne manquait que quelques noeuds pour que je sorte mon kite.

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Les bonnes surprises?
Avec 7 personnes à bord, on ne se marche pas trop dessus: la circulation dans le bateau est vraiment bien pensée.
Tout en étant aux portes d'un des plus gros ports d'Europe, pendant un long week-end, nous étions quasi seuls au mouillage la nuit.
On ne perd que 10% de batteries la nuit (frigos et feux de mouillage).

Les moins bonnes?
Il va falloir faire beaucoup marcher le dessalinisateur.
Le speedo indique 0.0.

Mon moment préféré? Profiter du calme du lever et du coucher de soleil dans des mouillages paisibles en bord de plage.

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Prochaine news début août pour l'emménagement à bord!

PS: une pensée spéciale pour Murielle et Eric (Catapulte) qui ont dû faire une petite halte aux stands après leur départ, et une pensée envieuse pour Carine et Valentin (Siminoe) qui sont sur le départ
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" Vous êtes prêts? "

A quelques semaines du départ, cette question revient quasi quotidiennement.
La réponse est désormais positive, même si les personnes qui nous connaissent bien - que ce soit dans un contexte professionnel ou personnel - n'en doutaient pas vraiment ;)

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Techniquement, nous sommes prêts.
Les dernières interventions SAV de Nautitech sont terminées et j'ai profité d'un week-end seul à bord pour finir tout ce qui était encore sur ma to do list: poser des décanteurs eau/gasoil, installer des pompes d'amorçage de moteur, monter un taquet supplémentaire au pied de mât, finir le sac de survie, faire un mini plancher sous le lit de la cabine de Manon, protéger les barres de flèche... Il ne reste plus qu'à fixer des cadenes sur le roof pour fixer mes planches.
L'installation du davier supplémentaire sur la poutre avant sera laissée à des professionnels en juillet.
Quand aux cartes électroniques, elles sont toutes téléchargées avec des back-up sur iPad.

Médicalement, nous sommes prêts.
A nous quatre, on a creusé un peu plus le budget de la sécu ces derniers mois: check-up pour chacun d’entre nous (généraliste, dentiste, ORL, dermato, orthopédiste...). Complété par un test à l'effort pour moi (dans le cadre d'un bilan fait dans mon entreprise) et même par le port de lunettes de vue !
Nos bras se souviennent de la farandole printanière des vaccins (rage, hépatite, méningocoque, typhoïde, fièvre jaune...). La pharmacie de bord est réceptionnée.

Logistiquement, nous sommes prêts.
On sait désormais à peu près tout ce que l'on va emporter - NB de Sophie : à quelques maillots de bain et paires de chaussures près - et les emplacements dans le bateau sont répertoriés (la place étant comptée, il vaut mieux être ordonné). J'espère aussi que nous sommes arrivés au bout des commandes internet ou des visites chez Jean-Pierre (USHIP la Rochelle) :)

Culinairement, nous sommes prêts.
Avons déniché LA canne à pêche et les leurres poulpes fluo censés appâter les daurades coryphènes (merci Olivier) et découvert grâce à Patricia & Paul une recette de ceviche péruvien qui m’a réconcilié avec le poisson cru ! Reste à convertir Camille et Manon à l’exotisme du poisson cuit dans le citron.
Sophie a appris à lever les filets et je sais désormais pétrir le pain…

Administrativement, nous sommes presque prêts.
Sophie a réussi à faire le clair sur nos assurances santé/rapatriement et l'avenant "Transatlantique/Antilles" pour l'assurance du bateau est signé.
Nos passeports n'expirent plus en plein milieu du voyage ; ) Les CRR, permis de conduire internationaux et cartes européennes d’assurance maladie n'ont plus de secret pour nous.
RAF: déclaration sur le fil d’Ariane (merci Kiki), transfert de courrier et vérification que nous sommes bien en facturation électronique sur tout ce qui peut l’être.

Scolairement, nous serons prêts.
Les courriers au Recteur de l'académie sont partis - condition pré-requise pour toute inscription au Cned - et l’on espère réceptionner le matériel scolaire courant juillet. Nous sommes optimistes car Carine (SIMINOE) a tout obtenu en 2 semaines.

Culturellement, nous serons prêts.
Nous avons sollicité nos amis sur une recommandation de livres et musiques à embarquer. Les disques durs se remplissent….

Mentalement, sommes-nous prêts?
On ne pourra jamais l’être à 100%. L'expérience est unique et forcément inconnue.
Et c'est bien tout l’intérêt.

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Grand oral des parents

Ce week-end, nous avions la chance d’accueillir Olivier Mesnier à bord.
Officier de la marine marchande pendant 15 ans, patron d’un chantier naval pendant 20, Olivier est récemment revenu d’un tour du monde familial de 3 ans en cata. Bref, l’homme a de la bouteille et nous écoutons avec attention ses conseils…
Rencontré au Grand Pavois grâce à mon père, il nous avait spontanément – et sympathiquement - proposé de faire le tour du bateau ensemble avant le départ. C’était donc un peu notre oral à nous et nous avons profité d’une brise de 15nds pour faire une sortie en sa compagnie.

1er objectif : vérifier les réglages du bateau sous voile, et notamment en se mettant à 150° du vent (comprenez : notre route et la direction du vent forment un angle de 150° - le vent est quasiment vent arrière), l’allure que l’on rencontrera le plus pendant cette année. La recommandation d’Olivier est d’installer une retenue de bôme qui sécurisera cette allure, et améliorera le profil de la voile.

2ème objectif : prendre conscience des points d’usure potentiels. De l’amarrage de l’annexe au bloqueur de la bordure de GV, tout est passé au crible.

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3ème objectif : s’assurer des manœuvres de mouillage. Et là… nous avons eu confirmation que la configuration actuelle du bateau rend cette manœuvre pas très pratique passée 15 nds de vent. En effet, avec une ancre qui descend dans l’eau au niveau du pied de mât, le point de tire, centré, empêche le bateau de se mettre de façon stable dans le lit du vent pendant les manœuvres de mouillage (après, l’effort est repris par une « patte d’oie » à l’avant). Cela nécessite une bonne coordination pour que, grâce aux moteurs, le bateau reste dans l’axe de la chaine. Nous allons donc voir dans quelle mesure on peut faire évoluer le système.

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On finira par un verre de rosé en prenant les conseils d’Olivier pour la pêche à la traine. Même si Sophie est seule à apprécier vraiment le poisson – pour l’instant - il va falloir s’y mettre sérieusement car le poisson représentera la base de notre alimentation.
Un grand merci à Olivier pour ses conseils avisés et son aide précieuse.

Si vous n’avez pas encore lu le récit de son tour du monde, c’est par ici :
http://www.voyageautourdumonde-lelivre.com

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Bob le mécano

Cette formation, je l'attendais impatiemment. Parce que je ne connais(sais) strictement rien au fonctionnement d'un moteur.
Et comme nous le savons tous, un catamaran moderne conçu pour héberger une famille entière en grandes vacances a réellement besoin de ses moteurs. Ce sont des éléments de sécurité et de confort indispensables. La bonne nouvelle, c'est que sur un catamaran, il y en a deux, donc cela limite les inconvénients en cas de panne.

Pendant 2 jours, on m'a donc expliqué les différents circuits (eau de mer, liquide de refroidissement, huile, gasoil) qui existent sur un moteur pour en comprendre les types de panne possibles. Grâce au formateur (Alain) très pédagogue et passionné, je me sens un peu rassuré sur ma capacité à résoudre les pannes les plus courantes et à réaliser l'entretien.
Je vous rassure, je ne pense pas aller jusqu'à régler les culbuteurs (même si on l'a réalisé), mais le changement des turbines ou autre calorstat ne me font plus peur et je saurai réarmer le moteur rapidement dès que j'aurai installé une poire sur les circuits de gasoil!

Cette formation avait aussi pour but d'apprendre à bien utiliser ses moteurs. Je sais maintenant qu'il faut toujours les faire tourner embrayés pour éviter de les glacer.

Voilà donc une nouvelle étape de franchie.
La prochaine se passera dans mes cales moteur pour installer de vrais décanteurs et des poires.


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1er apéro avec l'équipage de SIMINOE

Nous nous sommes croisés à plusieurs reprises avec Carine et Valentin lors des formations ou lors des meetings VSF. Il ne restait plus qu'à se voir à bord de l'un des 2 bateaux avec les enfants pour commencer la série des apéros.
C'est désormais chose faite à bord de Seaview - Siminoé étant au chantier.

C'était très sympathique de les avoir à bord lors de leur passage à la Rochelle. Les filles étaient ravies de se faire des nouvelles copines. "Elles sont trop sympas".

A très vite. Et bon courage pour les préparatifs !

Pour les suivre www.siminoe.net


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Plus que quelques jours

Encore un petit effort, et il pourra sortir définitivement du chantier!

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Le pied de porc

Etape indispensable pour toutes les personnes qui sont amenées à se retrouver quelques jours en "état d'isolement": la formation ATMSI dispensée par l'IEF santé.
Au menu: un condensé sur 2 jours des choses les plus graves qui peuvent vous arriver pendant 11 mois. Traumatisme crânien, fracture, infarctus, noyade, étouffement, brûlure, allergie…
Mais on y apprend surtout les premiers soins à dispenser, les premières réactions à avoir quand on y est confronté. On est notamment content d'avoir appris que l'opération de l'appendicite peut être retardée de plusieurs jours grâce à une dose d'antibiotiques d'éléphant.
Le tout dans une ambiance très sympa (que des navigateurs!) avec des formateurs très disponibles (merci à Vincent - on te souhaite un départ en 2016- et à Benjamin).

Sachant qu'à la fin, le meilleur ami de l'ignorant comme nous, reste le téléphone satellite. Merci docteur Iridium.

Les formations, c'est aussi une super occasion de rencontrer des familles qui ont quasiment le même programme que nous. Cela rassure. Nous ne sommes pas les seuls inconscients. On va pouvoir échanger des conseils pendant cette phase de préparation bien excitante.
On a aussi hâte de les revoir au mouillage, en sirotant une petite pina colada… Carine, Murielle et Rosy, à très vite donc.

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Théoriquement on sait donc faire quelques points de suture.
Sur un pied de porc.
Qui ne bouge pas.
Et qui ne hurle pas.




Renseignements sur le site www.stw.fr.
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1er essai de R1D1

Dernier joujou de Jules, cadeau de ses 40 ans. Il est resté très jeune.

Les premières images sont prometteuses. On a hâte de prendre un peu de hauteur dans des lieux magiques et de faire des dronies (selfie via un drone) insolites pour les partager avec vous.
Mais il va falloir devenir un as du pilotage pour le faire atterrir sur le roof car, bien sûr, le modèle waterproof n'existe pas.


1er vol from Jules on Vimeo.



Vol le matin sous le soleil à marée basse, l'après-midi à marée haute par temps breton. C'est bien connu, la marée amène les nuages.
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C'est décidé!

Tout est dit.
2015 sera vraiment une année exaltante…

Voeux 2015 from Jules on Vimeo.


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Visite à Rochefort

Le bateau est repéré depuis longtemps (Voiles et Voiliers spécial Salon de novembre 2013). On l'a découvert au Grand Pavois. Restait à voir une version dite "propriétaire" (avec 3 cabines) pour se rendre compte du véritable volume.
C'est chose faite au chantier où nous avons été très bien accueillis. Nous avons eu le droit à une visite guidée de la chaine de fabrication. C'est encore une construction très manuelle, peu automatisée, rigoureuse. L'odeur de la résine me rappelle mes années à Marseille pendant lesquelles je construisais mes planches à voile sous vide. La technique est la même. En (beaucoup) plus grand.

On est revenu avec forcément plein de rêves dans la tête.
Reste à se décider "officiellement". Ce type de moments nous fait faire un pas de plus dans le projet…

On va passer quelques nuits blanches.


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