Trinidad

Quatre cents kilomètres séparent Vinales de Trinidad, soit huit heures de bus. Si les bus sont le moyen le plus fiable pour circuler à Cuba, ils ont un inconvénient majeur : une utilisation intempestive de la climatisation. Résultat : après huit heures de trajet, on se réveille en Hibernacus au pays du Chacha. Si vous voyagez à Cuba en car, n'oubliez pas chêches, sweats à capuches, voire polaires ! Nous en avions prévu mais probablement en quantité insuffisante, ce qui nous vaut un détour par la clinique internationale de Trinidad pour cause de pharyngite aigue accompagnée d'une forte fièvre qui durera plusieurs jours. Après l'insolation de Manon la veille, notre retour sur la terre ferme depuis huit mois semble ne pas nous réussir !
Camille et Jules partent à la découverte de la vieille ville alors qu'avec Manon nous hivernons par 35 degrés le temps de se refaire une santé. Plus les heures passent, et plus nos voix ressemblent à celle de Dark Vador… Lot de consolation, on entend de la chambre un groupe de trovadores jouer des airs de reggaeton et salsa à quelques mètres de là. A défaut du cours de salsa dont je rêvais, nous sommes bercés par des rythmes latinos, vibrants et débordants d'énergie.
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Il se dégage de Trinidad une atmosphère festive et nonchalante. La ville a été classée en 1988 patrimoine de l'Unesco et elle est aujourd'hui l'une des mieux restaurées de Cuba.
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Trinidad et ses rues pavées, ses maisons coloniales restaurées, ses groupes de musique…DSC05525
Au lever et au coucher du soleil, l'ambiance qui se dégage de la ville est vraiment particulière.
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