Je choisis mon avenir !

Vu sur les murs de l'Alliance Française à Saint-Domingue ;)

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Les enfants des trois équipages Mimosa, Siminoe et Seaview - qui depuis neuf mois travaillent assidûment leurs cours du Cned - se précipitent sur l'affiche et cautionnent l'accroche !
A nous parents, l'avenir nous dira si nous avons fait le bon choix.

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Cned Grenadines

On vous fait partager de belles images turquoises mais tous les matins de 8h30 à 13h, ça travaille dur sur Seaview.
Notre agenda scolaire ne connait ni samedi, ni dimanche mais se calque sur les excursions que nous réalisons. Les filles travaillent souvent 7 à 10 jours non stop et nous déclarons relâche une ou deux journées pour nous consacrer à de plus longues navigations ou à une randonnée.
Depuis cinq mois, Camille et Manon ont beaucoup gagné en autonomie. Les cours du Cned sont en général bien conçus, le niveau est assez élevé, surtout en langues. Toutes les 3 semaines, les filles réalisent une évaluation écrite ou orale par matière - évaluations que nous scannons et téléchargeons sur la plateforme du Cned. C'est là où, en revanche, le bas blesse. Le Cned n'a pas encore réellement basculé dans l'ère digitale. Leur site internet - très fréquemment en maintenance - nécessiterait une remise à plat totale dans son fond et sa forme. Chaque envoi de copie relève d'une épreuve subie par ailleurs par tous les bateaux-copains.
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Aux Tobago Cays, on expérimente les cours d'Anglais et d'Allemand niveau 5ème, à deux ou trois, avec Noémie et Anaïs. Les filles sont déposées en annexe "school bus" le matin sur Seaview et c'est parti pour un cours d'Anglais. J'endosse avec plaisir le rôle du prof. Et ce jour-là, quel cours d'Anglais !
La leçon porte sur "Comment postuler à un emploi" avec le vocabulaire dédié "professional skills & acivities", "personal qualities"…
Ambitieux pour un programme de 5ème mais on ne se décourage pas et je prends mon rôle très au sérieux. Le Cned demande d'étudier l'offre de la Redmoor Clinic qui recherche un "Plastic Surgeon" (chirurgien plastique !). L'annonce explore le champ lexical de la chirurgie esthétique et je me retrouve à expliquer à trois jeunes filles de 12 ans ce qu'est une "liposuction", un "face lift" ou une "breast augmentation". Le cours tourne au sketch mimé et au fou rire collectif, ce qui ne manque pas d'alléger l'intitulé académique de la leçon : " Je mobilise des stratégies de compréhension écrite pour comprendre un texte" et "j'apprends à lire les offres d'emploi et à remplir un formulaire de demande d'emploi".
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"Bus-annexe scolaire" version Tobago Cays

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La traversée vers le Sénégal vue par Sophie

La nav' Fuerte - Dakar représente plus de 1000 miles, soit une demie transatlantique.
Initialement, une escale de quelques jours au Maroc était prévue, afin de scinder la route et montrer aux filles une parcelle du Sahara. La météo en a décidé autrement : retenus aux Canaries par des vents peu favorables, nous étions à présent contraints de rallier Dakar d'une traite pour rejoindre nos hôtes, Geneviève et Bernard, et mener à bien notre mission pour Voile Sans Frontières.DSC07837
Jour 1 : La mer est d'huile lorsque nous quittons Tiphaine et JB qui continuent leur route vers Grand Canaria. Manon prépare des cookies, on admire le coucher du soleil sur Fuerteventura puis l'on s'accorde une séance ciné dans le carré, en compagnie de Jack Sparow.
Les quarts s'organisent : Jules prend le premier de 20h à 1h du matin et j'opte pour le suivant jusqu'à 6h30. Le vent oscille entre 3 et 7 noeuds, pétole, nous passons donc la nuit au moteur. La mer est plate ce qui nous permet, pendant notre quart, de dormir comme des bébés par fragment de 15/20mn. La pleine lune nous accompagne pour cette traversée et constitue un avantage majeur puisqu'elle nous évite de naviguer à l'aveugle dans la nuit noire. Nous croisons quelques cargots qui remontent les côtes africaines mais globalement la nuit se passe très tranquillement. Nous savourons ce moment de plénitude.
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Jour 2 : on retrouve notre organisation de nav. Le vent s'est quelque peu levé mais nous permet de barrer sous pilote en s'enfilant 2 à 3 films pendant notre quart - une telle boulimie de films, du jamais vu pour ma part. Le lendemain, nous profitons du temps calme pour assurer une séance de Cned musclée.

Jour 3 : en matinée, un couple de dauphins sonne la récré du Cned. Camille insiste pour mettre la canne à pêche à l'eau.
Vers 17h, la ligne se déroule, puis s'emballe, effrenée… Jules peine à la reprendre ce qui nous laisse espérer un trophée conséquent. Le poisson se débat, saute et laisse entrevoir ses écailles fluorescentes : pas de doute, c'est une daurade coriphène. La prise semble de bonne taille pour les pêcheurs en herbe que nous sommes.
Quelques minutes plus tard, elle se révèle de taille plutôt modeste comparée à la masse sombre bleutée qui la traque espérant, elle aussi, en faire son repas.
Après le chat et la souris : shark et la daurade cori !
L'excitation est à son comble. Il s'agit à présent de remonter notre butin au plus vite avant que le requin nous le dérobe ou que la daurade ne se décroche. A hauteur de jupe, Jules s'empare du harpon, la flèche sera sans recours.
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Trois heures plus tard… ceviche de daurade - selon la recette de Patricia & Paul.
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Jour 4 : La nuit a été agitée, nous avons peu dormi.
Nous conservons l'organisation de nos quarts. La mer s'est formée. Elle est à présent désordonnée, très hachée et rend la vie à bord inconfortable. Le vent monte à 15 puis 20 noeuds et les vagues atteignent bientôt 3 mètres. Les filles sont courageuses, elles cnedent. Le vent se calme légèrement et Camille nous prépare un gâteau pour le goûter.
Dans la soirée, le tropique du Cancer est franchi, nous échangeons par Iridium avec nos bateaux-copains Catapulte et Siminoe qui nous suivent à 24h-48h. On se sent un peu moins seuls sur l'Océan ;-)
Nous avons parcouru la moitié du chemin, mais la fatigue se fait sentir. Les filles sont très en forme, nous un peu moins, on se relaie dans la journée pour faire de courtes siestes. DSC07906
Le vent remonte en rafales à 20 noeuds, on prend un ris et l'on s'apprête à réduire encore la toile en troquant solent contre gennaker. Il m'est de plus en plus difficile d'enrouler le gennaker à la main à l'avant du bateau. Le vent résiste, mes muscles se crispent et cette houle croisée de 3 mètres sous le trampoline me donne le vertige. J'adopte la position du crapeau, jambes fléchies, poids du corps en arrière pour mieux résister à la force opposée du vent dans la voile. Difficile de trouver mon équilibre, "je suis comme une boule de flipper…". Je m'y reprends à 3 fois pour rentrer le gennaker dont l'écoute m'échappe, puis j'entends vaguement Jules hurler "Revieeens…"
Les vagues déferlent et claquent par paquets sur les flotteurs. Le bateau craque, s'ébroue violemment. Si la vie sur un bateau vous fait régulièrement sortir de votre zone de "confort", là il ne s'agit plus d'inconfort… j'entre en zone de turbulences.
Les filles jouent dans le carré et ne semblent pas vraiment affectées, une chance. Pour ma part, une séance de yoga s'impose.
Dans la soirée, on envoie un SMS à nos familles et amis proches via iridium. Recevoir de leurs nouvelles en retour nous donne du courage pour la suite.

Jour 5 : Le vent s'est un peu calmé, pas la mer. Nous sommes sous GV et gennaker. Alors que Manon planche sur son Cned, elle nous interpelle par un "Vous ne trouvez pas que ça sent le Mc Do ?"…
Dans le désert, on peut avoir des mirages et imaginer des oasis rafraîchissants. Il semblerait qu'en traversée, on puisse avoir des "mirages culinaires". Son hallucination la plonge dans une ardeur gastronomique, Manon nous concocte une pizza maison pour le dîner!
On reprend un ris par sécurité, le vent doit remonter dans la nuit.

Jour 6 : Vent à 15/18 noeuds, rafales à 20. La houle est toujours aussi mauvaise, nous sommes franchement secoués. Au réveil, nos amis de Catapulte nous annoncent par Iridium qu'ils se sont pris dans un filet 200 miles au Nord. Eric est contraint de plonger pour dégager le bateau. Ambiance plombée jusqu'au deuxième message confirmant que l'opération s'est déroulée avec succès.

Jour 7 : Vent à 20 noeuds, rafales à 25, on est toujours dans un shaker… Le niveau sonore du vent et des vagues, qui cassent sur la carène, devient peu supportable. J'ai beau chercher, pas de bouton "OFF". Depuis 48h, j'abuse de Doliprane pour soulager mes maux de tête. Nos bateaux-copains, Catapulte et Siminoe, subissent le même sort : nous avons tous le sentiment d'être dans un tambour de machine à laver sur la fonction essorage pendant de longues heures.
Pas de Cned ce matin, conditions impraticables. C'est samedi, on reçoit des SMS de nos amis et de notre famille de Paris ;-))
A 17h, plus que 120 miles à parcourir mais les vagues grossissent encore pour atteindre environ 4 mètres.

Jour 8 : Les vagues sont toujours aussi impressionnantes. Pour détendre l'atmosphère, on improvise pour Halloween une mini chasse au trésor dans le carré. Les moustiquaires achetées pour le Sénégal ouvrent le bal des fantômes.
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20h30, les filles vont se coucher, joyeuses, on se prépare pour notre dernière nuit de quart. Le manque de sommeil se fait cruellement sentir. Julien est patraque toute la nuit - effet secondaire du traitement à la Malarone commencée le jour-même ? - je prends le relais, nous sommes si prêt du but.
Au petit jour, un banc de dauphins nous accueille aux portes de l'Afrique et nous accompagnent un long moment. La relève sera prise par les pêcheurs en pirogue colorée.
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Vers 12h : "TEEEEEERRE EN VUE !!!". Les filles dansent à l'avant du bateau. Tout au long de la traversée, nous avons été impressionnés par leur comportement : pas une plainte malgré les conditions de nav', pas une chamaillerie, elles ont toujours fait preuve d'enthousiasme - sauf lorsqu'il s'agit d'ouvrir les cours du Cned.
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Les derniers miles seront les plus longs. Dans la baie de Dakar, le passage des îles de la Madeleine et de Gorée, baignées par le soleil du soir, restera mémorable.
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Il est 18h lorsque nous mouillons dans la baie de Hann. Soulagés, exténués mais heureux.
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Anecdotes des services publics français

Episode 1: Colissimo International
Partis le 9 août de la Rochelle, il manquait quelques jours pour recevoir les cours du CNED de Manon. Pas de problème: mon père et Françoise acceptent de convertir leur ferme en société de domiciliation le temps d'un mois d'été pour recevoir le colis, et ils nous renverront le colis à une marina. Sitôt reçu, sitôt défini pour le renvoi: ce sera à la marina de Porto dans laquelle nous prévoyons d'être dans 10 jours. Cela laisse de la marge par rapport aux 4 jours annoncés. A postériori, pas assez…

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Le plus rageant reste de se connecter à l'interface de suivi chaque jour pour assister à la grande cavalcade de notre colis, qui sera donc passé trois fois par le centre export. Et à chaque connexion, on refait nos plans: "alors, s'il arrive après-demain, aujourd'hui nous faisons…, demain… et on part ….". Au bout de quelques jours et noeuds au cerveau, c'est décidé: on part et je reviendrai chercher le colis d'un autre endroit en voiture (c'est fou comme la voiture rapproche deux endroits par rapport au bateau -on oublie vite). La Poste ne va quand même pas dicter notre programme!
Le colis arrivera finalement le 9 septembre, soit 23 jours après l'expédition. No comment.

Episode 2: le CNED
Je ne parlerai pas des heures passées avec eux au téléphone depuis le printemps pour essayer de comprendre le fonctionnement. Sophie y reviendra sans doute plus tard car cela mérite un post à part entière.
Suite à nos soucis avec Colissimo, on rappelle le CNED pour essayer de se faire renvoyer les cours. Miracle: ils acceptent sans souci et nous annonce qu'un nouveau colis part de Rouen en fin de semaine (nous étions mercredi). Pour assurer et pour joindre l'utile à l'agréable, on propose à Chantal de venir nous rejoindre pour quelques jours à Lisbonne dès qu'elle aura reçu les précieux cours (à priori donc mardi, mercredi ou jeudi). Mardi, on veut se rassurer en rappelant le CNED qui nous confirme que le colis est bien parti. Mercredi, on commence à se lasser. Jeudi, on insiste et la réalité tant redoutée tombe: "ah bien non, le colis n'est pas encore parti. Où souhaitez-vous qu'on l'envoie?". L'ambiance est en berne: on ne peut plus attendre car il faut partir samedi pour Madère (pour éviter une dépression qui nous obligerait à rester une semaine de plus à Lisbonne) et Chantal ne peut donc plus venir. Lot de consolation: on reçoit un email de la marina de Porto qui a reçu le 1er colis (celui du dessus). Au programme donc du lendemain, 700km pour aller chercher ces p… de cours.

Les leçons
-Ne jamais faire confiance à Colissimo International. Ce n'est pas notre première mésaventure avec eux.
-Si vous projetez de faire le même type de voyage que nous, ne partez pas sans les cours, ou prévoyez bien avant que quelqu'un vous les amène en vous rendant visite mi-septembre.


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C'est la rentrée !

Nous sommes mardi 1er septembre et sur Seaview aussi, aujourd'hui, c'est la rentrée !
Une rentrée un peu spéciale, sans cartable, ni cloche qui sonne la fin de la récré, sans copains et copines pour se raconter les vacances et chahuter.


Et pourtant, rentrée quand même. Même si les cours du Cned de Manon sont retenus en otage par La Poste depuis plus de 2 semaines. Colissimo International organise un nouveau jeu du chat et de la souris entre son centre de tri et sa plateforme export : 3 aller-retour en 16 jours sans jamais franchir la frontière.
Nous n'avons pas la même notion de l'international.
Après deux réclamations par mail et l'une en guichet (Merci Daniel), 20 tentatives de connexion sur le site de Colissimo… Rien ne bouge.
Nous n'avons pas la même notion du service clients.
De surcroît, le site du Cned, qui propose le téléchargement des cours, est hors service depuis plusieurs jours. Sachant que trouver une bonne connexion internet relève quotidiennement du défi dans notre périple, le sujet "Cours du Cned 5ème" - après nous avoir échauffé - commence à nous crisper.
Ultime coup de fil ce matin au Cned, qui a l'élégance de nous renvoyer gracieusement les manuels à Paris. Cours que nous feront ensuite acheminer par DHL, à Lisbonne ou Madère, suivant le délai d'acheminement du Cned qui transite par … Colissimo. No comment, on aimerait éviter que le chat ne se morde la queue.
Bref, on est sur la bonne voix, ce qui nous rend gais comme des pinçons et réjouit Manon qui ne demande qu'à plancher. Le comble.
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En attendant, si on résume : Camille a réceptionné son carton de cours de CM1 et Manon rien.
Question du jour : Comment occuper intelligemment une jeune fille de onze ans pendant quelques jours le temps de réceptionner ses cours de 5ème?
Sachant que :
1- impossible de mettre la cadette au boulot alors que l'ainée lézarde sur le trampo, bouquine, pêche et joue sur l'ipad
2- pas l'ombre d'une librairie internationale à Figueira
3- impossible de se faire livrer en 48h chrono une commande sur Amazone, pour les raisons évoquées ci-dessus.
4- les deux profs par intérim sont plein de bonne volonté mais débutants sur le niveau de 5ème, donc impro limitée.

Réponses : Bescherelle et le Grec ancien !!
Quelle lumineuse idée avons-nous eue d'embarquer la collection complète des Bescherelle : conjugaison, orthographe, rédaction. Trilogie incontournable en passe de détrôner le dernier P. Hawkins en cette période de rentrée. S' ils ne figurent pas encore sur les étagères de la bibliothèque familiale, offrez-les à vos enfants, ils vont nous adorer. Eh bien Manon s'est plongée dedans sans trop rechigner.
Pour varier les plaisirs - n'en déplaise à notre Ministre de l'Education - Manon étudiera cette année le Grec ancien. Le Grec ne faisant pas partie des options proposées par le Cned, notre amie Gwénaëlle, Prof. de Lettre classiques, nous a conseillé avant de partir manuel et cahier d'entrainement. Voilà un joli présent. La première leçon a consisté à l'apprentissage ludique de l'alphabet - que de bons souvenirs, j'avais soudainement 13 ans sur les bancs du collège avec Marie, assistant aux excellents cours de Grec de Madame Moreau (Marie, tu l'embrasseras pour moi). A la fin de l'après-midi, Manon, frétillante, nous écrivait des petits mots en Grec. L'ingénue avait débauché sa soeur en messager d'Athènes pour nous faire parvenir en lettre grecques : ¨pourrait-on regarder un film sur l'iPad ce soir, s'il vous plaît" alors que la veille, elle avait été punie d'écran pour deux jours.
J'avoue avoir esquissé un rictus à la lecture du mot, réalisant le choc des cultures entre le monde de Steve Jobs et celui de Platon. Chacun sa caverne.
Première satisfaction en tant qu'élève et en tant que prof, pourvu que ça dure.
Pour agrémenter le planning de Manon, cours d'Anglais en mp3 et lecture d'une bonne encyclopédie ayant résisté à l'ère numérique. Let's study, Darling !

Au programme aujourd'hui pour Camille : révision des tables, puis cours de Maths avec Jules et Français. Les cours du Cned ont l'air vraiment bien réalisés. Par matière, compter : un manuel pour l'élève, un cahier d'exercices, un livret d'accompagnement pour les parents et le cas échéant, des supports audio. Neuf matières à traiter dans l'année, des évaluations à renvoyer, des corrigés. Tout un programme, vive la rentrée !

Et après deux heures de cours, récréation sportive à l'avant de Seaview, avant de reprendre dans la bonne humeur.
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Ultime satisfaction ce soir en tentant une nouvelle fois de capter une connexion : l'un des étudiants, à qui j'enseignais des cours de Marketing et Communication cette année, en parallèle de mon activité, m'adresse un sympathique mail de remerciements précisant qu'il a obtenu 20/20 à l'examen du BA.
Gageons que nos quatre heures de cours 6J/7J donneront de fructueux résultats. Et si Camille et Manon nous témoignaient autant de reconnaissance à la fin de l'année, nous serions des parents-profs comblés.

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