Saint-Barthelemy

Ile Fourchue vue du ciel

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Mouillages à Saint-Barth

Pour descendre à terre sur Saint-Barthelemy, il n'y a pas beaucoup de mouillages. Celui à l'entrée du port de Gustavia est donc presque obligatoire… et peu agréable. Exposé à la houle qui passe entre la côte et les rochers "Les Saintes" ainsi qu'au vent, on a presque l'impression d'être en navigation. Et la place est très limitée depuis que des bouées privées (on ne peut pas s'y accrocher) ont été installées un peu partout. Par contre, l'eau est très claire, même avec 10m de fond. L'anse Corossol semble plus appropriée maintenant pour un mouillage sur ancre et le port reste accessible avec une bonne annexe.
Clearance dans les bureaux du port. Mouillage payant!
A terre, on trouve des petites supérettes, des boutiques de luxe et plusieurs bars/restaurants. On conseille "le Sélect" qui n'a de sélect que le nom: cocktails accessibles dans des verres en plastique avec une bonne ambiance musicale.
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Le mouillage le plus agréable est sans doute celui de l'anse du Grand Colombier. La baie est superbe, en pleine nature, l'eau claire et transparente. Mouillage sur bouées (gratuites) ou sur ancre en dehors de ces zones. Très tranquille. Très belle plage.
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A seulement quelques milles de cette anse, il faut absolument s'arrêter à l'île Fourchue. Cadre grandiose devant une île déserte sans construction. Eau magnifique. Mouillages sur bouées (gratuites) ou sur ancre.
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Saint-Barth

Les abords de Saint Barth, par la mer, ont des airs bretons. Saint-Barth fait partie de notre pèlerinage "souvenirs des Antilles / souvenirs de jeunesse" . … impossible de ne pas s'y arrêter !
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Le T-shirt mythique de Jules "St Barth French West Indies" a écumé vents et marées puisqu'il le traine depuis vingt ans. Un petit détour par Gustavia pour renouveler le stock - cette fois-ci familial - et hop, c'est reparti pour vingt ans ! ;)
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Autre étape de notre périple "Souviens-toi de tes 20 ans", une soirée au bar du Sélect que nous avait fait découvrir Daniel, le moins guindé et le plus "voileux" des bars de Gustavia. Les équipages des yachts viennent y prendre un verre en écoutant les rythmes caribéens et années 80, ambiance bon enfant.
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Après une nuit passée au shaker au mouillage de Gustavia, nous poursuivons notre pèlerinage à l'anse du Colombier, mais cette fois-ci pour les filles. Nous nous y étions arrêtés il y a quatre ans lors du croisière aux Antilles, Camille et Manon avaient adoré cette plage.

La baie est toujours aussi belle, la plage difficilement accessible par la terre (45 mn de marche avec une côte qui grimpe sérieusement …), ce qui a tendance à en décourager plus d'un.
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Avant le coucher du soleil, nous filons à l'île Fourchue jouer les Robinsons à quelques milles de là. L'île est sauvage, inhabitée et classée réserve naturelle.
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Un petit coin de paradis… sauf que même au paradis, l'enfer, ce peut être les autres. Ce soir-là, une bande de diablotins campent sur la plage et organisent sur un feu de camp où le rhum coule manifestement à flot. S'en suit, tams tams, percussions sur un mât en métal, cris d'indiens en transe jusqu'à 4 heures du matin. Lorsque nous levons l'ancre à 7h00 le lendemain, une soudaine envie de sonner la corne de brume nous prend, histoire de voir si le diable est aussi sensible au chant des sirènes ;)) On s'en tiendra à l'intention par respect pour les autres bateaux au mouillage qui doivent tout juste achever leur premier cycle de sommeil.
Quoiqu'il en soit, nous mettons le cap sur Saint-Martin avec un superbe souvenir de l'îlet fourchu, de ses eaux limpides propices au snorckling et de son coucher de soleil. Etape à ne pas manquer si vous êtes à Saint-Barth !
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Nav en bonne compagnie

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Une soixantaine de milles séparent Barbuda de Saint-Barth, une petite journée de nav' par 15-20 noeuds sous un ciel bien gris, quand tout à coup une joyeuse bande de dauphins sauteurs vient animer la traversée. Alors que nous sommes tous les quatre sur le trampoline à observer le spectacle insouciant des mammifères, nous apercevons deux masses grises et blanches, imposantes à peut-être deux-trois mètres sous le niveau de la mer. Les masses semblent progresser lentement mais elles vont pourtant à la même vitesse que les dauphins. Nous réalisons que pour la première fois, deux baleines évoluent sous nos yeux à quelques dizaines de mètres de là. L'émotion est grande, à l'émerveillement succède rapidement la prudence (on ne peut s'empêcher de penser à Tsaelou qui a heurté, il y a quelques années, une baleine pendant la transat et entamé sérieusement sa crashbox - et sans doute la baleine !). Les deux compères continueront leur course, nous apercevrons quelques minutes plus tard une masse légèrement sortie de l'eau, cette fois-ci beaucoup plus loin du bateau.
Cette première rencontre avec les baleines, un moment suspendu.




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