Escale dans le village de Bassar

Première escale dans le Saloum à Bassar, où nous retrouvons Nathalie et Céline de Voiles Sans Frontières.
Nous avons rendez-vous avec l'association MNB Mbokator Ndial pour leur remettre six des cartables et fournitures scolaires préparés par les jeunes de 6ème et 5ème du collège de Montreuil s/Mer investis depuis plusieurs mois dans la lutte des inégalités Nord/Sud. Cette association gère les fournitures de l'école de Bassar. Camille et Manon leur apportent également dictionnaires et balles de tennis collectés ces derniers mois.
Nous profitons de ce post pour remercier chaleureusement de la part des représentants du village de Bassar, les élèves du collège de Montreuil pour leur investissement ainsi que Madame A., Directrice de l'école Jules Ferry, et Monsieur M., Directeur de l'école Robespierre pour leurs dons.
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Premier contact très émouvant avec les enfants du Saloum :
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Avant de repartir, une femme assise sous le baobab du village me demande combien j'ai d'enfants. Je lui présente Camille et Manon, elle me sourit et répond : " deux enfants, c'est bien. Moi, j'en ai onze : sept filles et quatre garçons !" Dire que je me sens parfois dépassée avec mes deux filles. Tout est question de référent !
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Nous visitons également le poste de santé de Bassar pour lequel VSF est en train de construire une salle d'accouchement.
Pensée émue pour Kiki et Nath dans la pharmacie du poste de santé ;-)
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Nous quittons Bassar pour mettre le cap sur Diogane, où nos missions VSF nous attendent.
Nous sommes impatients de découvrir davantage cette région du Siné-Saloum, delta formé par la confluence de deux fleuves, le Sine et le Saloum. C'est aussi un bras de mer laissant entrer l'eau salée car le débit du fleuve est lent. Le Siné-Saloum est considéré comme l'une des plus belles régions du Sénégal avec la Casamance. Mangroves, lagunes, cordons de sable composent le paysage encore très préservé. Mais cette région a toujours été redoutée par les navigateurs à cause des bancs de sable en perpétuel mouvement surtout à la pointe de Sangomar. Cette barre dangereuse, le manque de pistes et de moyens de transport - on ne circule dans le Saloum qu'en en pirogue, en charrette ou à pied - ont protégé cette région pendant de longues années.
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