Dominique Sud
On quitte donc la Martinique et mettons le cap sur la Dominique, où nous avons donné rendez-vous à Siminoe. La navigation dans le canal entre les deux îles est très agréable : vent établi à 15 noeuds, rafales à 20, peu de houle, on file à 10 noeuds.
On approche la Dominique par la péninsule de Scott Head, réserve marine. C'est ici que l'Océan rencontre la Mer des Caraïbes. La côte est est très fréquentée par les cachalots d'octobre à mars mais nous n'aurons pas la chance d'en croiser. A défaut, la végétation luxuriante de Soufrière Bay s'offre à nous.
La Dominique est un paradis vert, une île sauvage et nature, nichée dans les Caraïbes, entre la Guadeloupe et la Martinique. Découverte par Christophe Colomb en 1793, un dimanche,… d'où son nom. Cette ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1978, ne fait que 47 km de long et pourtant il faut compter entre 2h30 et 3h pour la rallier de bout en bout en véhicule. C'est dire combien le relief est marqué et escarpé (plusieurs montagnes culminent à 1400 mètres), la végétation est dense, vierge. Six variétés de forêt tropicales ont été recensées, ce qui lui vaut un parc national classé par l'Unesco. Dotée d'un micro-climat, l'île compte aussi 365 rivières et 30 chutes d'eau, des gorges et sources chaudes, des pics volcaniques…. Ses plages sont couvertes de sable noir tandis que la végétation subtropicale et des orchidées poussent dans ses vallées. Et pourtant, l'île est encore relativement préservée du tourisme de masse. Hormis deux bateaux de croisière de passage à Roseaux pour la journée, nous ne croiserons que quelques très rares hôtels et B&B. L'île développe un programme d'éco-tourisme, récompensé par la certification "GreenGlobe21" - elle est la première île des Caraïbes à recevoir ce label.
Sa végétation vierge et majestueuse a séduit les producteurs de Pirates des Caraïbes qui ont tourné ici le 2ème et 3ème opus de la saga.
Le ton est donné, notre escale en Dominique sera sauvage et nature… nous partons sur les traces de Jack Sparrow !
Nous retrouvons Siminoe au mouillage de Roseau devant l'Anchorage Hotel et allons découvrir la capitale, Roseau, empreinte d'architecture créole et de culture reggae.
Halte sympathique et désaltérante au Ruins Rock's Bar qui - comme son nom ne l'indique pas - claironne du Bob à gogo et exhibe des peaux de boas constrictors. La forêt tropicale dominicaine en héberge un certain nombre. Ils ne sont pas vénéneux mais réputés pour étouffer de petites proies.
Le soir, retrouvailles des 3 bateaux-copains et dîner sur Seaview avec Tsaelou et Siminoe. Au menu : foie gras et Sauterne, c'est la fête !
Le lendemain, matinée studieuse récompensée par une baignade avec Siminoe et nous orchestrons une excursion tous ensemble dans la partie Sud de l'île pour le jour suivant.
Après 16 jours de CNED consécutifs, on s'accorde deux jours de "relâche" - une pause appréciée autant par les enfants que par les parents ;)
Un figuier maudit fait office de mur d'escalade…
Puis nous nous enfonçons dans la forêt tropicale avec Carine, Valentin, Noémie, Camille, Simon et notre guide, Seacat.
Après une heure de marche, nous arrivons aux chutes de Middleham : un grand bassin creusé dans la pierre dans lequel tombe une cascade de 60 mètres. L'eau y est fraiche, la cascade génère un souffle puissant. Les deux équipages profitent, pour une fois, d'une bain d'eau douce.
Au retour, ça grimpe… Pentes abruptes, traversées de rivières, le guide nous fait découvrir la flore tropicale si riche.
La célèbre "Rain Forest" est unique dans la région et parmi l'une des plus préservée au monde.
On en a pris plein les yeux mais la journée n'est pas finie ! On s'engouffre à neuf dans notre mini bus, direction Titou Gorges, c'est là que les cannibales encerclent Jack dans Pirates des Caraïbes 2.
Nous voici sur une quarantaine de mètres dans la pénombre, encaissés entre deux rochers. A l'intérieur, la cascade produit un courant important et l'eau est très fraîche (elle reste bonne par rapport à la Bretagne Nord, mais il parait qu'on se tropicalise … ;)
On relève la tête et l'on croirait voir débarquer les indiens de Pirates des Caraïbes.
Les plus grands expérimentent les sauts dans le vide par cinq-six mètres de haut.
Puis, escale bien méritée pour rassasier les deux équipages dans une "boui boui" typique où l'on se sent chez l'habitant. Et hop, nous repartons de plus belle pour Trafalgar Falls.
Là encore, ça grimpe dur et les enfants ne déméritent pas, ils nous épatent par leur dextérité.
Au sommet, la récompense est à la hauteur de l'effort : deux chutes de plus de 60 mètres et baignade dans des bassins d'eau chaude, conséquence de l'activité volcanique d l'île.
Seacat nous explique que sur la côte est de l'île, dans un territoire cédé par la Reine d’Angleterre au début du siècle dernier, vit encore la dernière communauté d’ Indiens Caraïbes.
Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. C'est cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination. En 1903, la Couronne britannique leur concéda quelques terres en propriété. Aujourd'hui, leurs 3 000 descendants, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans l'Indian Caribean Reserve autour de la petite ville de Salybia.
Sur la route du retour, les enfants ont encore suffisamment d'énergie pour chanter à tue-tête "Les cités d'or" et "Tom Sawyer", ambiance colo de vacances !
On retrouve les équipages de Tsaelou, Krysfil autour d'un dîner en bord de mer, tandis que les enfants (14 au total !) font des ploufs dans la mini piscine du restaurant très couleur locale.
Même à 22h, ils font preuve d'une vitalité incroyable tandis que les parents, rompus, accusent un peu le coup d'une journée de rando bien remplie.
Fontaine de jouvence en Dominique… on nous aurait menti ?
On approche la Dominique par la péninsule de Scott Head, réserve marine. C'est ici que l'Océan rencontre la Mer des Caraïbes. La côte est est très fréquentée par les cachalots d'octobre à mars mais nous n'aurons pas la chance d'en croiser. A défaut, la végétation luxuriante de Soufrière Bay s'offre à nous.
La Dominique est un paradis vert, une île sauvage et nature, nichée dans les Caraïbes, entre la Guadeloupe et la Martinique. Découverte par Christophe Colomb en 1793, un dimanche,… d'où son nom. Cette ancienne colonie britannique, indépendante depuis 1978, ne fait que 47 km de long et pourtant il faut compter entre 2h30 et 3h pour la rallier de bout en bout en véhicule. C'est dire combien le relief est marqué et escarpé (plusieurs montagnes culminent à 1400 mètres), la végétation est dense, vierge. Six variétés de forêt tropicales ont été recensées, ce qui lui vaut un parc national classé par l'Unesco. Dotée d'un micro-climat, l'île compte aussi 365 rivières et 30 chutes d'eau, des gorges et sources chaudes, des pics volcaniques…. Ses plages sont couvertes de sable noir tandis que la végétation subtropicale et des orchidées poussent dans ses vallées. Et pourtant, l'île est encore relativement préservée du tourisme de masse. Hormis deux bateaux de croisière de passage à Roseaux pour la journée, nous ne croiserons que quelques très rares hôtels et B&B. L'île développe un programme d'éco-tourisme, récompensé par la certification "GreenGlobe21" - elle est la première île des Caraïbes à recevoir ce label.
Sa végétation vierge et majestueuse a séduit les producteurs de Pirates des Caraïbes qui ont tourné ici le 2ème et 3ème opus de la saga.
Le ton est donné, notre escale en Dominique sera sauvage et nature… nous partons sur les traces de Jack Sparrow !
Nous retrouvons Siminoe au mouillage de Roseau devant l'Anchorage Hotel et allons découvrir la capitale, Roseau, empreinte d'architecture créole et de culture reggae.
Halte sympathique et désaltérante au Ruins Rock's Bar qui - comme son nom ne l'indique pas - claironne du Bob à gogo et exhibe des peaux de boas constrictors. La forêt tropicale dominicaine en héberge un certain nombre. Ils ne sont pas vénéneux mais réputés pour étouffer de petites proies.
Le soir, retrouvailles des 3 bateaux-copains et dîner sur Seaview avec Tsaelou et Siminoe. Au menu : foie gras et Sauterne, c'est la fête !
Le lendemain, matinée studieuse récompensée par une baignade avec Siminoe et nous orchestrons une excursion tous ensemble dans la partie Sud de l'île pour le jour suivant.
Après 16 jours de CNED consécutifs, on s'accorde deux jours de "relâche" - une pause appréciée autant par les enfants que par les parents ;)
Un figuier maudit fait office de mur d'escalade…
Puis nous nous enfonçons dans la forêt tropicale avec Carine, Valentin, Noémie, Camille, Simon et notre guide, Seacat.
Après une heure de marche, nous arrivons aux chutes de Middleham : un grand bassin creusé dans la pierre dans lequel tombe une cascade de 60 mètres. L'eau y est fraiche, la cascade génère un souffle puissant. Les deux équipages profitent, pour une fois, d'une bain d'eau douce.
Au retour, ça grimpe… Pentes abruptes, traversées de rivières, le guide nous fait découvrir la flore tropicale si riche.
La célèbre "Rain Forest" est unique dans la région et parmi l'une des plus préservée au monde.
On en a pris plein les yeux mais la journée n'est pas finie ! On s'engouffre à neuf dans notre mini bus, direction Titou Gorges, c'est là que les cannibales encerclent Jack dans Pirates des Caraïbes 2.
Nous voici sur une quarantaine de mètres dans la pénombre, encaissés entre deux rochers. A l'intérieur, la cascade produit un courant important et l'eau est très fraîche (elle reste bonne par rapport à la Bretagne Nord, mais il parait qu'on se tropicalise … ;)
On relève la tête et l'on croirait voir débarquer les indiens de Pirates des Caraïbes.
Les plus grands expérimentent les sauts dans le vide par cinq-six mètres de haut.
Puis, escale bien méritée pour rassasier les deux équipages dans une "boui boui" typique où l'on se sent chez l'habitant. Et hop, nous repartons de plus belle pour Trafalgar Falls.
Là encore, ça grimpe dur et les enfants ne déméritent pas, ils nous épatent par leur dextérité.
Au sommet, la récompense est à la hauteur de l'effort : deux chutes de plus de 60 mètres et baignade dans des bassins d'eau chaude, conséquence de l'activité volcanique d l'île.
Seacat nous explique que sur la côte est de l'île, dans un territoire cédé par la Reine d’Angleterre au début du siècle dernier, vit encore la dernière communauté d’ Indiens Caraïbes.
Venus du nord du Venezuela, ils s'étaient installés sur l'île bien avant que Christophe Colomb ne la découvre. C'est cachés dans la nature, qu'ils ont échappé à l'extermination. En 1903, la Couronne britannique leur concéda quelques terres en propriété. Aujourd'hui, leurs 3 000 descendants, derniers héritiers de ces peuples précolombiens, vivent pour la plupart dans l'Indian Caribean Reserve autour de la petite ville de Salybia.
Sur la route du retour, les enfants ont encore suffisamment d'énergie pour chanter à tue-tête "Les cités d'or" et "Tom Sawyer", ambiance colo de vacances !
On retrouve les équipages de Tsaelou, Krysfil autour d'un dîner en bord de mer, tandis que les enfants (14 au total !) font des ploufs dans la mini piscine du restaurant très couleur locale.
Même à 22h, ils font preuve d'une vitalité incroyable tandis que les parents, rompus, accusent un peu le coup d'une journée de rando bien remplie.
Fontaine de jouvence en Dominique… on nous aurait menti ?
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