Bonus: les Bahamas vus du ciel

Dans la famille "eau verte chargée de vase", je voudrais "Les Sablanceaux-Ile de Ré".
Dans la famille "eau cristalline verte et bleue", je voudrais "Les BAHAMAS", belle découverte !


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La transat Jour après Jour

Jour1 :
Apres 22h de trajet depuis St Lunaire, première nuit à bord pour Nicolas à la marina. Capture d’écran 2016-05-31 à 15.59.26
Réveil matinal pour briefing sécurité, remplacement de la girouette défectueuse, puis ultime baignade à Rose Island pour admirer les champs de gorgones.
Super départ à la voile à midi sous le soleil au portant.
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Depuis 17h et durant toute la nuit, slalom entre pétole (zone sans vent) et orages (rafales à 33nds). Pleine lune. Ambiance super à bord."

Jour 2 :
Journée super : sous voile avec vent de 11 à 15 noeuds, tranquille.
Grasse matinée pour Camille et Manon puis révisions. Sinon lecture (nous rattrapons notre retard sur l'actualité!), Uno, échecs ... Et gym + danse pour les filles.
La nuit a encore été très orageuse (on ressort polaires & vestes de quarts!) puis retour au calme ce matin.
Pensées à Eric de Catapulte, nous espérons que tout va bien.
Pensées aussi à Siminoé qui part en transat aujourd'hui.
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Jour 3 :
Journée qui ne restera pas dans les annales de navigation: vent quasi nul donc moteur. On teste la première séance de gym tous ensemble avec une appli iPad de Nico, rigolades !
Nuit calme.
Camille face mer

Jour 4 :
Cned, piano, quilling.
Le vent a forci dans l'après-midi, pile de face, nous remontons donc au près. Nuit au shaker. Impossible de dormir dans les couchettes avant. Ça secoue mais le moral est bon! On en a pour plusieurs jours de ce régime, donc on n'est pas arrivés.
Merci pour les messages de bonne fête (Sophie).
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Jour 5 :
Pas d'école ce matin, il y avait trop de mer. La nuit a été difficile pour tous les adultes (sauf Camille et Manon qui font le tour du cadran!), du coup on se relaie pour faire des siestes.
Vent 12-15 noeuds E-NE de face avec une mer déstructurée, on n'avance pas et on enchaine les virements et les prises de ris. Nico est maintenant passé maître en la matière.
Times up, jeux de cartes, lecture et musique occupent notre journée.
L'envie de faire une halte aux Bermudes nous taraude, même si cela n'était pas prévu initialement...
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Jour 6 :
La nuit a été agitée.
Nous sommes toujours dans un shaker et il n'y a toujours pas d'école. On se fait rincer mais le vent a tourné E-SE 15-17 noeuds, on avance enfin en route directe ! Préparer un repas relève du challenge. Gad Elmaleh réchauffe le carré. Fred et Jammy ("C'est pas sorcier"), bouquins et i pad sont les meilleurs amis des filles car les autres activités sont peu praticables.
On oublie les Bermudes et l'on passe bien au Nord pour profiter de la bascule du vent et partir plein Est ces prochains jours. On se rapproche de la route de nos amis de Siminoé qui sont partis de New-York!
Le vent devrait tourner favorablement et mollir dimanche : chouette cadeau pr la fête des mères ;)

Jour 7 :
Après 4 jours de près, le vent a molli et a basculé S-SE, enfin ! La mer s'est calmée et le soleil est de retour. On avance à 7,5 noeuds de moyenne; une journée de transat comme on en aimerait tant.
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On re-déjeune pour de vrai et l'on renoue avec les plaisirs culinaires: lasagnes !
La journée est rythmée par lecture, sieste, aquarelle, Yams... et le cours de gym quotidien.
Les filles assurent sérieusement leur 1er quart de transat de 20h à 23h.
Nuit très calme sous gennaker.
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Jour 8 :
Réveil surprise des filles pour la fête des mères.
Mer d'huile, le vent est complètement tombé et nous contraint à allumer les moteurs.
Séance de grand défouloir sur le trampoline et trempette dans le grand bleu entre 2 machines à laver (et oui, nous sommes tous rappelés par notre quotidien).
Bonne fête à nos mamans et joyeux anniversaire à Marielle !
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Jour 9 :
Nous avons peu dormi cette nuit, alors c'est grasse mat' pour tout l'équipage puis l'école regagne ses droits.
Les moteurs nous aident une bonne partie de la journée, mais la progression reste lente.
Camille et Manon font des crêpes, servies sur le trampoline, tandis qu'un banc d'une vingtaine de dauphins s'invitent au goûter. Capture d’écran 2016-05-31 à 14.03.53
Jeux sur le roof, la mer est si calme. Les filles participent au premier quart de 20h à 21h30.
Le vent remonte au coucher du soleil, on ressort le gennaker et l'on file à 8 noeuds, pour une fois sur la route directe, sur une mer sans houle. Pourvu que cela dure.
Au milieu de la nuit, on passe le cap des 10 000 miles, près de 19 000 km parcourus depuis notre départ... Encore un bout de chemin pour rallier La Rochelle : 2800 miles nautiques environ. On tient le bon bout - dans la bonne humeur :)
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Jour 10 :
Le vent remonte dans la nuit, on explose nos performances en route directe. Journée tranquille rythmée par le Cned, lectures et gym quotidienne puis Fiesta sur le thème de "Lights and Colors". Ambiance à bord.
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Jour 11 :
Arbitrage stratégique avec le routeur sur la meilleure option à prendre. Le soleil donne, le vent se stabilise à 10-12 noeuds.
Ecole, leçon de bonnes manières pour les unes, cours de météorologie et d'histoire de l'art pour les autres. Les filles avancent leur blog et l'on déguste un confit de canard.
La houle vient désormais de l'ouest et nous porte, on met les voiles en ciseaux. Toujours rien pêché, l'océan serait il vidé de ses poissons ?

Jour 12 :
C'est le grand jour: nous avons parcouru la moitié du chemin! Mais le vent de face et les bulles de pétole nous ont contraint à tirer des bords et faire 20% de route en plus. Courage, il ne reste plus que 1300 milles (2600km).
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Espérons mettre moins de temps pour cette deuxième partie: du vent plus fort est attendu dans 2 jours. Pour fêter cela, bloc de foie gras et Sauterne (merci Cecile, Fabrice, Laurence et Guillaume).
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Jour 13 :
Mauvaise nouvelle de la nuit : une dépression sérieuse va se trouver sur notre route dans 2 jours. Le routeur* nous conseille de la contourner par le Sud, soit pas vraiment sur le chemin des Açores... Conséquences : non seulement, on rallonge la distance parcourue, on va se prendre une dépression et en attendant, on doit faire du moteur. Le moral de l équipage est en berne.
Manon nous prépare un gâteau et un nouveau banc de dauphins nous rend visite. Superbe ! Le baromètre des humeurs remonte.
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Programme scolaire du jour : mythologie grecque pour les filles. La théorie cède la place à la pratique : des offrandes (en épluchures de carottes et de choux) sont concoctées à l attention d'Eole et Poseidon, par l'ensemble de l'équipage. Un grand moment de créativité! Chacun y va de ses doléances...
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Toujours rien à l'hameçon malgré un montage inédit avec 3 leurres sur la même ligne. On continue à manger du chorizo et du canard. Certains (certaines) apprécient.
*Routeur = un météorologue nous guide à travers l'Atlantique pour nous faire bénéficier des meilleures conditions possibles (suivant nos critères: rapport vitesse/sécurité/confort sous voile), et notamment pour éviter de se retrouver en plein milieu d'une tempête.

Jour 14 :
Bonne nouvelle: la dépression devrait être un peu moins creuse que prévue. On peut donc s'en approcher davantage pour bénéficier de son flux de sud-ouest. Le vent commence d'ailleurs à rentrer dès le matin. Ça glisse enfin! Nous constituons nos stocks de sommeil tant que la mer est calme, on devrait en avoir besoin ces prochains jours...
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Jour 15 :
Le vent s'est établi à 15-20 noeuds dans la nuit, avec quelques rafales à 25 noeuds. On prend un ris par précaution (= on diminue la surface de la grand voile pour pouvoir recevoir un vent plus fort).
Nous n'avons pas beaucoup dormi cette nuit car la houle était de travers mais le réveil se fait sous le soleil et avec une houle arrière. Le bateau file et l'on savoure un copieux petit déjeuner tous ensemble en scrutant la hauteur des vagues qui se creusent avec le vent.
On avance bien et l'on passe sous la barre des 1000 miles pour rejoindre les Açores. Le moral est très bon.
Nous avons des échanges quotidiens avec nos bateaux-copains, "voisins d'Atlantique", Siminoé et Roi Baco, à quelques centaines de miles de là. RDV est pris avec tout le monde, avec en plus Tsaelou et - espérons-le - Mimosa aux Açores. Fiestas en perspective ! Soirée pyjama déjà prévue pour Camille & Manon à Horta avec Siminoé, ça sent l'arrivée ! ... Patience, comptez encore une semaine de nav', les paris sont ouverts sur le jour et l'heure d'arrivée ;)
NB: nous avons vu hier à 2 reprises des ailerons noirs de 40-50 cm en forme d'équerre à 50-100m du bateau. D'après nos bouquins, il s agirait d'orques !

Jour 16 :
Nous avons la curieuse impression d'avoir passé la nuit dans le tambour d'une machine à laver.
Le vent est établi à 22-24 noeuds avec des rafales à 30 noeuds sous les grains. Le record de vitesse est battu pour le bateau: 20 noeuds dans un surf!
Le lever de soleil, splendide, compense une nuit très courte. Le front froid de la dépression est maintenant passé: place maintenant à un ciel de traîne ensoleillé et une mer qui blanchit avec le vent encore forcissant.
Seules les filles ne semblent pas très perturbées par les vagues qui frappent assez violemment le bateau. Nous sommes époustouflés par leur capacité d'adaptation. Elles préparent une bouteille la mer : Camille s'attelle à la version française et Manon à la traduction en anglais.
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Pizza maison et tarte au citron nous apportent énergie et réconfort. Plus que 800 miles (sur 2600), on tient le bon bout !
Nous avons ressorti pantalons, polaires, chaussettes et vestes de quart et pourtant la température de la mer affiche encore 26 degrés !

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Jour 17 :
Ça y est. Il fait officiellement froid : 19,8°c au petit matin dans le bateau. Les Bahamas sont déjà loin...
Cette nuit, nous étions encore dans le mode essorage. La mer et le vent sont restés forts : 3 ris de rigueur dans la grande voile (l'étape d'après pour la réduire consiste à la descendre complètement!). On pense à Arnaud et Nicolas de Roi Baco, à une journée derrière nous, qui ne sont que 2 dans leur monocoque de 10m pour affronter cela, mais aussi à Siminoé, 2 jours devant, qui a affronté 45 noeuds cette nuit.
L'avantage de ces conditions est que l'on avance enfin!
Le moral est au top malgré un menu typique de ces conditions: chineese noodles cup.
Place maintenant à un temps plus calme qui va nous permettre de récupérer avant une nouvelle accélération du vent jeudi. De quoi nous propulser vers les Açores!

Jour 18 :
Le vent est retombé à 10-12 noeuds : une journée de répit ... et donc de repos, appréciée par l'équipage. On ressort bouquiner dehors, mais il fait désormais bien frais - exit le maillot! Soirée "l école des Voices " dans le carré. Chacun y va de sa performance : on retiendra Nico et son interprétation éblouissante de "Imagine" Bieberisé ainsi que Jules et "Le clown" rasta.
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Jour 19 :
Le vent remonte dans la nuit à 18-21 noeuds, et l'on a du mal à trouver le sommeil. La fatigue commence à se faire sentir, nous sommes de plus en plus sensibles au volume sonore des vagues et du vent. On cherche le bouton OFF, en vain.
Heureusement, ce vent de Sud-Ouest est parfait pour nous amener sur un seul bord jusqu'à l'île de Faial. Reste 350 milles (en avons déjà parcouru 2 700, soit 5 000 km), nous espérons arriver dimanche matin.
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Jour 20 :
Nous avons bien avancé cette nuit par 16-18 noeuds, ce matin c'est crêpes au petit déj !
Apres 2/3 jours de franche grisaille, le soleil est de retour et nous donne du courage pour la dernière ligne droite. On reporte au crayon les points GPS sur la grande carte de l'Atlantique que nous a offerte Daniel et l'on réalise le chemin parcouru depuis le 9 août 2015.
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Jour 21 :
En ce dernier jour de nav, les dauphins nous font la fête au réveil. Puis Manon nous déclare solennellement au petit déjeuner qu' elle a l'intention de faire Polytechnique plus tard...Le Cned lui aurait il donné le goût du travail ;)
Plus que 100 milles à parcourir, nous sommes vraiment impatients de retrouver nos bateaux-copains, nos familles par Skype, une connexion internet, un morceau de viande, une glace à la chantilly...et des nuits paisibles, sans secousse ni fracas.
ETA (Estimated Time of Arrival) à Horta sur l'île de Faial, demain dimanche, vers 10h UTCDSC07643

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Départ de la transat Bahamas - Açores

C'est ici que vous pourrez consulter des news régulièrement, en cliquant sur "Comments" de ce post. Agathe relaie les messages que nous lui envoyons par Iridium (Merci Gathoune). Nous n'avons pas moyen de consulter le site en direct de l'Atlantique, mais restons joignables par SMS sur le téléphone satellite ;)
Départ dimanche 22 mai, compter au moins 3 semaines de navigation pour rallier les Açores sans escale.
C'est parti !

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Photo Carine Lutt
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Enfin!

Sophie rêvait de nager avec des dauphins. Le cousin de Jojo est venu nous rendre visite aux Exumas.
Je rêvais de plonger avec les requins. Il m'a fallu attendre notre dernière escale pour que je leur rende visite.
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Je ne suis pas un adepte du shark feeding… mais franchement c'est AMAZING, AWESOME!!

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Préparatifs de transat

On s'active à bord : avitaillement conséquent, réorganisation des cales (on sort les couettes qui devraient nous resservir dans peu de temps !), rangements, inspection du gréement, révision des moteurs, lavage à grande eau. Tout l'équipage est réquisitionné : Manon perfectionne sa maîtrise d'Excel pour indexer les stocks, Camille joue les fées du logis !
Notre ami, Nicolas, arrive samedi, l'équipage sera donc au complet et nous devrions mettre les voiles dimanche midi.
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J-3 ! On s'accorde une pause avec la visite de Nassau - sans grand intérêt - si ce n'est son musée de la piraterie qui captive les filles et occasionne l'acquisition d'un nouveau pavillon…
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On prépare des pochettes de gourmandises envoyées par les Friends&Family. Une pochette surprise par semaine de transat ;)
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et l'on fait connaissance de l'équipage de Roi Baco qui prend le départ samedi pour les Açores avec le même routeur. Chouette, un bateau-copain pour la transat !
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Secret of happyness

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Vu dans un café de Georges Town à Great Exumas en attendant que la dépression passe…
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Mouillages Nassau - Bahamas

Pour arriver à Nassau depuis les Exumas, il faut traverser le lagon sur plus de 35 milles! Nous avons choisi de partir depuis Hawksbill cay, ce qui devait nous permettre de conserver au moins 3m de fond et limiter les rencontres avec les patates de corail. En restant bien sur la route entre les waypoints suivants, la traversée s'est déroulée sans souci, mais au moteur pour cause de vent totalement nul. WP1 24°35.70N 76°52.00W - WP2 25°03.70N 77°14.70W
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A juste quelques milles de la bruyante et développée ville de Nassau, il y a heureusement plusieurs mouillages très agréables.
Le premier arrêt se fera sur la côte Nord de Rose island (25°05.40N 77°13.88W). Mouillage sur fond de sable. Snorkling +++ au Nord-Est du mouillage avec de très belles gorgones. Le mouillage est forcément fréquenté le week-end en journée du fait de la proximité de Nassau, mais nous n'étions que 3 bateaux à y rester la nuit.
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1 mille au Nord, on peut poser son ancre devant la charmante Sandy cay. L'endroit était très calme lors de notre passage, mais je ne suis pas sûr que ce soit le cas avec des conditions plus établies.
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Et enfin, nous sommes restés quelques jours au Nassau Harbour club, une petite marina située à l'Est de la ville, notamment pour faciliter les aller-retours de nos amis depuis l'aéroport. L'intérêt principal de cette marina est d'avoir un supermarché où l'on trouve de tout de l'autre côté de la rue. Pontons fixes en bon état. Eau et électricité (avec adaptateur US). Wifi parfois potable que l'on peut capter du bateau. Possibilité de faire recharger ses bouteilles de gaz. On a aussi accès à la petite piscine juste derrière le quai.
Shipchandler à moins de 10mn à pied.
Par contre, comme dans toutes les marinas de la zone, le clapot (et le bruit) peuvent être importants, particulièrement le week-end quand tous les jets-ski et autres bateaux à moteur sont de sortie.
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Under water - Exumas

Nous achevons une semaine extra en compagnie de Mika & François qui nous ont rejoint à Georges Town pour sillonner les Exumas.

Un programme aussi exotique qu'insolite : traverser un lagon de 30 miles…
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nager avec les requins nourrices, les tortues, les raies,
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et les cochons sauvages !
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Plonger sur une épave d'avion et jouer du piano sous l'eau,
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butiner des jardins de gorgones,
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jouer les 007 et la Petite Sirène dans la grotte sous-marine de Thunderball (lieu de tournage de James Bond et Splash)
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Musarder à Staniel Cay, comme le veut la tradition du restau au Yacht Club
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et fêter dignement l'anniversaire de François !
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Merci à vous deux de nous avoir rendu visite et à très vite pour d'autres aventures sur la grande blanche ;)
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Mieux que les mots, les images animées ;)

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Comment un dauphin sauve Manon d'une éval de latin...

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Ce jour-là, nous sommes au mouillage de Stocking Island tous les quatre. Nous finissons un déjeuner frugal, le soleil donne et il commence à faire bien chaud. Manon est exceptionnellement dispensée de débarrasser pour plancher sur son évaluation de latin. Camille est de corvée vaisselle. On apprécie le calme à bord. Tout à coup, Camille, pas franchement absorbée par sa besogne, s'écrie : "un dauphin !!!!" En effet, il se dirige droit vers le bateau.
Cela fait deux semaines que nous espérons nager avec Jojo, un dauphin semi apprivoisé vivant en liberté autour de Turks & Caicos. Nous avons eu la chance de voir plusieurs dauphins aux Turks, notamment avec Laurence et Guillaume, mais aucune occasion de barboter avec eux ne s'est présentée. Deux semaines que je radote à propos de Jojo… Nager avec un dauphin en liberté, un rêve d'enfant exaucé il y a quatre ans à Zanzibar et depuis neuf mois, je rêve de retourner nager avec l'un d'entre eux. Je commence même à exaspérer Jules et les filles avec mes histoires de dauphins et suis devenue la risée quotidienne de l'équipage lorsque je crois entendre les cliquetis d'un mammifère marin alors qu'il s'agit d'un oiseau.
Je ne laisserai pas passer cette chance : je saute dans mes palmes comme on saute dans un jean, Camille se laisse tenter et l'on plonge ensemble main dans la main. Le temps de refaire surface et nous voici nez à nez avec le dauphin.
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Je vous laisse imaginer la suite : Manon délaisse la voix passive et les étrusques - avec notre autorisation - et nous rejoint en compagnie de Jules.
La suite est dans la vidéo qui suit. Un moment de grâce inouï, presque surréaliste. Le dauphin restera jouer trois heures avec nous.
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Ma conviction, plus que jamais : toujours croire en ses rêves !
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Dédicace spécifique de cette vidéo à Clémence L. ;)

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Mouillages aux Exumas - Bahamas

Les Exumas forment un archipel d'îles qui s'étendent sur près de 100 milles (180 km), avec jamais plus d'un demi mille entre chaque île. On pourrait donc y rester plusieurs mois en changeant de mouillage tous les jours! Il a donc fallu choisir en prenant conseil auprès de navigateurs et en lisant les guides nautiques de la région.

Nous avons commencé par Georgetown, sur l'île de Great Exuma. C'est un peu l'étape incontournable car on y trouve notamment un supermarché au bord du Victoria lake, qui dispose d'un ponton pour les annexes!
On mouille par 2/3m sur fond de sable, dans le "kidd cove". L'endroit est assez clapoteux par fort vent d'Est/Sud-Est, mais parfait pour laisser passer une dépression avec des rafales venant de l'Ouest. La ville de Georgetown est décevante car peu développée et sans cachet particulier.
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Heureusement, il y a pleins d'autres mouillages autour de Georgetown, bien abrités, notamment sous le vent de Stocking island. Nous avons choisi Sand dollar beach car peu fréquentée par les autres bateaux (normal, il n'y a pas de restaurant sur la plage). Le mouillage se fait devant une plage sauvage avec 4m d'eau sur fond de sable/herbe. Nous avions prévu d'essayer d'autres mouillages dans cette baie, mais la visite d'un dauphin venu jouer avec nous autour du bateau pendant 3h ne nous a pas incité à bouger!
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Une fois nos amis François et Mika à bord, nous avons emprunté la passe de Conch cay cut pour sortir côté océan, direction la passe de Cave cay cut. Cette passe est réputée facile. Mais avec 15nds de vent et une marée descendante (donc contraire au vent), la mer fume déjà! Heureusement que la passe reste profonde.
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Une fois côté lagon, nous nous dirigeons vers Rudder cut cay.
Première halte juste à l'Est de Jimmys cay pour faire nos premières brasses dans le lagon et pour faire du kite. Après seulement quelques bords, ce sera me première rencontre (furtive) avec des requins (récif au bord et nourrice plus au large). Mouillage par 1,6m de fond à marée basse (10cm sous les ailerons!). 23°52.860N 76°15.109W. Sable poudreux façon cocaïne!
De ce mouillage on peut accéder en annexe à l'épave d'un avion qui s'est écrasé dans 2 m d'eau devant Little lansing cay.
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1 mille plus au sud et l'on arrive dans un mouillage idyllique dans une superbe baie bien abritée du vent. 23°52.446N 76°14.492N. Une nouvelle fois, nous étions seul au mouillage. Encore 10cm d'eau sous les ailerons :)
On peut alors accéder en 2 mn d'annexe à une sculpture sous-marine installée par 4m de fond par David Copperfield qui possède l'île voisine Musha cay. 23°52.170N 76°14.170W. Tout cela au milieu de nulle part!!
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Nous sommes ensuite repassés côté océan pour rejoindre Big rock cut. La passe se négociera plus facilement avec un vent faiblissant.
Premier arrêt devant l'incontournable plage de Big major spot, où des cochons (plus trop) sauvages vous attendent pour être nourris. Mouillage très agréable et bien abrité. On peut s'approcher très près de la plage en gardant un peu d'eau sous le bateau. A plusieurs reprises, nous avons croisé des gros requins nourrice en nageant, et certains vont tranquillement se poser au fond, à l'ombre des bateaux!
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Les cochons rassasiés, nous avons ensuite posé l'ancre juste à l'ouest de la grotte où a été tournée le film de James Bond Thunderball, devantt l'île de Staniel cay. Grandiose en y allant bien à l'étale (pile entre la marée haute et basse) pour ne pas subir un fort courant qui peut rendre l'exploration difficile (à marée haute, il faut déjà faire une apnée de 3/4m pour la rejoindre). De ce mouillage (3m de fond, sable et herbe), on accède facilement au Staniel Cay Yacht club, bien connu du fait de la multitude des requins nourrice qui nagent au bord. Son restaurant est surprenant: nous y avons mangé la meilleure viande depuis un an. 2 petites supérettes dans la "ville".
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Une navigation de 25 milles, cette fois-ci côté lagon, nous emmènera sur l'île de Hawksbill cay, dans le parc naturel des Exumas. 24°29.036N 76°46.250W. Superbe mouillage désert au bord d'une grande plage de poudre blanche, avec 3m d'eau. En empruntant un sentier à travers les palmiers, on peut rejoindre la côte au vent. La plage est aussi magnifique mais on y retrouve de nombreux déchets (du plastique) apportés par l'océan.
Ce sera notre dernier mouillage avant de rejoindre Nassau par le lagon.
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Mouillage Calabash bay - Bahamas

Attention, mouillage carte postale sur l'île de Long island!
Des américains rencontrés à Cuba nous l'avaient recommandé. Ce fut notre premier arrêt en venant directement des Turks and Caicos. En arrivant, on reste bouche bée devant la clarté de l'eau et surtout des fonds de sable pur.
Il faut négocier les patates de corail pour entrer, mais après, c'est le paradis.

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Une nouvelle fois, nous n'avons pas été dérangés par les voisins :)
Nous aurions aimé rester plusieurs jours, mais une dépression approche et nous oblige à partir assez vite pour se mettre à l'abri à GeorgeTown dans les Exumas à quelques 25 milles.
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Turks&Caicos vues du ciel

Enjoy!


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Turks & Caicos, "beautiful by nature"

Laurence et Guillaume, Maximilien et Victor nous rejoignent pour huit jours. Des mois que nous évoquons avec eux ce voyage. Il y a plusieurs années, ils ont fait partie des tous premiers amis à qui nous avions confié notre projet de tour de l'Atlantique. Lorsqu'un soir de 2014, autour d'un dîner bien arrosé, on leur a annoncé qu'on avait pris la décision de "se jeter à l'eau", ils sont spontanément devenus de fervents supporters et nous ont promis de nous retrouver "quelque part sur une île" aux Bahamas. Et dans la famille B., on tient ses promesses !

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Alors, voilà, on y est, c'est le jour de leur arrivée ! Julien part les chercher à l'aéroport de Providenciales en voiture de loc. Alors que la nuit tombe, nous guettons impatiemment leur retour avec Camille et Manon, la musique est à fond sur Seaview, c'est la fête ! Les minutes qui nous séparent de l'arrivée de nos amis semblent longues. Il fait à présent nuit noire, une lampe s'agite sur la plage, nous répondons par des signaux avec le projecteur. Quelques minutes plus tard, les retrouvailles sont aussi chaleureuses qu'animées. Les filles font visiter le bateau aux garçons, on discute et l'on trinque aux retrouvailles. Il faut dire qu'à chaque fois, l'arrivée à bord de friends&family en annexe après une quinzaine d'heures de vol est toujours assez surréaliste pour eux - mais aussi pour nous. Se retrouver dans un no man's land dix mois après notre soirée d'au-revoir, c'est exaltant. Laurence et Guillaume jouent les père Noël et sont chargés par d'autres friends&family de nous apporter victuailles et friandises en tous genres pour la transat (un merci tout spécifique à Maminou et Sandrine!).

Les Turks & Caicos sont des îles indépendantes situées au Sud des Bahamas. Leur spécificité relèvent de leur lagon de 90 km de long, visible de l'espace tant il est grand. L'eau y est tellement verte qu'elle se reflète sur les nuages dont la partie inférieure vire au turquoise. C'est ainsi, aux Turks, on voit la vie en turquoise ! La vie y est aussi "beautiful by nature", c'est du moins ce qu'on peut lire sur les plaques d'immatriculation des voitures, on aurait du mal à ne pas le croire.
Première escale à Bay Cay, rebaptisée l'île aux iguanes. Et pour cause, elle est investie par les petits cousins du tricératops.
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On joue les Robinsons sur l'île déserte mais les Robinsonnes se montrent un brin pusillanimes lorsqu'elles se font charger par un "Cératops-iguanex". Mauvais remake de Jurassic Park miniature - on prend nos jambes à notre cou et l'on explose de rire après l'avoir semé quelques mètres plus loin.
Les jeunes font des ploufs d'une falaise …
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et nous barbotons tous ensemble dans 1,50 m d'eau où nous croisons une belle raie.
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Puis les garçons partent à la pêche et nous rapportent deux belles araignées pour le dîner !
Le lendemain, on met le cap sur French Cays à 15 miles de là. Max et Victor, Laurence et Guillaume découvrent les joies de la navigation et semblent savourer leur nouvelle vie de marins.
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Les conditions sont idéales, 10-15 noeuds de travers, pas de mer, de quoi s'amariner sereinement.
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C'est parti pour des tournois endiablés de tarot et de président. Ca chahute, ça se vanne, ça pouffe de rire, ça trichotte… Quand soudain, un dauphin nous rejoint - seul - et joue avec l'étrave du bateau. Serait-ce le célèbre Jojo, dauphin apprivoisé depuis 25 ans par l'instructeur de plongée Dean, dont Daniel nous avait parlé. Jojo ou pas, il électrise l'équipage.Capture d’écran 2016-05-04 à 15.00.09
Nous mouillons à French Cay dans trois mètres cinquante d'eau. L'île est déserte, l'eau cristalline, nous sommes seuls au monde.
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Les hommes, les ados, Mawi-Té et Mawi-Jo (c'est ainsi que nous nous sommes rebaptisées avec Lolo) partent à la découverte de l'île.
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Avec Mawi-T, à défaut de "Koh-Lanta" ou de "Pékin Express" dont nous parlons depuis des années, nous réalisons notre "French Cay Express" et remportons l'épreuve d'immunité du jour : langoustes ce soir pour la tribu turquoise !
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On n'a qu'à plonger pour les attraper dans deux mètres d'eau.
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Nous découvrons le récif, très poissonneux - dommage que la ciguaterra sévisse encore ici - nous croisons des raies, un barracuda et pour la première fois des requins nourrice, inoffensifs. L'un d'entre eux passera à trois mètres sous Laurence qui, à son hurlement strident "Requiiiiiiiiinnnnnnn !", me fera illico changer de cap pour la rejoindre. On ne parviendra pas à palmer assez vite pour le mettre en boîte dans la go pro. Les garçons en apercevront un deuxième dormir paisiblement sous un rocher. Lorsque Jules en montre un troisième à Camille, elle s'élance sans aucune appréhension à toute allure pour le suivre.
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Durant cette semaine, grâce à Max, mon filleul BG ;) on enrichit notre vocabulaire de djeuns et l'on découvre de nouvelles expressions, genre "tu bibi ??" (= "tu bikraves" !?!), "atos"…On étoffe aussi notre playlist avec ses morceaux. Firestone et Seve deviennent les hymnes du moment.
Les adultes, c'est un peu comme les portables, il faut souvent faire des mises à jour.
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Les jeunes font de la planche avec Jules, on paddle et l'on saute du bateau.
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Victor apprend à faire du pain et nous concocte un pain Seaview particulièrement bon !
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Les journées passent trop vite sur French Cay qui détronne Tobago et Barbuda en tête de liste des "Top 3 plus beaux mouillages". Il est déjà temps de mettre le cap vers Providenciales et Malcom Roadstead. Guillaume témoigne d'une singulière dextérité pour son épreuve d'immunité en paddle : trouver des cigarettes dans un endroit quasi sauvage. Le luxueux resort de M. Roadstead lui sauvera la mise. Il rentre en pagayant, détendu et fier de son trophée.
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On poursuit notre route vers Liitle Water Cay au nord de Providenciales. Là-encore, on croise un dauphin seul, et une heure plus tard, alors que nous rentrons dans la passe de Leeward Cut, un couple de dauphins avec son petit s'approche du bateau. Les mammifères adultes encadrent le jeune et nagent lentement pour se mettre à son allure, la scène est touchante.
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Little Water Cay, c'est tout simplement magique, les images de Jules et de R1D1 en témoignent (cf vidéo Turks & Caicos vues du ciel) et l'on en reste bouche bée à l'avant du bateau.
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C'est dans cadre paradisiaque que Lolo nous dispense un cours d'aquarelle puis nous dirigeons vers Grace Bay pour nous rapprocher de l'aéroport.
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Le dernier jour, ultime épreuve d'immunité avec Lolo : rejoindre un supermarché situé à un dizaine de kilomètres de là et procéder à l'avitaillement. On part à pied, sac au dos, et très rapidement, un local s'arrête pour nous demander si nous avons besoin de quelque chose. James fera office de taxi. Au supermarché, on s'étonne de la taille XXL des rayons de sauces et de céréales, la proximité des Etats-Unis se fait sentir. On discute avec notre sympathique caissière haïtienne qui aimerait bien tester elle-aussi le bateau et rentrer avec nous jusqu'à Paris.
Pour l'heure, c'est à Laurence, Guillaume, Victor et Max de s'envoler pour CDG. On se donne rendez-vous fin juin/ début juillet à la Rochelle.
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Semaine extra les Amis, merci de nous avoir rejoint et à très vite !
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L'aquarelle de Laurence qui a trouvé sa place sur Seaview. Elle expose dans quelques jours au Carrousel du Louvre, plus d'infos sur ces encres et huiles sur toile : Galerie LB http://laurencebost.weebly.com
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Mouillage Malcom Roadstead - TCI

Mouillage assez sauvage (bien que situé devant un luxueux resort caché dans la végétation) dans 5 à 7m d'eau. Bien abrité des vents et houle d'Est/Sud-Est.
L'accès est franc, c'est-à-dire sans patates de corail à éviter. Ce mouillage est donc pratique pour un départ aux aurores vers les Bahamas.
Par contre, il faut bien vérifier son ancre car il y a des plaques rocheuses (sous une fine couche de sable) à plusieurs endroits.
Les petites bouées blanches situées au niveau des tombants (là où la profondeur passe rapidement de quelques dizaines à quelques mètres) sont destinées aux bateaux de plongée qui viennent la journée.

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Mouillages Grace Bay - TCI

On continue notre tour des mouillages de Providenciales: cette fois, nous nous arrêtons dans le lagon de Grace Bay, sur la côte Nord. Il s'agit d'un très grand lagon, dont le rivage est souvent occupé par des gros hôtels (dont le Club Med). Mais il reste encore plein d'endroits où la côte est bien préservée.

Premier arrêt juste sous la passe de Leeward cut. Assez clapoteux. Mais Manon se fera suivre par un dauphin alors qu'elle faisait de la planche à voile!

Deuxième arrêt au lieu dit "The bight". Nous avons préféré ressortir du lagon pour parcourir les quelques milles depuis Leeward Cut. Le lagon est en effet truffé de patates de corail.
Pour accéder à ce mouillage, il faut alors emprunter la première partie de la passe Sellars Cut, dont l'entrée est balisée. Après, il suffit de choisir une belle portion de sable pour poser son ancre. Mouillage bien moins clapoteux que sous Leeward cut.
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Si le vent est fort d'est ou sud-est, on peut aussi mouiller à quelques dizaines de mètres de l'entrée de la Turtle Cove Marina. Le mouillage est plus abrité, et surtout, il permet d'accéder en 2mn d'annexe à la marina et donc à la civilisation (restaurant, taxi pour l'aéroport…). On vous conseille le restaurant TikiHut.
Par contre, il faut bien suivre le balisage du chenal. Je n'avais encore jamais emprunté un chenal aussi étroit!

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Mouillage Little Water Cay - TCI

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En empruntant la passe de Leeward cut, on pénètre dans le lagon de Grace bay et on peut ensuite aller mouiller derrière Little Water Cay. La passe est bien balisée et donc peu dangereuse par temps maniable. C'est dans cette passe que nous apercevrons à chaque passage des dauphins venant jouer avec le bateau.
Mouillage totalement incroyable dans 2,5m d'eau à marée haute. Par contre, on est vite dérouté par l'orientation du bateau qui se met dans l'axe de la marée et non du vent (sauf à l'étale comme sur la photo). La place (en largeur) est comptée.
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On peut aussi mouiller de l'autre côté, derrière la barrière de corail, mais le lagon reste très clapoteux.
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Mouillage French cay-TCI

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Situé au bord du Caïcos bank (le lagon qui fait 45milles de large!), à 15milles des autres îles. On a donc l'impression de mouiller en plein océan…turquoise! Le cadre est tout simplement exceptionnel. Et bien sûr, on est seuls au monde.
Mouillage dans 3/4m d'eau cristalline sur fond de sable et herbier. Il faut bien viser pour poser son ancre, mais la tenue est très bonne.
En mouillant à l'ouest, on est (un peu) abrité des vents d'Est/Nord-Est et du clapot qui se forme sur le caïcos bank. Très beau snorkling sur les rochers au Sud-Ouest de l'île; on y a même vu des petits requins de récif.
Sans trop chercher, on tombe aussi très rapidement sur des langoustes, dans 2m d'eau…
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Avec Barbuda, c'est pour le moment notre plus beau mouillage.
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En attendant les amis

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En attendant nos amis, nous élisons domicile pendant deux jours sur la plage de Long Bay - élue l'une des 10 plus belles plages au monde - et spot inconditionnel de kite.
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Les filles jouent les "assistantes" et attendant avec impatience d'être en âge de prendre des cours.
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Pendant que Jules me donne un cours, elles construisent le haras de leur rêve, Jules rejoint l'équipe des bâtisseurs et le domaine est baptisé "Haras des Briantais"… Tous trois tentent en vain de me convaincre de ce nouveau projet pour le retour !
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Kite paradise - Long Bay - TCI

Ca y est. J'ai trouvé le spot de kite parfait sur l'île de Providenciales.
Un lagon d'eau translucide à perte de vue avec 20 à 50cm de fond de sable exclusivement. Même en m'éloignant très très loin, je n'ai pu arriver au bout! La plage fait aussi plusieurs kilomètres de long. Bref, il y a toujours moyen de naviguer sans être dérangé.
Vent side/on-shore, rien pour le perturber, des palmiers pour s'abriter du soleil de temps en temps, et une côte encore très préservée. A part un hôtel disgracieux, le front de mer est presque vierge*.

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C'est l'endroit aussi parfait pour apprendre le kite. Sophie fera ses premiers essais avec la planche!DSC05942

Le seul inconvénient: impossible de mouiller à proximité avec le bateau du fait de la trop faible profondeur.

*une fois en ville, nous avons vu un programme immobilier en projet le long de cette plage. Les maisons démarrent à 5 millions de dollars…
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Mouillage Sapodilla bay - TCI

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Avec les waypoints trouvés dans les guides, on peut facilement arriver à ce mouillage sur l'île de Providenciales, malgré les 10milles à parcourir au préalable dans le lagon (3 à 5 m de fond).
On est bien abrité du Nord au Sud-Est pour peu que l'on s'on avance près de la plage. La seule limite sera votre tirant d'eau. Attention au marnage de 70cm.
Mouillage sur fond de sable/herbier/vase. La tenue est excellente. Beaucoup de tortues.
On peut laisser l'annexe sur la plage pour aller faire les formalités (500m à pied sur la droite, au niveau du "port"). Restaurant très correct et abordable (pour ici…) sur le bord du lagon intérieur avec piscine.
Les supermarchés ne sont accessibles qu'en voiture. Bon à savoir: quand quelqu'un vous klaxonne, c'est pour vous proposer de vous prendre contre quelques dollars.
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Nav vers Turks & Caicos


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BY SO :

200 miles séparent les Jumentos (Bahamas) de Turks & Caicos où Laurence, Guillaume, Maximilien et Victor nous rejoignent le 22 avril. Même si nous aurons tout fait pour limiter les dégâts (météo anticipée, remontée plus au nord pour réduire l'angle du vent au près), il faudra faire avec des vents contraires. Le vent est plutôt modéré (15-20nds) mais la mer est courte, hâchée et de travers. Cette nav sera - pour ma part - l'une des pires que nous aurons vécue. Le bateau tape, les vagues claquent violemment sur les coques. Le festival des seaux bleus commencent. Nous tomberons tous, les uns après les autres, réduits à un état léthargique en position horizontale. Même Jules - pour la première fois du voyage - ne sera pas épargné. Je ne l'ai jamais vu dans un tel état en navigation. Ces 2 journées nous semblent une éternité et assurer les quarts devient une réelle épreuve. Me lever, vérifier l'état du bateau et assumer la vigie relève du défi. Dans la journée, j'arrive à peine à parler avec Jules et les filles, je reste prostrée, terrassée par le mal de mer et un mal de tête étourdissant. Pour une fois, je me sens réellement vulnérable à bord et l'idée de faire demi-tour me traverse l'esprit. Impossible, nous devons honorer notre RDV avec Laurence et Guillaume, mon filleul et son frère. La grippe de ces derniers jours semble finalement m'avoir bien affaiblie. Les filles se montrent bien plus vaillantes, elles s'auto-gèrent et parviennent même à faire du Cned - de leur propre initiative ! En mon for intérieur, je fulmine, je m'en veux d'être réduite à cet état d'inanité. Que de temps perdu sans pouvoir rien faire, moi qui comptais profiter de cette nav pour mettre à jour le blog et rattraper plus de trois semaines de non-communication. les vagues continuent de claquer et submergent le cockpit comme jamais. Le porte-clef qu'Agathe nous a offert illustre bien le propos : "Keep calm and carry on sailing". Je n'ose prendre un Stugeron, de peur de somnoler davantage, je dois essayer de tenir le cap. Côté estomacs, rien ne passe, c'est la diète pour l'équipage le premier jour; le second, on se contentera de pâtes natures. Même faire chauffer l'eau des pâtes me peine. Les Turks en provenance de Cuba, ça se mérite !
Lorsqu'on rentre dans le lagon turquoise des Turks, les eaux s'apaisent, nos estomacs aussi. En arrivant au mouillage, on aperçoit Tsaelou que nous avions quittés fin février à Barbuda. Des retrouvailles inattendues, de quoi nous mettre du baume au coeur. Malgré la fatigue, on improvise un apéro-bateau léger car Elisabeth et Gaël doivent lever l'ancre à l'aube avec leurs enfants. On se quitte en se donnant rendez-vous aux Açores mi-juin pour une grande fiesta bateaux-copains avant de "boucler la boucle".
Le lendemain, les forces reviennent. A terre, on se re-connecte et l'on parvient même à faire un FaceTime avec nos familles que nous n'avions eues depuis un mois. La re-connexion, que c'est bon !
En attendant le 22/04, on barbote dans les eaux vert jade en compagnie des tortues et des raies. Lolo&Guigui, vivement vendredi !

BY JULES :

Nous redoutions cette navigation car elle risquait de se faire avec le vent pile dans le nez. Et qui dit vent de face, dit 2 fois plus de distance à parcourir (il faut tirer des bords) et 3 fois plus de temps (c'est une allure plus lente). Heureusement, nous avons réussi à limiter cette navigation à un seul bord grâce à notre escapade aux Bahamas.
Le près, malgré les 8000 milles faits avec le bateau depuis notre départ, nous avions réussi à l'éviter en jouant avec la météo! Cette fois-ci, impossible d'y échapper totalement.
Nous voilà donc partis pour au moins 130 milles au près. Le problème, c'était que les 15/20 noeuds de vent étaient accompagnés d'une mer très courte: les vagues étaient très rapprochées les unes des autres. Le tangage (le bateau se penche d'avant en arrière) ne nous pas épargné. Pour soulager les efforts sur le bateau (et sur l'équipage), j'ai réduit la voilure en prenant 2 ris.
Heureusement, les prévisions météo se sont révélées exactes. Une fois passée l'île d'Acklins dans la nuit, le vent a repris quelques degrés vers le Nord et la houle s'est allongée: la navigation vers Providenciales est redevenue confortable, jusqu'à devenir un pur bonheur les deux dernières heures une fois rentré dans le lagon turquoise.
Que retenir de cette navigation?
-Après 15j à terre à visiter Cuba, nous nous sommes dé-amarinés. Nos corps n'étaient plus habitués à se faire chahuter et le mal de mer nous a tous terrassés. Pour moi, c'était une première. Mauvais souvenir.
-J'ai été agréablement surpris par les performances du bateau au près. Même avec cette mer très courte, un angle de vent à 60° et 2 ris, nous avons réussi à maintenir une vitesse moyenne de 7 noeuds. Et une fois arrivé, après ces 20h à jouer aux montagnes russes, j'ai fait un check complet du bateau (gréement et circuits techniques dans les cales): rien à signaler!

Maintenant, nous allons profiter des ces eaux magnifiques avec nos amis. Ces îles m'ont toujours fait rêver (le nom peut-être?). Et il semble même que l'île abrite un spot de kite fabuleux. A suivre.

Une photo du mouillage à notre arrivée…

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Mouillage Ragged islands/Jumentos - Bahamas

Pour pouvoir retrouver nos amis Laurence et Guillaume aux Turks and Caicos, il va falloir naviguer contre les vents dominants puisque ces îles se situent à l'est de Cuba. Guettant la météo depuis plusieurs jours, une fenêtre semble se dessiner: avec un vent d'est nous allons remonter au Nord vers les Bahamas, puis nous profiterons d'une bascule temporaire au Nord pour rallier directement Providenciales (T&C) sur un seul bord.

On s'offre donc quelques jours aux Bahamas pour naviguer tranquillement et commencer à profiter des eaux turquoises.

Mais attention, aux Bahamas, il faut quasiment oublier la carte électronique trop peu à jour, et naviguer grâce aux cartes papier "Explorer" et aux guides nautiques (notamment celui de Pavlidis). Nous avions les guides, mais pas les cartes. Heureusement, Alexandre, un Suisse rencontré en République Dominicaine nous avait prêté les siennes pour scanner celles sur notre route. Sans ces outils, on prend trop de risques et il est difficile de trouver les bons passages entre les bancs de sable et les bancs de coraux: la préparation des navigations se doit d'être très minutieuse et j'accorde beaucoup de temps à préparer tous les waypoints nécessaires.

Premier arrêt à Hog Cay, au nord de Ragged island.
Ce mouillage nous a été conseillé par des Américains rencontrés à Cuba. Grâce à leurs waypoints, on pourra y arriver sans risque, même de nuit. Indispensable pour nous puisque nous ne pourrons y être avant la fin de l'après-midi, soit bien trop tard pour bien distinguer les patates de corail.
Mouillage dans 2/3m d'eau cristalline, sur fond de sable et herbier. La baie est immense et il est donc possible de ne pas avoir de voisins :)

On continue ensuite avec un arrêt à Buena Vista cay, après avoir fait 10 milles dans 3m d'eau verte.
Mouillage devant une plage magnifique. Sophie dit même que c'est plus beau qu'à Barbuda. On peut mouiller très près de la plage pour profiter d'un fond exclusivement de sable. Là aussi, le mouillage offre beaucoup de place. Nous étions seuls au mouillage.
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Notre prochain arrêt se fera à Nurse cay, car nous prévoyons de sortir du lagon en empruntant le Nurse channel, sûr puisque large et profond. Nous serons aussi suffisamment au Nord pour traverser vers les Turks and Caicos.
Ce mouillage devant une petite plage est digne d'une carte postale, dans 2m d'eau, mais un seul bateau peut se mettre près de la plage, et nous aurons la mauvaise surprise de subir un méchant roulis en pleine nuit.

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