Apr 2015
Radio ponton des filles n°1
Radio Ponton Camille 1 from Jules et So on Vimeo.
Radio Ponton Manon 1 from Jules et So on Vimeo.
Comments
1er apéro avec l'équipage de SIMINOE
25/04/15 By Jules | Batocopain
Nous nous sommes croisés à plusieurs reprises avec Carine et Valentin lors des formations ou lors des meetings VSF. Il ne restait plus qu'à se voir à bord de l'un des 2 bateaux avec les enfants pour commencer la série des apéros.
C'est désormais chose faite à bord de Seaview - Siminoé étant au chantier.
C'était très sympathique de les avoir à bord lors de leur passage à la Rochelle. Les filles étaient ravies de se faire des nouvelles copines. "Elles sont trop sympas".
A très vite. Et bon courage pour les préparatifs !
Pour les suivre www.siminoe.net
C'est désormais chose faite à bord de Seaview - Siminoé étant au chantier.
C'était très sympathique de les avoir à bord lors de leur passage à la Rochelle. Les filles étaient ravies de se faire des nouvelles copines. "Elles sont trop sympas".
A très vite. Et bon courage pour les préparatifs !
Pour les suivre www.siminoe.net
Maminou on board
24/04/15 By So | Préparatifs
Maman nous rejoint pour quelques jours sur Seaview. Nous nous réjouissons de lui faire découvrir notre nouveau chez nous.
Au programme: escale à la Rochelle pour une visite de la Tour Saint Louis et de la vieille ville, mouillage à l’Ile de Ré aux Sablanceaux puis au Banc des bûcherons. Mais aussi manoeuvres diverses et prises de ris.
Au programme: escale à la Rochelle pour une visite de la Tour Saint Louis et de la vieille ville, mouillage à l’Ile de Ré aux Sablanceaux puis au Banc des bûcherons. Mais aussi manoeuvres diverses et prises de ris.
Baptême à l'île d'Aix
Un bateau neuf, ça se baptise !
Parce que c’est une tradition - et sans doute une superstition.
Parce que ça nous fait plaisir et c’est un chouette souvenir.
Durant la traversée vers Fort Boyard, les filles ont pour mission de concocter un cocktail pour baptiser Seaview. La recette sera bientôt dans le top 5 de Marmitton… ; )
Cœur Sensible s’abstenir.
Recette du cocktail Seaview par Camille et Manon:
- un bouchon de menthe à l’eau
- un ½ verre de jus d’orange
- une larme de coca light
- quelques quartiers de clémentine
et pour les parents, option avec Desperados
Au large de l’île d’Aix, nous levons nos verres à celui sans qui l’aventure ne serait possible, celui qui nous conduira 11 mois pour une petite boucle autour de l’océan.
Seaview file à fière allure (10 nœuds par 9 nœuds de vent), l’étrave baignée de cocktail couleur menthe à l’eau.
N’en déplaise à Eddy, « perdus dans ce « méga l’eau », nous n’étions pas de trop …»
Parce que c’est une tradition - et sans doute une superstition.
Parce que ça nous fait plaisir et c’est un chouette souvenir.
Durant la traversée vers Fort Boyard, les filles ont pour mission de concocter un cocktail pour baptiser Seaview. La recette sera bientôt dans le top 5 de Marmitton… ; )
Cœur Sensible s’abstenir.
Recette du cocktail Seaview par Camille et Manon:
- un bouchon de menthe à l’eau
- un ½ verre de jus d’orange
- une larme de coca light
- quelques quartiers de clémentine
et pour les parents, option avec Desperados
Au large de l’île d’Aix, nous levons nos verres à celui sans qui l’aventure ne serait possible, celui qui nous conduira 11 mois pour une petite boucle autour de l’océan.
Seaview file à fière allure (10 nœuds par 9 nœuds de vent), l’étrave baignée de cocktail couleur menthe à l’eau.
N’en déplaise à Eddy, « perdus dans ce « méga l’eau », nous n’étions pas de trop …»
Tartines grillées
Le réveil sur Seaview par temps clair est un moment de plénitude. Le carré, vitré sur 360 °, se trouve baigné de lumière. Un thé, les news sur Ipad sur fond d’Asaf Avidan et la journée commence vraiment bien !
Ce matin-là, je me dis que quelques tartines grillées au beurre salé et à la marmelade viendraient parfaire le tableau. Au regard des problématiques énergétiques sur le bateau, exit le grille pain – au même titre que la machine Nespresso ! Que cela ne tienne, j’entreprends de faire griller à la poêle quelques tranches de pain de campagne à feu doux.
Camille dresse la table du petit déjeuner, Manon – en bonne ado dort encore – et Jules est parti faire un footing. Nous échangeons avec Camillou sur la baignade de la veille quand tout à coup, une alarme retentit. Force est de constater qu’il s’agit bien d’une alarme émanant de Seaview.
Du mode « off » / « j’émerge de ma nuit », le bruit strident de l’alarme me propulse en un quart de seconde en mode « on » / « emergency detected ». Balayage auditif à 360° pour en détecter la provenance (il y a tant d’alarmes susceptibles de se déclencher à bord : sondeur, télécommande du pilote automatique, balise AIS, batteries faibles…). Mon regard se pose rapidement dans l’angle supérieur tribord, côté cuisine, sur un disque rond et blanc : le détecteur de fumée, nouveau colocataire installé récemment par Jules.
Je coupe le gaz, me précipite sur la diode rouge qui clignote et j’appuie ardemment dessus pensant désactiver l’alarme stridente et de plus en plus entêtante. Aucun effet.
J’appuie sur la surface plane du cercle.
L’alarme continue de retentir et le bruit devient de plus en plus perçant. Je rassure Camille en lui expliquant que ce n’est pas grave.
Je tourne la partie supérieure : toujours rien. Les voisins du port vont me maudire, il est 7h45.
J’empoigne mon téléphone et j’appelle Jules qui, impassible, me répond d’ouvrir le boitier et d’enlever la pile… Evidemment. No comment !
Un tour de main, l’élément perturbateur est désarmé et le ponton 21 retrouve sa sérénité.
Dans mon dos, j’entends Camille souffler de soulagement.
Une ombre surgit de la cabine tribord arrière. Cheveux hirsutes, Manon émerge de sa cabine - et de sa nuit - et nous lance la voix et les yeux tout endormis : « Ca sent le cramé, non ??.... »
Ce matin-là, je me dis que quelques tartines grillées au beurre salé et à la marmelade viendraient parfaire le tableau. Au regard des problématiques énergétiques sur le bateau, exit le grille pain – au même titre que la machine Nespresso ! Que cela ne tienne, j’entreprends de faire griller à la poêle quelques tranches de pain de campagne à feu doux.
Camille dresse la table du petit déjeuner, Manon – en bonne ado dort encore – et Jules est parti faire un footing. Nous échangeons avec Camillou sur la baignade de la veille quand tout à coup, une alarme retentit. Force est de constater qu’il s’agit bien d’une alarme émanant de Seaview.
Du mode « off » / « j’émerge de ma nuit », le bruit strident de l’alarme me propulse en un quart de seconde en mode « on » / « emergency detected ». Balayage auditif à 360° pour en détecter la provenance (il y a tant d’alarmes susceptibles de se déclencher à bord : sondeur, télécommande du pilote automatique, balise AIS, batteries faibles…). Mon regard se pose rapidement dans l’angle supérieur tribord, côté cuisine, sur un disque rond et blanc : le détecteur de fumée, nouveau colocataire installé récemment par Jules.
Je coupe le gaz, me précipite sur la diode rouge qui clignote et j’appuie ardemment dessus pensant désactiver l’alarme stridente et de plus en plus entêtante. Aucun effet.
J’appuie sur la surface plane du cercle.
L’alarme continue de retentir et le bruit devient de plus en plus perçant. Je rassure Camille en lui expliquant que ce n’est pas grave.
Je tourne la partie supérieure : toujours rien. Les voisins du port vont me maudire, il est 7h45.
J’empoigne mon téléphone et j’appelle Jules qui, impassible, me répond d’ouvrir le boitier et d’enlever la pile… Evidemment. No comment !
Un tour de main, l’élément perturbateur est désarmé et le ponton 21 retrouve sa sérénité.
Dans mon dos, j’entends Camille souffler de soulagement.
Une ombre surgit de la cabine tribord arrière. Cheveux hirsutes, Manon émerge de sa cabine - et de sa nuit - et nous lance la voix et les yeux tout endormis : « Ca sent le cramé, non ??.... »
Plan vigie mousaillon
L’activité matinale est attendue comme l’Attraction de la semaine : monter en haut du mat en rappel. La montée en baudrier est à Seaview ce que Space Mountain est à Disneyland ; )
Férues d’escalade, les filles nous le réclament depuis l’arrivée aux Minimes. Leur ferveur contraint Jules à tirer au sort pour déterminer celle qui ouvrira la voie.
Et voilà notre Camillou qui s’élance toute en décontraction en tête de mat à 20 mètres de roof se faufilant entre haubans et drisses. Je suis scotchée par son aisance et son insouciance (une semaine auparavant j’avais peiné – raidie par le vertige - à atteindre la première barre de flèche).
Manon enchaine, toute aussi alerte, et s’offre le luxe de figures acrobatiques en tête de mat.
Ces deux-là étaient aptes à embarquer sur L’Hermione au poste de Vigie!
Férues d’escalade, les filles nous le réclament depuis l’arrivée aux Minimes. Leur ferveur contraint Jules à tirer au sort pour déterminer celle qui ouvrira la voie.
Et voilà notre Camillou qui s’élance toute en décontraction en tête de mat à 20 mètres de roof se faufilant entre haubans et drisses. Je suis scotchée par son aisance et son insouciance (une semaine auparavant j’avais peiné – raidie par le vertige - à atteindre la première barre de flèche).
Manon enchaine, toute aussi alerte, et s’offre le luxe de figures acrobatiques en tête de mat.
Ces deux-là étaient aptes à embarquer sur L’Hermione au poste de Vigie!
Camille en vigie from Jules et So on Vimeo.
Manon en Vigie from Jules et So on Vimeo.
1ère navigation vers l'île de Ré
19/04/15 By So | Préparatifs
Réveil matinal avec la lumière du jour et nous préparons la première navigation vers l’Ile de Ré. Essayage des gilets de sauvetage pour les filles et nous mettons le cap vers l’Anse de Mortray à l’Ile de Ré.
Temps ideal pour une première nav’ en famille : grand beau, 13/14 noeuds, mer plate. Quoiqu’il en soit, nous administrons aux filles quelques gouttes de menthe poivrée sur un sucre pour parer à d’éventuels maux de mer.
Nous longeons le Bois plage – plage de mon enfance dont l’odeur safranée de dunes est devenue ma “Madeleine” - et mouillons à 300 mètres de la plage, seuls au monde.
Au programme : premières prises de vue maritimes et aériennes de Seaview avec R1D1, notre drône, essai du paddle – l’une de nos dernières acquisitions. De Jules ou des filles, je ne sais qui s’amuse le plus. Chacun découvre son “jouet” avec la frénésie des premières fois.
La barre de houle s’intensifie et le vent tourne. L’Anse de Mortray s’annonce aussi “rouleuse” que ventée. La raison l’emporte, nous décidons de rentrer au port des Minimes pour passer la nuit à l’abri.
Sur la nav du retour, les premiers signes du mal de mer commencent à se manifester. Manon utilise la méthode de Jules qui consiste à prendre la barre et regarder la ligne d’horizon. En 5 mn, elle retrouve peps et fraîcheur ; )
Quant à Camille, elle pique une sieste d’une heure dans le cockpit. Tout aussi efficace !
Temps ideal pour une première nav’ en famille : grand beau, 13/14 noeuds, mer plate. Quoiqu’il en soit, nous administrons aux filles quelques gouttes de menthe poivrée sur un sucre pour parer à d’éventuels maux de mer.
Nous longeons le Bois plage – plage de mon enfance dont l’odeur safranée de dunes est devenue ma “Madeleine” - et mouillons à 300 mètres de la plage, seuls au monde.
Au programme : premières prises de vue maritimes et aériennes de Seaview avec R1D1, notre drône, essai du paddle – l’une de nos dernières acquisitions. De Jules ou des filles, je ne sais qui s’amuse le plus. Chacun découvre son “jouet” avec la frénésie des premières fois.
La barre de houle s’intensifie et le vent tourne. L’Anse de Mortray s’annonce aussi “rouleuse” que ventée. La raison l’emporte, nous décidons de rentrer au port des Minimes pour passer la nuit à l’abri.
Sur la nav du retour, les premiers signes du mal de mer commencent à se manifester. Manon utilise la méthode de Jules qui consiste à prendre la barre et regarder la ligne d’horizon. En 5 mn, elle retrouve peps et fraîcheur ; )
Quant à Camille, elle pique une sieste d’une heure dans le cockpit. Tout aussi efficace !
New Home - Sweet Home
18/04/15 By So | Préparatifs
L’excitation est à son comble… plusieurs jours que le compte à rebours est lancé. Les filles trépignent d’impatience.
La veille, nous nous sommes couchés tard pour accueillir Ana et Ari, nos amis brésiliens, en visite à Paris. Des retrouvailles toutes en émotions sur fond de conversations anglo-franco-brésilienne. Et pourtant, levé 6h30 en fanfare sans ronchonner. Aujourd’hui est un grand jour: les filles vont découvrir Seaview.
Durant le trajet, nous cédons à la facilité du film sur iPad afin de canaliser les esprits bouillonnants.
Arrivée au port des Minimes vers 11h30. Manon s’étonne “il est énorme ce port, comment trouver le quai 21?”. A nos yeux, le tête de mât de Seaview émerge des 3000 mâts qui constituent la flotte du port, le plus grand d’Europe. Seaview est désormais notre Nord, celui vers lequel toutes nos attentions convergent, celui qui accapare nos soirées et mobilise nos week-ends mais aussi notre énergie depuis quelques mois. Celui que nous avons choisi pour notre périple autour de l’Atlantique. Performant, confortable, esthétique et safe !!
Première fois que les pieds des filles foulent le ponton 21, elles aperçoivent Seaview en bout de quai. Malgré nos recommandations, elles détalent comme des lièvres sur le ponton avec l’insouciance, la légèreté et la bonne humeur de Panpan lapin. Leurs yeux pétillent en montant à bord.
6 mois qu’elles attendent ce moment.
Chacune se précipite dans sa cabine et c’est gonflées de fierté qu’elles effectuent le tour du propriétaire en nous mitraillant de questions. “Est-ce qu’il y a de l’eau chaude à bord?”, “comment fonctionne l’ancre ?”, “combien y a t-il de pare battages ?” . Petit rappel des règles de sécurité à bord avant de s’attabler en famille et siroter à la santé du dernier né.
L’après-midi est consacrée aux rangements et à l’aménagement des cales et des étagères dans les cabines. Le jeu consiste à monter des boîtes et à compartimenter les espaces de rangements afin de créer des espaces dédiés.
L’agencement ne peut être aléatoire sur un bateau, surtout lorsqu’on part pour un an. Il faut avouer qu’en plus, on aime particulièrement les choses ordonnées à terre. Alors, sur Seaview, il va falloir redoubler d’astuces.
Une descente chez le Géant suédois du rangement deux jours auparavant et nous voilà parés d’une collection d’une quarantaine de coffres, boîtes, cassettes et poches en tous genres.
Le bateau se transforme en fourmilière. Chacun y va de sa pâte. On monte des boîtes et des meubles, on range et on rit !
En guise de pause, les filles nous convient à une chorégraphie sur le trampoline. La journée se termine tardivement autour de la grande table du cockpit pour une première dinette en famille et une première nuit à bord pour Camille et Manon – bien méritée.
La veille, nous nous sommes couchés tard pour accueillir Ana et Ari, nos amis brésiliens, en visite à Paris. Des retrouvailles toutes en émotions sur fond de conversations anglo-franco-brésilienne. Et pourtant, levé 6h30 en fanfare sans ronchonner. Aujourd’hui est un grand jour: les filles vont découvrir Seaview.
Durant le trajet, nous cédons à la facilité du film sur iPad afin de canaliser les esprits bouillonnants.
Arrivée au port des Minimes vers 11h30. Manon s’étonne “il est énorme ce port, comment trouver le quai 21?”. A nos yeux, le tête de mât de Seaview émerge des 3000 mâts qui constituent la flotte du port, le plus grand d’Europe. Seaview est désormais notre Nord, celui vers lequel toutes nos attentions convergent, celui qui accapare nos soirées et mobilise nos week-ends mais aussi notre énergie depuis quelques mois. Celui que nous avons choisi pour notre périple autour de l’Atlantique. Performant, confortable, esthétique et safe !!
Première fois que les pieds des filles foulent le ponton 21, elles aperçoivent Seaview en bout de quai. Malgré nos recommandations, elles détalent comme des lièvres sur le ponton avec l’insouciance, la légèreté et la bonne humeur de Panpan lapin. Leurs yeux pétillent en montant à bord.
6 mois qu’elles attendent ce moment.
Chacune se précipite dans sa cabine et c’est gonflées de fierté qu’elles effectuent le tour du propriétaire en nous mitraillant de questions. “Est-ce qu’il y a de l’eau chaude à bord?”, “comment fonctionne l’ancre ?”, “combien y a t-il de pare battages ?” . Petit rappel des règles de sécurité à bord avant de s’attabler en famille et siroter à la santé du dernier né.
L’après-midi est consacrée aux rangements et à l’aménagement des cales et des étagères dans les cabines. Le jeu consiste à monter des boîtes et à compartimenter les espaces de rangements afin de créer des espaces dédiés.
L’agencement ne peut être aléatoire sur un bateau, surtout lorsqu’on part pour un an. Il faut avouer qu’en plus, on aime particulièrement les choses ordonnées à terre. Alors, sur Seaview, il va falloir redoubler d’astuces.
Une descente chez le Géant suédois du rangement deux jours auparavant et nous voilà parés d’une collection d’une quarantaine de coffres, boîtes, cassettes et poches en tous genres.
Le bateau se transforme en fourmilière. Chacun y va de sa pâte. On monte des boîtes et des meubles, on range et on rit !
En guise de pause, les filles nous convient à une chorégraphie sur le trampoline. La journée se termine tardivement autour de la grande table du cockpit pour une première dinette en famille et une première nuit à bord pour Camille et Manon – bien méritée.
Livraison du bateau
Ce week-end n’est pas seulement un long week-end, c’est un grand week-end ! Nous “réceptionnons” Seaview et le prenons en main.
Les filles sont confiées aux bons soins de leur grand-mère maternelle et de leur tante puis de leurs grands-parents paternels.
Direction la Rochelle, le Port des Minimes où nous avons donné rendez-vous à Daniel, le Père de Jules.
Daniel a cinquante ans de voile à son actif, et plus de vingt ans à la tête de Voiles & Voiliers. Il navique depuis dix ans autour de la Méditerranée. Fidèle à l’Odyssée, il retrace le périple d’Ulysse. La voile n’a aucun secret pour lui. Depuis quelques mois, il nous conseille et nous encourage dans notre projet. C’est vraiment rassurant de bénéficier de son expérience et de son expertise. Daniel nous accompagnera d’ailleurs durant les 15 jours de transatlantique.
Ce matin-là, depart de Paris à 5h30. Nous avons rendez-vous aux Minimes à 10h30. Vers 9h, le chantier nous appelle pour nous prévenir que le départ de l’Hermione a retardé la préparation du bateau. Le rendez-vous est décalé d’une heure. Le temps d’un café sur le port, Jules ne tient plus en place, il se lève, va et vient, observe le mat de Seaview qui pointe parmi la forêt dense de mâts à l’horizon. A peine le temps de finir mon café, il me lance un “on y va ?” comme un enfant pressé.
Daniel nous rejoint sur le parking, on discute, on bouquine… le bateau est apprêté, enfin.
Moment d’émotion lorsque nous montons pour la première fois sur Seaview. Ca y est, des mois qu’on en rêve, qu’on le projette et qu’on le “scanne” – Jules doit connaître le cahier technique de l’Open 40 par coeur.
Et nous voilà partis pour quelques heures de “dissection” du bateau. La réception consiste à réaliser avec le chantier un état des lieux détaillé. Il en résultera une liste plutôt conséquente des WIP.
Les jours suivants, nous commençons l’aménagement du bateau. La cargaison amassée sur le ponton 20 semble conséquente (l’équivalent d’un grand Espace frété du sol au plafond – Merci Cécile ;) Mais finalement, tout rentre… il reste même de la place dans les placards !
Puis, opération bricolage et matelotage avec Daniel – notamment comment lover un long bout à la façon d’Isabelle Autissier (sur un winch) - et premiers tests moteurs et voiles. Seaview nous offre une pointe à 12 noeuds. Pour une première sortie, c’est prometteur.
Les filles sont confiées aux bons soins de leur grand-mère maternelle et de leur tante puis de leurs grands-parents paternels.
Direction la Rochelle, le Port des Minimes où nous avons donné rendez-vous à Daniel, le Père de Jules.
Daniel a cinquante ans de voile à son actif, et plus de vingt ans à la tête de Voiles & Voiliers. Il navique depuis dix ans autour de la Méditerranée. Fidèle à l’Odyssée, il retrace le périple d’Ulysse. La voile n’a aucun secret pour lui. Depuis quelques mois, il nous conseille et nous encourage dans notre projet. C’est vraiment rassurant de bénéficier de son expérience et de son expertise. Daniel nous accompagnera d’ailleurs durant les 15 jours de transatlantique.
Ce matin-là, depart de Paris à 5h30. Nous avons rendez-vous aux Minimes à 10h30. Vers 9h, le chantier nous appelle pour nous prévenir que le départ de l’Hermione a retardé la préparation du bateau. Le rendez-vous est décalé d’une heure. Le temps d’un café sur le port, Jules ne tient plus en place, il se lève, va et vient, observe le mat de Seaview qui pointe parmi la forêt dense de mâts à l’horizon. A peine le temps de finir mon café, il me lance un “on y va ?” comme un enfant pressé.
Daniel nous rejoint sur le parking, on discute, on bouquine… le bateau est apprêté, enfin.
Moment d’émotion lorsque nous montons pour la première fois sur Seaview. Ca y est, des mois qu’on en rêve, qu’on le projette et qu’on le “scanne” – Jules doit connaître le cahier technique de l’Open 40 par coeur.
Et nous voilà partis pour quelques heures de “dissection” du bateau. La réception consiste à réaliser avec le chantier un état des lieux détaillé. Il en résultera une liste plutôt conséquente des WIP.
Les jours suivants, nous commençons l’aménagement du bateau. La cargaison amassée sur le ponton 20 semble conséquente (l’équivalent d’un grand Espace frété du sol au plafond – Merci Cécile ;) Mais finalement, tout rentre… il reste même de la place dans les placards !
Puis, opération bricolage et matelotage avec Daniel – notamment comment lover un long bout à la façon d’Isabelle Autissier (sur un winch) - et premiers tests moteurs et voiles. Seaview nous offre une pointe à 12 noeuds. Pour une première sortie, c’est prometteur.