Bateau
Les nouveaux dessous de SEAVIEW
06/02/16
L'antifouling est une peinture spéciale que l'on applique sur les carènes des bateaux. Elle permet de limiter l'invasion de coquillages ou autres algues sur la coque. Je nettoie toutes les semaines les coques en plongeant sous le bateau pour garder une carène impeccable, mais un défaut dans la première application à des endroits bien précis (à la jonction entre les coques) faisait partir l'antifouling par petites plaques.
Comme depuis le début, le SAV Nautitech a été à la hauteur: nous avons facilement organisé avec leur représentant local la sortie du bateau. Cela peut paraître impressionnant de sortir un bateau de près de 10T, mais l'opération a été rapidement menée par le chantier de carénage.
Au programme: ponçage des zones incriminées, application d'une sous-couche (primaire) et nouvelle couche d'antifouling sur tout le bateau.
Résultat: Seaview a des dessous tous neufs.
J'ai aussi profité de ces 48H hors de l'eau pour faire (ou parfois faire faire :) ) quelques travaux d'entretien: pose d'un renfort sur la grand-voile, ponçage des hélices, changement d'un joint d'une pompe à eau de mer d'un moteur qui avait tendance à goutter, nettoyage des cales moteur, pose d'un interrupteur déporté pour le convertisseur et préparation de renforts destinés à accueillir l'hydrogénérateur que Sandrine et Christophe vont nous amener à Antigua dans quelques jours…
On appréhendait un peu ces 48H au sec car nous habitions toujours dans le bateau, mais finalement, les filles ont trouvé cela trop court! Elles ont appris à faire du skate en anglais et en allemand avec des équipages d'autres bateaux aussi en travaux, et ont pu continuer à jouer avec leurs copines de Siminoé sans demander qu'on les amène en annexe. Siminoé est aussi sorti de l'eau de même jour.
On les retrouvera à la Dominique qui sera notre prochaine escale, après que Sophie ait passé son niveau 1 de plongée… aux Anses d'Arlet.
Et oui, Anse d'Arlet, le re-retour.
Comments
Seaview (ENFIN) en mode croisière
14/07/15
ENFIN il a fait beau quand nous étions à la Rochelle. Franchement, il fait globalement meilleur en Bretagne nord.
Il y a certes quelques degrés en plus ici. Mais il est vrai aussi qu'en plongeant sa main dans l'eau, on ne la voit quasiment plus car l'eau est chargée en microparticules de vase :(
ENFIN nous avons passé 4 jours entiers sans bricolage, sans visite chez le shipchandler, sans grosses courses à faire, sans liste excel à checker.
ENFIN nous avons donc profité du bateau en vrai mode croisière pour ce long week-end du 14 juillet, en compagnie de Chantal et des 2 tourtereaux Christelle et Clément qui fêtaient leur 2 ans de mariage.
Au programme donc: mouillages à Ré et Oléron, baignades, petites navigations, apéros, balade dans les pins, paddle, 1er cours de planche pour Camille et Manon... Bref, un bon aperçu de ce qui nous attend (mais sans le CNED...). Il ne manquait que quelques noeuds pour que je sorte mon kite.
Les bonnes surprises?
Avec 7 personnes à bord, on ne se marche pas trop dessus: la circulation dans le bateau est vraiment bien pensée.
Tout en étant aux portes d'un des plus gros ports d'Europe, pendant un long week-end, nous étions quasi seuls au mouillage la nuit.
On ne perd que 10% de batteries la nuit (frigos et feux de mouillage).
Les moins bonnes?
Il va falloir faire beaucoup marcher le dessalinisateur.
Le speedo indique 0.0.
Mon moment préféré? Profiter du calme du lever et du coucher de soleil dans des mouillages paisibles en bord de plage.
Prochaine news début août pour l'emménagement à bord!
PS: une pensée spéciale pour Murielle et Eric (Catapulte) qui ont dû faire une petite halte aux stands après leur départ, et une pensée envieuse pour Carine et Valentin (Siminoe) qui sont sur le départ
Il y a certes quelques degrés en plus ici. Mais il est vrai aussi qu'en plongeant sa main dans l'eau, on ne la voit quasiment plus car l'eau est chargée en microparticules de vase :(
ENFIN nous avons passé 4 jours entiers sans bricolage, sans visite chez le shipchandler, sans grosses courses à faire, sans liste excel à checker.
ENFIN nous avons donc profité du bateau en vrai mode croisière pour ce long week-end du 14 juillet, en compagnie de Chantal et des 2 tourtereaux Christelle et Clément qui fêtaient leur 2 ans de mariage.
Au programme donc: mouillages à Ré et Oléron, baignades, petites navigations, apéros, balade dans les pins, paddle, 1er cours de planche pour Camille et Manon... Bref, un bon aperçu de ce qui nous attend (mais sans le CNED...). Il ne manquait que quelques noeuds pour que je sorte mon kite.
Les bonnes surprises?
Avec 7 personnes à bord, on ne se marche pas trop dessus: la circulation dans le bateau est vraiment bien pensée.
Tout en étant aux portes d'un des plus gros ports d'Europe, pendant un long week-end, nous étions quasi seuls au mouillage la nuit.
On ne perd que 10% de batteries la nuit (frigos et feux de mouillage).
Les moins bonnes?
Il va falloir faire beaucoup marcher le dessalinisateur.
Le speedo indique 0.0.
Mon moment préféré? Profiter du calme du lever et du coucher de soleil dans des mouillages paisibles en bord de plage.
Prochaine news début août pour l'emménagement à bord!
PS: une pensée spéciale pour Murielle et Eric (Catapulte) qui ont dû faire une petite halte aux stands après leur départ, et une pensée envieuse pour Carine et Valentin (Siminoe) qui sont sur le départ
Grand oral des parents
25/05/15
Ce week-end, nous avions la chance d’accueillir Olivier Mesnier à bord.
Officier de la marine marchande pendant 15 ans, patron d’un chantier naval pendant 20, Olivier est récemment revenu d’un tour du monde familial de 3 ans en cata. Bref, l’homme a de la bouteille et nous écoutons avec attention ses conseils…
Rencontré au Grand Pavois grâce à mon père, il nous avait spontanément – et sympathiquement - proposé de faire le tour du bateau ensemble avant le départ. C’était donc un peu notre oral à nous et nous avons profité d’une brise de 15nds pour faire une sortie en sa compagnie.
1er objectif : vérifier les réglages du bateau sous voile, et notamment en se mettant à 150° du vent (comprenez : notre route et la direction du vent forment un angle de 150° - le vent est quasiment vent arrière), l’allure que l’on rencontrera le plus pendant cette année. La recommandation d’Olivier est d’installer une retenue de bôme qui sécurisera cette allure, et améliorera le profil de la voile.
2ème objectif : prendre conscience des points d’usure potentiels. De l’amarrage de l’annexe au bloqueur de la bordure de GV, tout est passé au crible.
3ème objectif : s’assurer des manœuvres de mouillage. Et là… nous avons eu confirmation que la configuration actuelle du bateau rend cette manœuvre pas très pratique passée 15 nds de vent. En effet, avec une ancre qui descend dans l’eau au niveau du pied de mât, le point de tire, centré, empêche le bateau de se mettre de façon stable dans le lit du vent pendant les manœuvres de mouillage (après, l’effort est repris par une « patte d’oie » à l’avant). Cela nécessite une bonne coordination pour que, grâce aux moteurs, le bateau reste dans l’axe de la chaine. Nous allons donc voir dans quelle mesure on peut faire évoluer le système.
On finira par un verre de rosé en prenant les conseils d’Olivier pour la pêche à la traine. Même si Sophie est seule à apprécier vraiment le poisson – pour l’instant - il va falloir s’y mettre sérieusement car le poisson représentera la base de notre alimentation.
Un grand merci à Olivier pour ses conseils avisés et son aide précieuse.
Si vous n’avez pas encore lu le récit de son tour du monde, c’est par ici :
http://www.voyageautourdumonde-lelivre.com
Officier de la marine marchande pendant 15 ans, patron d’un chantier naval pendant 20, Olivier est récemment revenu d’un tour du monde familial de 3 ans en cata. Bref, l’homme a de la bouteille et nous écoutons avec attention ses conseils…
Rencontré au Grand Pavois grâce à mon père, il nous avait spontanément – et sympathiquement - proposé de faire le tour du bateau ensemble avant le départ. C’était donc un peu notre oral à nous et nous avons profité d’une brise de 15nds pour faire une sortie en sa compagnie.
1er objectif : vérifier les réglages du bateau sous voile, et notamment en se mettant à 150° du vent (comprenez : notre route et la direction du vent forment un angle de 150° - le vent est quasiment vent arrière), l’allure que l’on rencontrera le plus pendant cette année. La recommandation d’Olivier est d’installer une retenue de bôme qui sécurisera cette allure, et améliorera le profil de la voile.
2ème objectif : prendre conscience des points d’usure potentiels. De l’amarrage de l’annexe au bloqueur de la bordure de GV, tout est passé au crible.
3ème objectif : s’assurer des manœuvres de mouillage. Et là… nous avons eu confirmation que la configuration actuelle du bateau rend cette manœuvre pas très pratique passée 15 nds de vent. En effet, avec une ancre qui descend dans l’eau au niveau du pied de mât, le point de tire, centré, empêche le bateau de se mettre de façon stable dans le lit du vent pendant les manœuvres de mouillage (après, l’effort est repris par une « patte d’oie » à l’avant). Cela nécessite une bonne coordination pour que, grâce aux moteurs, le bateau reste dans l’axe de la chaine. Nous allons donc voir dans quelle mesure on peut faire évoluer le système.
On finira par un verre de rosé en prenant les conseils d’Olivier pour la pêche à la traine. Même si Sophie est seule à apprécier vraiment le poisson – pour l’instant - il va falloir s’y mettre sérieusement car le poisson représentera la base de notre alimentation.
Un grand merci à Olivier pour ses conseils avisés et son aide précieuse.
Si vous n’avez pas encore lu le récit de son tour du monde, c’est par ici :
http://www.voyageautourdumonde-lelivre.com
Baptême à l'île d'Aix
23/04/15
Un bateau neuf, ça se baptise !
Parce que c’est une tradition - et sans doute une superstition.
Parce que ça nous fait plaisir et c’est un chouette souvenir.
Durant la traversée vers Fort Boyard, les filles ont pour mission de concocter un cocktail pour baptiser Seaview. La recette sera bientôt dans le top 5 de Marmitton… ; )
Cœur Sensible s’abstenir.
Recette du cocktail Seaview par Camille et Manon:
- un bouchon de menthe à l’eau
- un ½ verre de jus d’orange
- une larme de coca light
- quelques quartiers de clémentine
et pour les parents, option avec Desperados
Au large de l’île d’Aix, nous levons nos verres à celui sans qui l’aventure ne serait possible, celui qui nous conduira 11 mois pour une petite boucle autour de l’océan.
Seaview file à fière allure (10 nœuds par 9 nœuds de vent), l’étrave baignée de cocktail couleur menthe à l’eau.
N’en déplaise à Eddy, « perdus dans ce « méga l’eau », nous n’étions pas de trop …»
Parce que c’est une tradition - et sans doute une superstition.
Parce que ça nous fait plaisir et c’est un chouette souvenir.
Durant la traversée vers Fort Boyard, les filles ont pour mission de concocter un cocktail pour baptiser Seaview. La recette sera bientôt dans le top 5 de Marmitton… ; )
Cœur Sensible s’abstenir.
Recette du cocktail Seaview par Camille et Manon:
- un bouchon de menthe à l’eau
- un ½ verre de jus d’orange
- une larme de coca light
- quelques quartiers de clémentine
et pour les parents, option avec Desperados
Au large de l’île d’Aix, nous levons nos verres à celui sans qui l’aventure ne serait possible, celui qui nous conduira 11 mois pour une petite boucle autour de l’océan.
Seaview file à fière allure (10 nœuds par 9 nœuds de vent), l’étrave baignée de cocktail couleur menthe à l’eau.
N’en déplaise à Eddy, « perdus dans ce « méga l’eau », nous n’étions pas de trop …»
Livraison du bateau
09/04/15
Ce week-end n’est pas seulement un long week-end, c’est un grand week-end ! Nous “réceptionnons” Seaview et le prenons en main.
Les filles sont confiées aux bons soins de leur grand-mère maternelle et de leur tante puis de leurs grands-parents paternels.
Direction la Rochelle, le Port des Minimes où nous avons donné rendez-vous à Daniel, le Père de Jules.
Daniel a cinquante ans de voile à son actif, et plus de vingt ans à la tête de Voiles & Voiliers. Il navique depuis dix ans autour de la Méditerranée. Fidèle à l’Odyssée, il retrace le périple d’Ulysse. La voile n’a aucun secret pour lui. Depuis quelques mois, il nous conseille et nous encourage dans notre projet. C’est vraiment rassurant de bénéficier de son expérience et de son expertise. Daniel nous accompagnera d’ailleurs durant les 15 jours de transatlantique.
Ce matin-là, depart de Paris à 5h30. Nous avons rendez-vous aux Minimes à 10h30. Vers 9h, le chantier nous appelle pour nous prévenir que le départ de l’Hermione a retardé la préparation du bateau. Le rendez-vous est décalé d’une heure. Le temps d’un café sur le port, Jules ne tient plus en place, il se lève, va et vient, observe le mat de Seaview qui pointe parmi la forêt dense de mâts à l’horizon. A peine le temps de finir mon café, il me lance un “on y va ?” comme un enfant pressé.
Daniel nous rejoint sur le parking, on discute, on bouquine… le bateau est apprêté, enfin.
Moment d’émotion lorsque nous montons pour la première fois sur Seaview. Ca y est, des mois qu’on en rêve, qu’on le projette et qu’on le “scanne” – Jules doit connaître le cahier technique de l’Open 40 par coeur.
Et nous voilà partis pour quelques heures de “dissection” du bateau. La réception consiste à réaliser avec le chantier un état des lieux détaillé. Il en résultera une liste plutôt conséquente des WIP.
Les jours suivants, nous commençons l’aménagement du bateau. La cargaison amassée sur le ponton 20 semble conséquente (l’équivalent d’un grand Espace frété du sol au plafond – Merci Cécile ;) Mais finalement, tout rentre… il reste même de la place dans les placards !
Puis, opération bricolage et matelotage avec Daniel – notamment comment lover un long bout à la façon d’Isabelle Autissier (sur un winch) - et premiers tests moteurs et voiles. Seaview nous offre une pointe à 12 noeuds. Pour une première sortie, c’est prometteur.
Les filles sont confiées aux bons soins de leur grand-mère maternelle et de leur tante puis de leurs grands-parents paternels.
Direction la Rochelle, le Port des Minimes où nous avons donné rendez-vous à Daniel, le Père de Jules.
Daniel a cinquante ans de voile à son actif, et plus de vingt ans à la tête de Voiles & Voiliers. Il navique depuis dix ans autour de la Méditerranée. Fidèle à l’Odyssée, il retrace le périple d’Ulysse. La voile n’a aucun secret pour lui. Depuis quelques mois, il nous conseille et nous encourage dans notre projet. C’est vraiment rassurant de bénéficier de son expérience et de son expertise. Daniel nous accompagnera d’ailleurs durant les 15 jours de transatlantique.
Ce matin-là, depart de Paris à 5h30. Nous avons rendez-vous aux Minimes à 10h30. Vers 9h, le chantier nous appelle pour nous prévenir que le départ de l’Hermione a retardé la préparation du bateau. Le rendez-vous est décalé d’une heure. Le temps d’un café sur le port, Jules ne tient plus en place, il se lève, va et vient, observe le mat de Seaview qui pointe parmi la forêt dense de mâts à l’horizon. A peine le temps de finir mon café, il me lance un “on y va ?” comme un enfant pressé.
Daniel nous rejoint sur le parking, on discute, on bouquine… le bateau est apprêté, enfin.
Moment d’émotion lorsque nous montons pour la première fois sur Seaview. Ca y est, des mois qu’on en rêve, qu’on le projette et qu’on le “scanne” – Jules doit connaître le cahier technique de l’Open 40 par coeur.
Et nous voilà partis pour quelques heures de “dissection” du bateau. La réception consiste à réaliser avec le chantier un état des lieux détaillé. Il en résultera une liste plutôt conséquente des WIP.
Les jours suivants, nous commençons l’aménagement du bateau. La cargaison amassée sur le ponton 20 semble conséquente (l’équivalent d’un grand Espace frété du sol au plafond – Merci Cécile ;) Mais finalement, tout rentre… il reste même de la place dans les placards !
Puis, opération bricolage et matelotage avec Daniel – notamment comment lover un long bout à la façon d’Isabelle Autissier (sur un winch) - et premiers tests moteurs et voiles. Seaview nous offre une pointe à 12 noeuds. Pour une première sortie, c’est prometteur.
Plus que quelques jours
01/04/15
Visite à Rochefort
27/11/14
Le bateau est repéré depuis longtemps (Voiles et Voiliers spécial Salon de novembre 2013). On l'a découvert au Grand Pavois. Restait à voir une version dite "propriétaire" (avec 3 cabines) pour se rendre compte du véritable volume.
C'est chose faite au chantier où nous avons été très bien accueillis. Nous avons eu le droit à une visite guidée de la chaine de fabrication. C'est encore une construction très manuelle, peu automatisée, rigoureuse. L'odeur de la résine me rappelle mes années à Marseille pendant lesquelles je construisais mes planches à voile sous vide. La technique est la même. En (beaucoup) plus grand.
On est revenu avec forcément plein de rêves dans la tête.
Reste à se décider "officiellement". Ce type de moments nous fait faire un pas de plus dans le projet…
On va passer quelques nuits blanches.
C'est chose faite au chantier où nous avons été très bien accueillis. Nous avons eu le droit à une visite guidée de la chaine de fabrication. C'est encore une construction très manuelle, peu automatisée, rigoureuse. L'odeur de la résine me rappelle mes années à Marseille pendant lesquelles je construisais mes planches à voile sous vide. La technique est la même. En (beaucoup) plus grand.
On est revenu avec forcément plein de rêves dans la tête.
Reste à se décider "officiellement". Ce type de moments nous fait faire un pas de plus dans le projet…
On va passer quelques nuits blanches.