Traversée de Cascais à l'archipel de Madère vue par Sophie
Nous devenons coutumiers des départs anticipés pour cause de dépression. Notre départ, initialement prévu pour samedi soir ou dimanche matin, est finalement avancé à samedi matin du port de Cascais. On avance à 6-7 noeuds sous GV (Grand Voile) et gennaker Une heure après le départ, les dauphins nous escortent en masse, ils sont une quinzaine à jouer de part et d'autre de Seaview pour le bonheur des petits et des grands.
Dans l'après-midi, le vent forcit à 15 noeuds, le soleil donne, la houle s'est allongée et Seaview surfe les vagues. Jules, qui a assuré les heures du matin, récupère dans le cockpit; les filles écoutent de la musique allongées dans le carré. A la barre, je me dis que cette nav' commence vraiment bien.
Progressivement, les rafales se font plus fortes et de plus en plus rapprochées. Anxieuse, je scrute le point d'amure du gennaker, le bout-dehors et la sous-barbe - celle qui a lâché dix jours auparavant - lorsqu'un mauvais pressentiment m'envahit. A peine ai-je fini d'imaginer la scène, qu'elle se produit sous mes yeux : la sous-barbe bâbord lâche et le gennaker s'emballe à la proue de Seaview. Le choc est moins violent que la première fois (voir post Quand la sous barbe nous rase) car nous sommes passés de 25 à 15 noeuds mais quoiqu'il en soit, le gennaker se retrouve une fois encore à battre au vent.
Dans un calme assez déconcertant - c'est l'avantage d'avoir cassé une première fois, on s'aguerrit - Jules sort illico de sa micro-sieste et je demande aux filles de rentrer dans le carré en leur expliquant ce qu'il vient de se produire. Nous leur précisons que ce n'est pas grave, mais préférons qu'elles demeurent à l'intérieur le temps de la manoeuvre. Cette fois-ci, dix minutes suffisent pour "mettre en boîte" le gennaker dans l'un des coffres avant - bien fermé par les loquets - donc pas de risque que la sauvageon se fasse la malle. A postériori, cette deuxième déconvenue - au lieu de m'abattre - bizarrement me rassure. Je réalise que j'acquière davantage d'expérience - je m'exprime à la première personne car Jules a plusieurs (dizaines) années d'avance sur moi en matière de voile et de vents. A défaut de gennaker, nous continuons notre traversée sous solent. Le vent s'est calmé et demeure constant à 10 noeuds. Nous tentons une séance de Cned, vite avortée par nos estomacs malmenés. Camille est particulièrement malade mais retrouve sa jovialité dès lors qu'elle a piqué une tête dans l'un des sauts bleus - nos meilleurs alliés en cas de barbouillage.
La nuit tombe, on s'organise pour les quarts et l'on s'installe dans le carré - plus facile à gérer et moins secoué - alors que Camille et Manon vont docilement se coucher. La journée de nav' semble les avoir achevées.
Je prends le premier quart et bien que les conditions soient optimales - 10 noeuds de vent à 90° toujours sous volet et GV, une houle bien installée - la tombée de la nuit est pour moi source d'appréhension.
On ne discerne ni horizon, ni vagues, ni bateaux de pêche, ni cargos. La nuit semble nous envelopper de son voile noir, impalpable mais pourtant pesant. Parfois, ce voile mue en chape nocturne et me donne la contrariante impression de subir la houle et le vent. Quand les vagues nous prennent de travers, Seaview gîte allègrement. Je me déplace genoux fléchis, comme Passe-Partout sur son rocher - pour gagner en stabilité et abaisser mon centre de gravité. Toutes les quarts d'heure, le minuteur de l'i-phone me rappelle à la vigie : je sors dans le cockpit et balaye l'horizon à 360°. J'hume l'air, sens le vent, entends les paquets de vagues déferler sur les coques. Si nécessaire, j'ajuste le solent et dresse l'inventaire de nos voisins, matérialisés par un triangle lumineux sur l'AIS. Une sorte de bataille navale du 21ème siècle. Puis, je retourne dans le carré écouter "la playlist des amis" qui, depuis le départ, nous accompagne dans nos veillées nocturnes. Lorsque la nuit est trop oppressante, je troque Feist, Angus & Juila Stone contre une musique tibétaine et j'improvise une séance de yoga. Rien de tels que les bols tibétains et des battements de diaphragme pour lâcher prise.
Apaisée, je tente en vain sous pilote automatique de regarder un film mais mon estomac n'est toujours pas assez accroché. Vers 1h du matin, Jules prend la relève. Nothing to declare. Nous passons quelques minutes ensemble à contempler le ciel étoilé, comme des enfants. Une étoile filante éclipse le ciel profond - un clin d'oeil de notre bonne étoile. Jules barre courageusement jusqu'à 5h et me sors de mon sommeil intermittent avant le lever du soleil. Mon moment préféré, non seulement car la nature s'éveille mais aussi car on gagne en visibilité !
6h30, le soleil rogne l'horizon, le vent est toujours stable à 10 noeuds, la mer s'est apaisée, le ciel est dégagé. Pas un bateau à l'horizon, AIS et radar vierges de tout spécimen à voile ou moteur, un régal.
La deuxième journée sera assez "tranquille" mais ne nous permettra ni de bouquiner ou ni d'effectuer toute activité intellectuelle (exit le Cned) ou manuelle (exit les bracelets brésiliens, les colliers de perles et les scoubidous pour les filles…). Tous les quatre, nous sommes assez nauséens, la mer est encore très formée.
Deuxième nuit, on permute les quarts. Jules accepte d'inverser les heures pour m'éviter trop de nav' nocturne. La météo prévoit une bascule Nord du vent dans la nuit. Peu avant minuit, le vent monte en rafales à 20 noeuds en l'espace de dix minutes, un grain assez violent s'abat sur nous. Jules assure, réajuste les voiles et maintient le bateau à vive allure. Entre les vagues et le bruit du grain sur le roof, on a l'impression de passer dans une machine à laver.
Puis, tout se calme. Le grain semble passé.
Une demie-heure plus tard, on est contraint de se dérouter pour laisser passer un cargo. Ces orques en ferraille peuvent atteindre 300 mètres de long et naviguer à 20/25 noeuds. Autant dire qu'à coté d'eux, Seaview est une crevette rose. Ces deux dernières heures, on réalise que le nom de ces navires frôlent parfois l'impertinence : Navios Serenity, Don Juan… On se demande ce que consomment les armateurs lorsqu'ils baptisent leurs navires! Quoiqu'il en soit, Don Juan ne se montrera pas plus gentleman que Navios Serenity - que son nom prédestine à rester serein, puisqu'il ne répond pas aux appels VHF. Nous en croiserons plusieurs qui se comporteront comme des sharks : il semblerait que faire la sourde oreille soit un bon moyen de ne pas avoir à se dérouter et contraigne l'autre à le faire.
Mon quart à partir de 2h du matin sera beaucoup plus paisible que celui de Jules. Quelques cargos à surveiller sur l'AIS. Je parviens même à ouvrir le mac et à dérusher les vidéos des jours précédents, casque sur les oreilles. La nuit, séquencée et finalement cadencée, me semblera étonnement courte.
Les filles émergent à 8h30 après avoir fait le tour du cadrant. Et comme souvent au petit jour, les dauphins viennent nous dire bonjour. Cette nav' est décidément le festival des dauphins. Jamais nous n'aurions pensé en voir autant en si peu de jours, nous sommes comblés.
Troisième journée sous le soleil, à 8-10 noeuds, sous grand voile et solent. Coup de fil d'Eric, de l'équipage Catapulte (vive le téléphone satellite !), que nous devons retrouver avec sa femme et ses trois filles dans l'archipel de Madère. Partis de Gibraltar 24h plus tôt que nous, Catapulte est à 80 miles plus au sud. Rendez-vous est donné mercredi matin pour le petit dej'. Les filles se réjouissent de retrouver Anais, Audrey et Margot. Cinq semaines en quasi vase clos, nous mesurons leur impatience.
Quelques jeux de cartes et parties de scrabble plus tard, la mer est d'un bleu profond, les dauphins se donnent en spectacle et rivalisent d'acrobaties autour du bateau. L'ordinateur de bord indique une eau à 25 degrés. Sceptiques, nous nous empressons de remonter un sceau d'eau et d'en vérifier la température. 25 degrés, c'est 10 degrés de plus qu'en Galice : on rêve déjà au bain de mer à l'arrivée… Pour l'heure, c'est toilette de chat pour l'équipage, l'usage de la douche étant rendu très inconfortable par la houle de travers.
Quatrième jour, Camille écoute des contes, Manon de la musique, la houle s'est aplatie, Seaview file à 8 noeuds, c'est fluide. On réouvre les cours du Cned et c'est parti pour quatre heures de cours!
Durant toute la navigation, Camille et Manon auront été exemplaires. Pas de crêpages de chignon comme si, lorsque nous sommes en grande nav', elle basculaient (in)consciemment en mode "calmes et obéissantes" - une sorte d'autorégulation. Jules se montre vraiment patient, constant dans ses humeurs et rassurant. Intuitivement, un pacte de bienveillance semble s'être mis en place entre nous quatre. Chacun est très à l'écoute de l'autre et de son bien-être. Les parents "bien-veillent" sur les enfants et vice-versa. Cette adaptation - aussi naturelle soit-elle - me fascine.
L'appel des retrouvailles avec Catapulte nous conduira à doubler les voiles des moteurs et nous arriverons finalement avant la nuit. Porto Santo, volcanique, imposante et sauvage, nous accueille au coucher du soleil. L'équipage de Catapulte est là. Dans les jumelles, il nous fait de grands signes de bienvenue.
Epuisés… mais nous sommes a-rri-vés !
Même si ces 4 jours/3 nuits de nav' nous ont lessivés, nous ne résistons pas aux retrouvailles le soir-même. A bord, c'est apéro-bateau pour les grands et jeux à gogo pour les enfants jusque tard dans la soirée. Un bonheur de retrouver des copains, une vie sociale et partager nos péripéties de traversée.
Dans l'après-midi, le vent forcit à 15 noeuds, le soleil donne, la houle s'est allongée et Seaview surfe les vagues. Jules, qui a assuré les heures du matin, récupère dans le cockpit; les filles écoutent de la musique allongées dans le carré. A la barre, je me dis que cette nav' commence vraiment bien.
Progressivement, les rafales se font plus fortes et de plus en plus rapprochées. Anxieuse, je scrute le point d'amure du gennaker, le bout-dehors et la sous-barbe - celle qui a lâché dix jours auparavant - lorsqu'un mauvais pressentiment m'envahit. A peine ai-je fini d'imaginer la scène, qu'elle se produit sous mes yeux : la sous-barbe bâbord lâche et le gennaker s'emballe à la proue de Seaview. Le choc est moins violent que la première fois (voir post Quand la sous barbe nous rase) car nous sommes passés de 25 à 15 noeuds mais quoiqu'il en soit, le gennaker se retrouve une fois encore à battre au vent.
Dans un calme assez déconcertant - c'est l'avantage d'avoir cassé une première fois, on s'aguerrit - Jules sort illico de sa micro-sieste et je demande aux filles de rentrer dans le carré en leur expliquant ce qu'il vient de se produire. Nous leur précisons que ce n'est pas grave, mais préférons qu'elles demeurent à l'intérieur le temps de la manoeuvre. Cette fois-ci, dix minutes suffisent pour "mettre en boîte" le gennaker dans l'un des coffres avant - bien fermé par les loquets - donc pas de risque que la sauvageon se fasse la malle. A postériori, cette deuxième déconvenue - au lieu de m'abattre - bizarrement me rassure. Je réalise que j'acquière davantage d'expérience - je m'exprime à la première personne car Jules a plusieurs (dizaines) années d'avance sur moi en matière de voile et de vents. A défaut de gennaker, nous continuons notre traversée sous solent. Le vent s'est calmé et demeure constant à 10 noeuds. Nous tentons une séance de Cned, vite avortée par nos estomacs malmenés. Camille est particulièrement malade mais retrouve sa jovialité dès lors qu'elle a piqué une tête dans l'un des sauts bleus - nos meilleurs alliés en cas de barbouillage.
La nuit tombe, on s'organise pour les quarts et l'on s'installe dans le carré - plus facile à gérer et moins secoué - alors que Camille et Manon vont docilement se coucher. La journée de nav' semble les avoir achevées.
Je prends le premier quart et bien que les conditions soient optimales - 10 noeuds de vent à 90° toujours sous volet et GV, une houle bien installée - la tombée de la nuit est pour moi source d'appréhension.
On ne discerne ni horizon, ni vagues, ni bateaux de pêche, ni cargos. La nuit semble nous envelopper de son voile noir, impalpable mais pourtant pesant. Parfois, ce voile mue en chape nocturne et me donne la contrariante impression de subir la houle et le vent. Quand les vagues nous prennent de travers, Seaview gîte allègrement. Je me déplace genoux fléchis, comme Passe-Partout sur son rocher - pour gagner en stabilité et abaisser mon centre de gravité. Toutes les quarts d'heure, le minuteur de l'i-phone me rappelle à la vigie : je sors dans le cockpit et balaye l'horizon à 360°. J'hume l'air, sens le vent, entends les paquets de vagues déferler sur les coques. Si nécessaire, j'ajuste le solent et dresse l'inventaire de nos voisins, matérialisés par un triangle lumineux sur l'AIS. Une sorte de bataille navale du 21ème siècle. Puis, je retourne dans le carré écouter "la playlist des amis" qui, depuis le départ, nous accompagne dans nos veillées nocturnes. Lorsque la nuit est trop oppressante, je troque Feist, Angus & Juila Stone contre une musique tibétaine et j'improvise une séance de yoga. Rien de tels que les bols tibétains et des battements de diaphragme pour lâcher prise.
Apaisée, je tente en vain sous pilote automatique de regarder un film mais mon estomac n'est toujours pas assez accroché. Vers 1h du matin, Jules prend la relève. Nothing to declare. Nous passons quelques minutes ensemble à contempler le ciel étoilé, comme des enfants. Une étoile filante éclipse le ciel profond - un clin d'oeil de notre bonne étoile. Jules barre courageusement jusqu'à 5h et me sors de mon sommeil intermittent avant le lever du soleil. Mon moment préféré, non seulement car la nature s'éveille mais aussi car on gagne en visibilité !
6h30, le soleil rogne l'horizon, le vent est toujours stable à 10 noeuds, la mer s'est apaisée, le ciel est dégagé. Pas un bateau à l'horizon, AIS et radar vierges de tout spécimen à voile ou moteur, un régal.
La deuxième journée sera assez "tranquille" mais ne nous permettra ni de bouquiner ou ni d'effectuer toute activité intellectuelle (exit le Cned) ou manuelle (exit les bracelets brésiliens, les colliers de perles et les scoubidous pour les filles…). Tous les quatre, nous sommes assez nauséens, la mer est encore très formée.
Deuxième nuit, on permute les quarts. Jules accepte d'inverser les heures pour m'éviter trop de nav' nocturne. La météo prévoit une bascule Nord du vent dans la nuit. Peu avant minuit, le vent monte en rafales à 20 noeuds en l'espace de dix minutes, un grain assez violent s'abat sur nous. Jules assure, réajuste les voiles et maintient le bateau à vive allure. Entre les vagues et le bruit du grain sur le roof, on a l'impression de passer dans une machine à laver.
Puis, tout se calme. Le grain semble passé.
Une demie-heure plus tard, on est contraint de se dérouter pour laisser passer un cargo. Ces orques en ferraille peuvent atteindre 300 mètres de long et naviguer à 20/25 noeuds. Autant dire qu'à coté d'eux, Seaview est une crevette rose. Ces deux dernières heures, on réalise que le nom de ces navires frôlent parfois l'impertinence : Navios Serenity, Don Juan… On se demande ce que consomment les armateurs lorsqu'ils baptisent leurs navires! Quoiqu'il en soit, Don Juan ne se montrera pas plus gentleman que Navios Serenity - que son nom prédestine à rester serein, puisqu'il ne répond pas aux appels VHF. Nous en croiserons plusieurs qui se comporteront comme des sharks : il semblerait que faire la sourde oreille soit un bon moyen de ne pas avoir à se dérouter et contraigne l'autre à le faire.
Mon quart à partir de 2h du matin sera beaucoup plus paisible que celui de Jules. Quelques cargos à surveiller sur l'AIS. Je parviens même à ouvrir le mac et à dérusher les vidéos des jours précédents, casque sur les oreilles. La nuit, séquencée et finalement cadencée, me semblera étonnement courte.
Les filles émergent à 8h30 après avoir fait le tour du cadrant. Et comme souvent au petit jour, les dauphins viennent nous dire bonjour. Cette nav' est décidément le festival des dauphins. Jamais nous n'aurions pensé en voir autant en si peu de jours, nous sommes comblés.
Troisième journée sous le soleil, à 8-10 noeuds, sous grand voile et solent. Coup de fil d'Eric, de l'équipage Catapulte (vive le téléphone satellite !), que nous devons retrouver avec sa femme et ses trois filles dans l'archipel de Madère. Partis de Gibraltar 24h plus tôt que nous, Catapulte est à 80 miles plus au sud. Rendez-vous est donné mercredi matin pour le petit dej'. Les filles se réjouissent de retrouver Anais, Audrey et Margot. Cinq semaines en quasi vase clos, nous mesurons leur impatience.
Quelques jeux de cartes et parties de scrabble plus tard, la mer est d'un bleu profond, les dauphins se donnent en spectacle et rivalisent d'acrobaties autour du bateau. L'ordinateur de bord indique une eau à 25 degrés. Sceptiques, nous nous empressons de remonter un sceau d'eau et d'en vérifier la température. 25 degrés, c'est 10 degrés de plus qu'en Galice : on rêve déjà au bain de mer à l'arrivée… Pour l'heure, c'est toilette de chat pour l'équipage, l'usage de la douche étant rendu très inconfortable par la houle de travers.
Quatrième jour, Camille écoute des contes, Manon de la musique, la houle s'est aplatie, Seaview file à 8 noeuds, c'est fluide. On réouvre les cours du Cned et c'est parti pour quatre heures de cours!
Durant toute la navigation, Camille et Manon auront été exemplaires. Pas de crêpages de chignon comme si, lorsque nous sommes en grande nav', elle basculaient (in)consciemment en mode "calmes et obéissantes" - une sorte d'autorégulation. Jules se montre vraiment patient, constant dans ses humeurs et rassurant. Intuitivement, un pacte de bienveillance semble s'être mis en place entre nous quatre. Chacun est très à l'écoute de l'autre et de son bien-être. Les parents "bien-veillent" sur les enfants et vice-versa. Cette adaptation - aussi naturelle soit-elle - me fascine.
L'appel des retrouvailles avec Catapulte nous conduira à doubler les voiles des moteurs et nous arriverons finalement avant la nuit. Porto Santo, volcanique, imposante et sauvage, nous accueille au coucher du soleil. L'équipage de Catapulte est là. Dans les jumelles, il nous fait de grands signes de bienvenue.
Epuisés… mais nous sommes a-rri-vés !
Même si ces 4 jours/3 nuits de nav' nous ont lessivés, nous ne résistons pas aux retrouvailles le soir-même. A bord, c'est apéro-bateau pour les grands et jeux à gogo pour les enfants jusque tard dans la soirée. Un bonheur de retrouver des copains, une vie sociale et partager nos péripéties de traversée.
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