Happy Island
Qui n'a pas rêvé de disposer d'une île déserte dans un lagon ?
Aux Grenadines, c'est possible. Si votre bourse ne vous permet pas d'acquérir une île privée, une alternative fantasque et non-conformiste s'offre à vous : la construire vous-même !
C'est l'initiative de l'heureux propriétaire d'Happy Island.
Alors que nous mouillons à Palm Island - autre île privée investie en partie par un groupe hôtelier haut de gamme - un avitaillement en fruits et légumes s'avère nécessaire. Palm Island étant dénuée de toute épicerie, nous nous dirigeons d'un saut d'annexe vers Union à 1 mille de là. Au retour, notre curiosité nous pousse à faire escale sur cet îlot, situé entre les deux îles.
Alors que nous amarrons l'annexe au ponton, le propriétaire - un rasta jovial - nous accueille d'un "Welcome on Happy Island, my friends" sur fond de reggae. Le ton est donné.
Il nous explique fièrement qu'il a bâti son île de tout pièce. La recette d'Happy Island est élémentaire : investir un banc de sable de quelques mètres carrés, retrousser ses manches, constituer un amas de conques, couler un peu de béton et ciment, chiner du matériel de recup, planter trois cocotiers et 14 ans plus tard, le résultat est là :
Lorsqu'on demande à notre hôte s'il a dû s'enquérir d'une autorisation spéciale pour édifier son "monument" - c'est ainsi qu'il la qualifie - il nous répond allègrement que nenni… "Seule la nature pourrait me reprocher d'avoir construit Happy Island".
Le droit caribéen - ou plus exactement ce vide juridique - nous déconcerte mais quoiqu'il en soit, nous passons un happy moment et nos T-shirts "Sail more / Live slow" dénichés à Union semblent en parfaire harmonie avec l'esprit des lieux.
Aux Grenadines, c'est possible. Si votre bourse ne vous permet pas d'acquérir une île privée, une alternative fantasque et non-conformiste s'offre à vous : la construire vous-même !
C'est l'initiative de l'heureux propriétaire d'Happy Island.
Alors que nous mouillons à Palm Island - autre île privée investie en partie par un groupe hôtelier haut de gamme - un avitaillement en fruits et légumes s'avère nécessaire. Palm Island étant dénuée de toute épicerie, nous nous dirigeons d'un saut d'annexe vers Union à 1 mille de là. Au retour, notre curiosité nous pousse à faire escale sur cet îlot, situé entre les deux îles.
Alors que nous amarrons l'annexe au ponton, le propriétaire - un rasta jovial - nous accueille d'un "Welcome on Happy Island, my friends" sur fond de reggae. Le ton est donné.
Il nous explique fièrement qu'il a bâti son île de tout pièce. La recette d'Happy Island est élémentaire : investir un banc de sable de quelques mètres carrés, retrousser ses manches, constituer un amas de conques, couler un peu de béton et ciment, chiner du matériel de recup, planter trois cocotiers et 14 ans plus tard, le résultat est là :
Lorsqu'on demande à notre hôte s'il a dû s'enquérir d'une autorisation spéciale pour édifier son "monument" - c'est ainsi qu'il la qualifie - il nous répond allègrement que nenni… "Seule la nature pourrait me reprocher d'avoir construit Happy Island".
Le droit caribéen - ou plus exactement ce vide juridique - nous déconcerte mais quoiqu'il en soit, nous passons un happy moment et nos T-shirts "Sail more / Live slow" dénichés à Union semblent en parfaire harmonie avec l'esprit des lieux.
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